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4,3

sur 931 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lire L'année du lion en 2020, est-ce bien raisonnable ? Lire l'histoire de l'humanité après qu'un coronavirus (véridique...) en a décimé les 95 %, est-ce bien sage ?
OUI, trois fois oui ! Car, finalement, ce n'est pas la pandémie qui est au centre du roman, mais la reconstruction d'une forme de civilisation, grand projet du père du narrateur principal Nico, Willem Storm. Quand père et fils s'installent dans la ville choisie, les survivants affluent, une société se recrée, mais des tensions, avec d'autres groupes ou en interne, ne vont pas tarder à se faire jour...
Ce pavé se lit à un rythme dingue, c'est absolument passionnant, ça prend aux tripes, tous les personnages sont travaillés, crédibles, c'est bluffant !
Seul petit bémol :
A part ça, quelle lecture !!!!
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Quel roman INCROYABLE, je crois qu'il va me falloir un peu de temps pour m'en remettre. Je pense que cette lecture a un goût d'autant plus particulier qu'elle s'est faite sur fond de covid19.
J'ai beaucoup aimé l'humain qui transpire par toutes les pores de cette oeuvre : la socialisation, l'entraide, la conviction d'un monde équitable et meilleur. J'ai profondément adhéré à la philosophie de Willem Storm, à sa façon de voir les choses et de raisonner. J'ai également beaucoup apprécié ses quelques réflexions sur des termes de notre langue et leur origine.
La description de la reconstruction d'une communauté après un virus ayant décimé 95% de la population est minutieuse et passionnante. Nous assistons à toutes les étapes avec les enjeux et les dangers qu'elles comprennent, aux dissonances des voix et aux dialogues, avec ces gens très différents les uns des autres mais prêts à tout pour que cela fonctionne. Les divergences d'opinion entravent parfois mais n'empêchent pas le progrès et les avancées.
J'ai été très touchée par les personnages, par Nico, ce jeune à la recherche de ses repères et de l'image idéalisée de son père, par Willem dont j'ai déjà parlé, et par les récits de ces gens qui ont vécu des épreuves terribles.
L'idée de Domingo que les hommes sont des animaux avec une fine couche de civilisation est intéressante et nous fait méditer. En effet, ce sont dans les pires épreuves que les hommes montrent leur vraie nature.
Et que dire de cette fin ? Pas grand chose malheureusement pour ne pas divulguer le coeur de tout ceci à ceux n'ayant pas encore lu le roman. Mais autant vous dire que cette fin est incroyable et laisse elle aussi matière à réflexions.
Je terminerai juste par dire que Deon Meyer nous offre ici un roman impressionnant, de par ses descriptions, ses réflexions et cette fin. Et dire que le roman a été publié en 2016, soit quatre ans avant l'épidémie de Covid19 (quatre ans est d'ailleurs le temps qu'il a fallu à l'auteur pour écrire ce roman).
Ce livre est à lire absolument !
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Mais quelle grosse surprise !!!

J'avais repéré ce livre grâce aux affiches promotionnelles du métro, il faut dire qu'il y en avait placardé un peu partout. Et je l'ai tout simplement dévoré. Des soirées qui n'en finissaient pas, nuits blanches en perspective, et que je me couche à deux heures du matin, et que je lise encore dix pages, allez, non, vingt...

Ce roman m'a happée comme jamais, et j'avoue que cela faisait longtemps que je n'avais pas rencontré cette sensation. L'histoire est super intéressante. On est dans un monde post-apocalyptique dû à un virus nommé La fièvre qui a tué plus des trois quarts des humains. L'histoire se passe en Afrique du Sud et j'ai adoré découvrir la mixité dont regorge le peuple sud-africain. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin, même si j'ai deviné l'un des gros dénouements à quelques pages du final, le récit en reste très haletant. On a le droit à de superbes scènes d'action, et j'avoue avoir stressé plus d'une fois pour certains personnages.

