AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 931 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Il est des livres dont on ne peut rien dire, d'autres dont on ne veut rien dire. Ceux sont sont souvent les mêmes. Et puis il y a ceux dont on voudrait tout dire mais on n'en a pas le droit.
C'est le cas de ce livre.
Tout d'abord j'aime et j'ai lu tous les livres de Deon Meyer édités en France. Ce dernier livre a nécessité 4 années de préparation et est paru en 2016 (je l'avais manqué). A l'époque j'aurais pu le qualifier de science-fiction ; aujourd'hui ce qui semblait alors incroyable est devenu, partiellement, réalité.
« On sait que la fièvre est venue d'Afrique » (chapitre 4), combinaison de deux virus, l'un humain, l'autre de chauve-souris.Rapide comme l'éclair il a tué 90% de la population mondiale. La mort n'a pas fait le tri ! Il reste dix pour cent de la population, des bons et des méchants.
En Afrique du sud un homme, Willem Storm a survécu avec son fils de 13 ans. Il n'a plus qu'un rêve : bâtir une nouvelle société, baptisée « Amanzi » (utopie ?), pleine d'humanisme. Je me suis laissé séduire et ai suivi Willem comme tant d'autres. Et puis quelques milliers de personnes arrivent et inévitablement des problèmes surgissent, des dissidents, des opposants et la scission impitoyable. Willem usé décide de se retirer ; c'est alors qu'il est assassiné déchaînant la colère de son fils, qui malheureusement, n'est pas au bout de ses surprises.
Commenter  J’apprécie          90
Au-delà de ses résonnances avec la crise Covid-19, cette aventure post-apocalypse et survivaliste suite une pandémie est un roman palpitant où tout peut arriver. On le sait, pourtant, ce qui va arriver : j'ai l'impression que, de plus en plus, et comme au cinéma, les auteurs ont tendance à nous écrire (ou laisser entendre) ce qui va se passer plus tard, pour mieux s'amuser ensuite à nous raconter comment on en est arrivé à la situation annoncée. Là c'est carrément le résumé lui-même qui commence par ''Ils ont tué mon père. Je les aurai'', un évènement qui n'arrivera... que dans le dernier quart du livre !

J'ai donc été un peu frustré, pendant l'essentiel du roman, de ne pas avoir droit à cette histoire de vengeance qu'on m'avait vendue. On suit en effet sur 500 pages Nico (un adolescent) et son père (bien vivant) sur les routes dangereuses d'une Afrique du Sud décimée (il y a du ''Mad Max'' là-dedans) et comment ils parviennent à rebâtir une société toujours menacée (il y a encore plus de ''Mad Max'' là-dedans !). Et heureusement, toute cette partie s'avère passionnante.

Mêlant récit et recueil de témoignages, on y découvre la géographie et le climat du pays puis l'installation d'une colonie et ses inévitables débats et conflits. Surtout, si une nouvelle société relativement harmonieuse se met en place, c'est le chaos dehors qui donne son rythme et son suspense au roman, garantissant des rebondissements réguliers et des séquences d'action musclées. Les personnages sont parfois un peu stéréotypés, mais attachants et crédibles dans leurs actes et leurs pensées.