Et les personnages ? Parlons-en ! Ils sont génialissimes, ils ne sont pas stéréotypés, oscillent toujours dans des nuances de gris, ils sont attachants, détestables. Ils m'ont fait vivre de sacrés aventures et j'en regrette certains. Certaines relations sont très belles, je pense notamment à celle du père et du fils qu'on voit très proches au début et qui s'éloignent petit à petit tout en s'aimant toujours autant. On voit la complexité des relations parents-enfants.

Puis, on voit la nature humaine, sa cruauté, sa bonté, ce qu'il y a de pire comme ce qu'il y a de meilleur. On rencontre des "animaux", des êtres humains qui ne sont pas humains, qui ne sont pas non plus des animaux, qui ne sont rien hormis des êtres voulant blesser, nuir et semer le chaos, qui sont juste en vie pour le plaisir de détruire.

Ce roman sous la forme d'un roman d'anticipation et d'un roman policier nous offre aussi une belle leçon d'humanisme, il nous montre de quoi l'homme est capable quand il vit en communauté et avance dans la même direction sans animosité, sans extrémisme mais juste en paix. Et c'est aussi un superbe roman écologique.

Ces personnages vont me manquer ! J'ai eu une petite boule à la gorge en en quittant certains.
Lien : https://labullederealita.wor..
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Le monde ne tient plus qu'à un fil ; fil ténu que l'aveuglement des hommes risque de couper irrémédiablement.

Deon Meyer, l'un des grands noms du polar international, s'est lancé dans un autre challenge. Raconter une récit post-apocalyptique, après qu'un virus extrêmement virulent ait décimé 95 % de la population. L'année du lion est l'histoire des premières années post virus, à travers le destin de quelques personnes en Afrique du Sud. Des contrées que l'auteur connaît bien, puisqu'il y est né et qu'il écrit dans sa langue d'origine (excellente double traduction de l'afrikaans et de l'anglais par Catherine du Toit et Marie-Caroline Aubert).

Il fallait oser sortir ainsi de sa zone de confort et proposer un univers totalement différent de celui dans lequel on a l'habitude de le trouver. Deon Meyer le dit lui-même, cette historie l'a obsédé pendant cinq ans. Il est certain qu'elle obsédera aussi nombre de lecteurs, tant la puissance de ce récit le classe dans les inoubliables. Rien que ça, oui.

L'année du lion semble être un récit vespéral, qui débute au crépuscule de l'humanité. Mais il est tellement plus que ça… Certains l'ont comparé à La route de Cormac McCarthy (The Times, par exemple, c'est inscrit sur la quatrième de couverture). Si les premières pages peuvent effectivement faire penser à ce roman, il est pourtant son antithèse, à mon sens. Oui, la relation filiale est un des coeurs de ce livre, mais là où La route était un roman emprunt de solitude, L'année du lion met la collaboration et les échanges au centre de tout.

Afrique, berceau de l'humanité. Et qui en devient le tombeau, le virus en étant originaire. C'est l'histoire d'hommes et de femmes qui se regroupent pour survivre, par volonté ou par hasard. Difficile d'utiliser le mot de colonie, quand on sait qu'elle se déroule en Afrique du Sud, mot trop connoté. Mais on peut parler de communauté.

Un monde qui s'écroule en quelques semaines, et régresse d'un coup. Un monde de peurs, de souffrances. Mais qui cherche aussi à se créer une nouvelle identité. L'homme est-il capable de travailler en symbiose pour se relever ?

Ce qui se déroule tout au long de ces pages est parfois terriblement violent. Mais d'une humanité folle. Même si on a droit à des gangs de pilleurs, on est tout de même assez loin de l'ambiance Mad Max.

Un des points prégnants de ce roman est son étonnant coté optimiste. Face au cataclysme et à la difficulté de survivre au quotidien, l'auteur a voulu focaliser son propos sur la volonté de quelques hommes de s'en sortir par le haut, malgré leurs différences et leurs divergences. Rien de manichéen pour autant, la haine et la brutalité font partie du quotidien. Et rien ne dit que ces bonnes intentions ne resteront pas lettre morte. D'ailleurs, dès les premières pages, l'écrivain annonce la mort d'un des personnages centraux. L'homme est un animal, social parfois.

Deon Meyer a un sens de l'intrigue hors norme. A coups de chapitres courts, il a construit une intrigue riche et pleine de surprises. le mélange de types de narration rend le tout particulièrement dynamique. Une aventure humaine énergique, qui mélange passage guerrier, réflexions sociétales et philosophiques, sans que jamais l'aspect divertissement ne soit mis de coté. Une belle preuve qu'il est possible d'avoir une vraie hauteur de vue tout en racontant une histoire prenante et facile d'accès.

Ce récit raconte l'interruption de ce que l'homme était en train de façonner (et de détruire). Il conte comment quelques personnages (inoubliables) tentent de construire.

Ce que j'ai pu ressentir durant cette lecture est extrêmement rare. Des émotions tellement fortes, une immersion tellement profonde, que je ne voulais pas arriver au bout du roman (qui fait tout de même 628 pages). J'ai eu le sentiment de tenir entre mes mains un joyau, le genre de roman que j'ai toujours rêvé de lire, cette impression que j'aurais adoré imaginer une histoire pareille et qu'elle est telle que je l'aurais pensée. Une telle connexion avec une oeuvre et un auteur est singulière.

J'ai lu de très nombreux récit post-apocalyptiques. Ils sont peu à m'avoir fait ressentir autant d'émotions. L'année du lion est un roman d'aventure, avec les ingrédients pour toucher tous les publics. Il restera marqué pour longtemps dans mon esprit. Inoubliable.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Premiers pas dans la bibliographie de Deon Meyer et quelle claque.

L'écriture est raffinée avec une plume délicate - mais parfois incisive ce qu'il faut - et l'histoire est tout bonnement magistrale, oscillant entre scénario machiavélique post-apocalyptique et aventure humaine captivante. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour marquer les esprits.

Par ailleurs ne vous fiez pas au synopsis trompeur car il ne s'agit pas d'un énième livre de science-fiction écumant les méandres de la dystopie sur fond de sombre survival. Bien au contraire, cet univers n'est que le fil rouge ici d'une épopée avant tout humaine.

Et c'est là le gros point fort de ce livre : ses personnages auxquels vous vous attacherez ou encore vous identifierez - via le prisme de la relation père/fils notamment - et dont vous suivrez les aventures avec une passion des plus ardentes.

L'Afrique du Sud, ici berceau de cet univers ravagé, est une vraie bouffée d'oxygène dans un genre majoritairement américanisé ou européanisé, mais pas seulement. En effet, l'auteur ne se limite pas à une simple peinture aux teintes oniriques de ce pays qui lui est si cher, il met aussi subtilement en lumière une culture trop peu souvent mise à l'honneur.