Un roman passionnant et très réaliste donc... juste avant une fin malheureusement assez décevante avec une révélation en page 670 digne d'un vilain blockbuster américain. Deon Meyer a cherché à surprendre le spectateur avec ce twist, mais ce genre de procédé m'agace plus qu'autre chose et était en tout cas parfaitement inutile pour rendre cette excellente histoire encore plus marquante.
Commenter  J’apprécie          92
Voici un titre que j'ai lu à la charnière de l'année 2017-2018. Un peu sur l'une, un peu sur l'autre. Un livre qui aurait pu être dans mes coups de coeur 2017 mais je ne l'avais pas tout à fait terminé. Aussi je profite de sa sortie il y a peu en poche pour rattraper le coup et vous en parler.
Un livre qui ne revient en mémoire presque un an après l'avoir lu c'est plutôt bon signe. Que l'histoire se rediffuse en moi si vite, ça confirme ma première impression après lecture. Cette histoire est une putain d'histoire. Mais au fait de quoi ça cause l'année du Lion
A Amanzi, Nico Storm n'a qu'une idée en tête : retrouver ceux qui ont tué son père, Willem Storm, et le venger. Amanzi est le nom de la colonie fondée par Willem pour sauver la race humaine, après son anéantissement presque total par la Fièvre. Maintenant que son père n'est plus, Nico, formé par Domingo à l'art de tuer, se met en quête de ses assassins.
Vous l'aurez compris le postulat de départ de ce titre c'est la fin de l'hégémonie de la race humaine. Bref nous sommes là dans un roman post-apocalyptique. La catastrophe a eu lieu, les catastrophes. le monde tel que nous le connaissant n'est plus, il est devenu hostile. L'homme n'y a plus sa place.
Dans ce nouveau monde tout est à réinventer et dans ce sens L'année du Lion est un roman initiatique. Un récit du présent où futur et passé se mélangent. Où un adolescent maintenant devenu adulte doit se débattre avec ses incertitudes
En 5 temps, Déon Meyer nous questionne sur l'avenir de l'humanité rien que ça ! Il nous propose aussi de réfléchir à la nature humaine, la véritable nature humaine. L'homme, justement, est-il empreint d'humanité ?
Je ne peux décemment pas vous en dire beaucoup plus sur ce livre sans rentrer trop dans l'histoire. Sauf peut-être vous dire qu'il est découpé en 5 partie : L'année du Chien, l'année du Corbeau, Puis suivent les années du Chacal et du Cochon et pour finir l'année du Lion. Vous dire de quand l'aventure démarre Nico n'a que 13 ans et qu'il vagabonde seul avec son père sur les routes de l'Afrique ravagée que la catastrophe a totalement rendue sauvages et hostiles. Et que L'année du Lion est un roman choral même si Nico en est le principal narrateur.
Voilà vous savez presque tout, aussi que puis-je rajouter ? Si je sais, alors….
– « Oui vraiment, ce livre est un sacré bouquin que je ne suis pas prête d'oublier. Oui Vraiment L'année du Lion est une dystopie que nous devrions tous lire. »
– « Assurément il sera dans mon top 10 »
Commenter  J’apprécie          90
J'ai tout simplement adoré ce roman de Meyer. j'ai dévoré les 700 pages de ce roman et j'en aurais pris encore. Il ne s'agit pas d'un roman policier. Il s'agit d'un roman traitant de la fin du monde. Un roman ou on y suit un père et son fils qui tente de survivre, même de créer une nouvelle humanité suite au décès de milliard de personnes causé par un virus.

Si le sujet vous intéresse, je vous le recommande tout de suite. C'est bien écrit et cela se lit quand même rapidement malgré les 700 pages. J'ai trouvé la fin un petit peu farfelu, par contre tout le roman est excellent. Je recommande.
Commenter  J’apprécie          80
L'année du lion constitue un roman - thrilleur très bien fait qui ne lâche jamais son lecteur, lecteur qu'il place irrésistiblement dans une situation compulsive l'obligeant à faire de grands efforts pour interrompre et de manière fort précaire sa lecture !

Tant par la situation, post-apocalyptique d'une humanité amputée de 90% de ses effectifs par la Fièvre occasionnée par un cocktail de coronavirus, que par les nombreux protagonistes, incarnations rendues très vivantes et convaincantes des archétypes de la survie selon les axes politiques, techniques, organisationnels en situation de crise, ce roman nous amène au bord du gouffre du réalisme. Pourquoi ? :
Pas seulement parce nous vivons la crise sanitaire mondialisée de la covid-19, mais parce qu'il explore l'animalité sociale de l'homme, qui l'éloigne du « tu ne tueras point » commandement pour temps de paix et encore ! sans pour autant faire fi de ses ressources physiques, intellectuelles, compétences acquises, et même de ses émotions et sentiments. Ceci rend possible la survie de communautés et leur reconstruction.