Bref, Deon Meyer signe une oeuvre puissante et poignante qui vous ébranlera à coup sûr et dont vous ne sortirez pas indemne. Attention : page turner intense et coup de coeur garanti, voilà qui est dit.
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Après qu'une grande partie de la population mondiale a été décimée par une mystérieuse fièvre, en Afrique du Sud, Nico, treize ans, et son père, survivent faisant face à de nombreux dangers. le jeune garçon va devoir brutalement murir.
Son père décide de leur installation dans une ville abandonnée, et de la création d'une nouvelle communauté. Les gens affluent de toutes parts, mais arrivent les difficultés et les conflits.
Ce roman retrace les quatre premières années de leur nouvelle vie.
Un roman passionnant, à la fois dystopie, roman initiatique, humaniste.... qui développe des thèmes forts, comme la difficulté du vivre ensemble, les relations complexes d'un père et de son fils...
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202... une pandémie de coronavirus a décimé 90% de la population (le roman a été publié en 2017 !) En Afrique du sud, Wilhem Storm et son fils de 13 ans tentent de survivre. Bon, au départ, c'est un roman post-apocalyptique classique mais ça ne dure que le premier quart. Très vite, Wilhem veut reconstruire et fonder une communauté de survivants et là, le roman prend une autre dimension: une dimension philosophique. C'est comme l'histoire de l'humanité en accéléré. Ca commence par un petit groupe humain qui s'organise pour échapper aux bêtes sauvages et à la faim. Au fur et à mesure que les ressources se stabilisent, il faut bâtir une civilisation et tout le défi est de faire les bons choix: quel régime politique adopter ? Qui exercera le pouvoir ? La Citoyenneté ? Comment seront réparties les ressources ? Faut-il créer une monnaie ? Faut-il une police ? Quelle place laisser aux religieux ? Quelles relations faut-il entretenir avec les autres communautés ? Faut-il accueillir tous les migrants ?... Comme le narrateur principal est Niko Storm, le fils du fondateur d'Amanzi, une grande place est accordée aux enfants et adolescents. Ayant survécu à "la fièvre" et à la faim, les enfants sont peu enclins à "moisir" sur les bancs de l'école. Ils ont mûri précocement et ne veulent pas être infantilisés. Ils veulent des responsabilités mais les adultes ne sont pas prêts à les exposer (version officielle) / à lâcher les rênes. J'ai adoré ce roman. Chaque personnage est un vrai personnage, bien "travaillé" par l'auteur et il n'y a pas de manichéisme. Wilhem Strorm peut parfois apparaitre naïf mais il s'avère qu'il est simplement humaniste. Car c'est là le véritable propos de Deon Meyer: la foi en l'humanité. En ce terrible week-end du 16 octobre (où un de mes collègues d'histoire-géo a été sauvagement assassiné), j'ai lu les 50 dernières pages et c'est sans doute la seule chose qui ait su mettre un peu de baume sur ma peine immense.
L'année du Lion, bien que présentée comme un roman pour adultes, trouverait - je pense - parfaitement sa place dans le rayon Jeunes adultes car, sous l'aspect d'un roman initiatique, c'est un petit traité de philosophie "pour les nuls". A lire dès 13 ans.
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La lecture de ce livre a été quelque peu "glaçante » en ce contexte d'épidémie de covid-19 planétaire…
La fièvre, sorte de coronavirus mortel, a décimé 90 % de la population mondiale.
Ici et là, des survivants. On s'organise, certains se regroupent, d'autres pillent, certains agressent, … dans un environnement devenu peu accueillant : fuite de centrales nucléaires, hordes d'animaux sauvages ou retournant à l'état sauvage (chiens).
Willem Storm, et son fils Nico, font partis des survivants. Willem, optimiste invétéré sur les capacités positives de l'homme, veut surmonter le chaos d'après la fièvre et refonder une société, une démocratie pour son fils et son avenir. Il va choisir avec minutie le lieu, près d'un barrage, pour l'électricité, avec des terres agricoles, pour la culture, sur une ancienne ville, pour les fondations, etc. Ce sera Amanzi.
Dès le début, le narrateur, Nico Storm, nous dévoile la chute du livre : le meurtre de son père, sa narration va poser les évènements qui y ont conduit et ceux qui en ont découlés. Mais tout cela est un prétexte pour nous raconter la naissance d'une nouvelle société, les relations les uns avec les autres, les balbutiements d'une démocratie, la confrontation avec la religion, l'organisation de la défense de la ville face aux menaces extérieures, etc. En parallèle, on suit les relations père / fils, alors que le fils est en pleine adolescence dans le mode : je t'aime / je te déteste.
Ce livre d'anticipation est foncièrement un livre de sociologie.
L'auteur a un vrai talent de conteur, j'ai dévoré les quelques 700 pages de cet ouvrage où le dénouement m'a cueillie, surprise, glaçée et enlevée.
Un livre à découvrir sans aucun doute.
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Excellent roman qui est bien plus qu'un simple polar avec une histoire de vengeance, comme pourrait le laisser entendre le fait que ce livre soit édité dans la collection Points Policier et la quatrième de couverture. Quarante ans après, le narrateur, Nico Storm, regroupe ses souvenirs, les notes de son père, les témoignages, pour raconter les évènements qu'il a vécu adolescent avec son père lors de du chaos qui a régné après qu'une effroyable et terrible épidémie a décimée la quasi totalité de l'humanité. Les survivants se regroupent, s"organisent, des micro sociétés apparaissent avec les thèmes inhérents à toute organisation humaine, la démocratie, la représentativité, le pouvoir, la sécurité, la possession, le vivre ensemble. Qu'est-ce qui va unir une communauté, donner un sens à leur vie, ce qui sera leur point commun. Toute ces réflexions sont amenées avec beaucoup de justesse. La lecture est captivante, les rebondissements s'enchaînent et la chute du roman est absolument inattendue.
Un très beau roman dystopique conservant un regard optimiste sur l'humanité, l'homme et sa capacité C'est aussi une très belle manière de réfléchir à des concepts philosophique et politique tel que le malthusianisme, la démocratie. Questions qui se posent à nous aujourd'hui, fasse au dérèglement climatique et à la catastrophe écologique qui s'annonce.
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Une pandémie frappe le monde entier, avec une fièvre qui se transmet à la vitesse de l'éclair et élimine 95% des humains de la surface de la terre en moins d'un an. Nicolas Storm fait partie des survivants, avec son père, Willem. Tous deux sont sur les routes à bord d'un camion. Et un jour, ils s'installent dans un village dont les habitants ont disparu, et Willem décide de fonder une communauté, Amanzi, où chacun pourrait vivre en paix et en ayant de la nourriture. Commence alors une nouvelle vie, mais où les dangers sont toujours présents.