Mais place à l'action ! Je vous en souhaite une bonne lecture, je suis sûr qu'elle vous emportera sans échappatoire possible et qu'elle laissera une trace, plus ou moins virtuelle, pas si mortelle .. Ou si désespérément optimiste ?
Commenter  J’apprécie          80
C'est ma première incursion dans l'univers de cet auteur. J'ai été attiré par le thème : une anticipation décrivant un monde après "la fièvre". Je n'ai pas été déçu.
Le livre se déploie et progresse selon plusieurs points de vue dont le plus prégnant est celui de Nico Storm, un adolescent au moment de la fièvre qui va devenir homme en traversant ses événements au côté de son père, une sorte d'utopiste ayant pour désir de constituer une communauté et de reprendre le grand travail de création de la race humaine.
Ce livre est optimiste même si l'idée de l'animalité de l'espèce humaine est longuement discutée, mise en scène, étayée.
Je me suis laissé emporté par cette histoire qui surprend constamment. Avec habileté, Deon Meyer entremêle les fils de son intrigue tout en laissant les personnages se déployer et en peignant l'univers de l'Afrique du Sud après la grande catastrophe. C'est malin, c'est un travail titanesque et c'est une merveilleuse saga familiale également.
J'ai été conquis.
Commenter  J’apprécie          80
Quelle aventure j'ai passé avec Nico et Willem Storm accompagné des survivants d'Amanzi. L'énigmatique Domingo, la belle Sofia, Tonton Hennie Hass, Nero et les autres. L'auteur nous fait vivre les choses avec une puissance incroyable. Je suis un grand fan des univers post-apocalyptique et je dois dire que se roman rentre dans mon top 5.
Je dois dire que le lieu ou se déroule l'histoire y joue pour beaucoup. L'afrique du sud. Ses animaux, sa culture et le reste. Vraiment une très belle découverte. Un grand OUI à l'année du lion!
Commenter  J’apprécie          80
J'ai été très agréablement surpris par ce roman et son auteur Deon Meyer. J'avais lu plusieurs de ses récits policiers, ou se mêlaient action et profondeur psychologique des personnages dans des décors grandioses admirablement décrits. On prend ici les mêmes ingrédients dans une histoire inoubliable, post apocalyptique. Dans une ambiance à la Mad Max, plusieurs histoires très prenantes se croisent, s'entremêlent et se dénouent. Il est question de filiation, de violence, d'amour, d'écologie, bref, c'est absolument magistral ! J'ai eu beaucoup de peine à refermer le bouquin, j'aurai voulu poursuivre cette histoire encore et encore.
Commenter  J’apprécie          81
Ce roman est un chef-d'oeuvre, tout simplement!
Deon Meyer nous raconte l'histoire d'un adolescent dans une société post-apocalyptique en pleine construction. Ça pourrait sonner comme de la simple littérature pour adolescents, mais pas du tout.
Le livre englobe en effet des thèmes bien plus larges: l'âge adulte, la démocratie, la liberté, l'humanité, la survie, etc. Tout ça avec brio et sans prétentions, l'auteur se permet de nous faire réfléchir sur la condition humaine, qui dans le cadre de la fin du monde, se révèle dans toute sa complexité.
J'ai énormément apprécié ce propos profond, c'est rafraîchissant de lire un livre intelligent tant sur le fond que sur la forme.
Au niveau du style, c'est clair, concis, sans fioritures, le roman est découpé en beaucoup de chapitres, ce qui rend la lecture très fluide, et sans temps morts.
L'action est bien présente, efficace et distrayante. Elle est bien parsemée tout au long du roman, et ne prend jamais le pas sur la narration et l'évolution des personnages. Ces derniers sont d'ailleurs très bien développés, jamais caricaturaux, et tout en nuances.
Une lecture coup de coeur!

Commenter  J’apprécie          80
Avis de Grybouille (Chroniqueur sur le blog Léa Touch Book) :


Combien d'auteurs sont capables de sortir de leur zone de confort ?
D'autant plus si le dit auteur, en l'occurrence Deon Meyer, est déjà connu et reconnu comme un maitre dans le monde du thriller/Polar.
Une mise en danger pour notre plus grand plaisir ?
Vous le découvrirez en lisant les 625 pages du dernier roman de Deon Meyer.
Il décrit lui-même cette aventure : « J'ai écrit L'Année du Lion avec ferveur. C'est une histoire qui m'a obsédé pendant cinq ans. »

Le P'tit Duc, en lisant « L'année du Lion », a découvert une autre facette de cet auteur d'Afrique-du-Sud qui m'a déjà fait découvrir son très beau pays où la fin de l'apartheid n'a pas tout résolu dans cette société qui a déjà beaucoup souffert.

L'histoire,

Un monde où une fièvre endémique a décimé 95% de la population, un bon départ, non ?

Des hommes rendus pour certains à leurs plus bas instincts, un Père et son Fils qui portent un projet, des survivants lancés sur les routes, un monde qui perd ses repères, la difficulté d'unir et de diriger, l'Amour, la Haine, les luttes de pouvoirs, les mensonges des adultes, l'initiation des plus jeunes, la reconstruction.. .

Onze mois après les ravages de « La Fièvre », nous trouvons Willem Storm en compagnie de son fils Nico alors qu'ils ont survécu à cette catastrophe planétaire.
Amélia, la maman, ne donne plus signe de vie.

Dans le camion qu'ils ont trouvé et où ils ont stocké des matières de première nécessité. Willem a un projet, créer une communauté, donner un nouveau départ aux survivants.
Ce sera à Vanderkloof, village idéalement situé sur des hauteurs à proximité d'un barrage hydroélectrique.
Pour cela, il imprime une brochure pour ceux qui voudraient le rejoindre « Si vous voulez faire partie de cette nouvelle société ouverte, ordonnée, démocratique et libre, venez à Vanderkloof… »
Les bonnes volontés feront le reste.

Au rythme des arrivées, le village va reprendre vie avec plus ou moins de bonheur.. .
Le lien extérieur ? C'est le temps des colporteurs.

Un récit palpitant, étonnant, surprenant, captivant.. .

Le style,

Pour ce changement de thème Deon Meyer ne s'est pas ménagé.
La parole tourne entre les personnages. L'histoire d'Amanzi est relatée par les différents acteurs de l'aventure.
L'excellence nait de la difficulté et Deon Meyer avec son dernier roman « L'année du Lion » en est la parfaite illustration.
Chapeau bas !

Quelques personnages,

Willem, « le monde, maintenant…nous allons l'arranger, Nico, le raccommoder. Toi et moi. »
Nico, « J'avais treize ans quand j'ai tué deux hommes par colère envers le monde et envers mon père. »
Domingo, « …son sourire, ses yeux, toute sa présence me disent qu'il est létal. » dira de lui Nico.
Berryl Fortvin et les 16 enfants dans un camping-car, « C'est trop pour moi. »
Henni Laas, le pilote du Cessna 172, « …le vieux monde d'avant la Fièvre n'était pas forcément bon pour moi. »
Nero Dlamini, le psychologue, « le fait d'avoir une raison de vivre et de survivre a un impact sur la longévité… »
Sophia Bergman, « Et si j'étais la seule qui restait ? »
Pasteur Nkosi Sebego, « …je craignais le Seigneur. »
James Rankin, l'êvèque chef du groupe anglican.
Jacob, Birdie, Lizette, Mecky Zulu, Trunkenpolz, James, la KTM, Ravi, Jacob, Melinda, Cairistine, Abraham, les COpS…

« Les gens ont fait beaucoup de tort à la terre. Je me demande, n'est-ce pas la Terre qui aurait envoyé la Fièvre ? »
Si vous avez un peu de fièvre, pas de panique ce doit être un rhume d'automne, à moins que… Bon le p'tit Duc reste sous la couette, on ne sait jamais…
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
Commenter  J’apprécie          80




Lecteurs (1939) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "13 heures" de Deon Meyer.

Quel objet tient Alexandra dans sa main quand elle se réveille dans la bibliothèque de Brownlow Street ?

un livre
un couteau
un pistolet

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : 13 Heures de Deon MeyerCréer un quiz sur ce livre

{* *}