Voici un titre que j'ai emprunté à la médiathèque, suite à l'avis de Sylviedoc, sur Babelio, dont la chronique m'avait donné envie de lire ce roman.

Il se présente sous la forme de mémoires, écrits bien des années plus tard, par un Nicolas Storm devenu adulte, avec un recul sur les événements qui se sont déroulés lors de son adolescence, entre ses 13 et 17 ans.

On sait dès le début que Willem, le père de Nicolas, va être assassiné, et on formule des hypothèses au fur et à mesure de la lecture, mais bien sûr, à la fin, tout est totalement différent de ce qu'on aurait pu imaginer, et va nous étonner.

Mais le récit n'est pas seulement une quête du potentiel assassin, c'est surtout l'histoire d'un adolescent, qui veut trouver sa place, en veut à son père car il l'estime parfois trop doux et pas assez courageux, qui tombe amoureux, essaie de se faire remarquer, et qui va découvrir un mentor en la personne de Domingo, le deuxième arrivant de leur communauté, qui va le former en tant que soldat, et va lui transmettre sa philosophie de la vie.

C'est aussi une aventure qui nous emporte dans un futur (proche ? ) possible, et qui nous montre une humanité mêlant à la fois le bien et le mal.

La situation de départ avec une fièvre qui décime tout le monde, venant d'un coronavirus, est criante de vérité, alors que ce roman a été écrit en 2017. On voit une société qui se délite rapidement, où les morts sont nombreux, et où les rares survivant essaient de reprendre pied dans un monde totalement changé. Certains vont se regrouper pour faire du trafic, voler, tuer, d'autres vont essayer de construire un monde nouveau.

J'ai apprécié l'écriture fluide de l'auteur, ma découverte de l'Afrique du Sud, et surtout la personnalité des différents personnages, comme Nico, qui écrit avec une vision d'adulte sur les événements, et montrant que l'adolescence est une période de rébellion, où on cherche ses repères en dehors de la famille, pafois égoïstement et qu'on ne comprend qu'après coup ses parents, quand on a soi-même mûri et vécu. On croise aussi les témoignages de différents personnages qui nous touchent, comme Mélinda, enlevée par des hommes, Hennie As, le pilote, Birdie l'ingénieure, ou le petit Okkie, orphelin.

Un roman passionnant, mêlant vision du futur, réflexion sur le monde et l'humanité et mystère. A lire !
Lien : https://docbird.over-blog.co..
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