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4,3

sur 931 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Roman post apocalyptique
95% de l'humanité a été décimée par un mystérieux virus.
Deon Meyer nous embarque avec les 5% restant en en particulier un père et son fils Willem et Nico Storm.
Le père est un scientifique et se lance dans la création d'une communauté de survivants dans une vallée reculée où il y a un centrale hydraulique (arrêtée faute de personnel). Ce « village » en Afrique du Sud se nomme Amanzi (pour eau) on y retrouve des blancs, des noirs, des métis, le virus a décimé tout le monde dans les mêmes proportions.
Nico, 11 ans au moment de la pandémie, a 14 ans au début du roman, 18 à la fin…
Le monde est détruit mais cela n'empêche pas les conflits de génération entre le père et le fils
J'ai beaucoup aimé ce roman tant pour les deux principaux protagonistes que pour la multitude de personnages secondaires qui prennent la parole à tour de rôle : Hennie, le pilote d'avion, Okkie un petit garçon de 4 ans, Sofia une ado du même âge que Nico…
La fin est très surprenante, un roman très réussi
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Willem Storm et son fils Nico ont échappé au coronavirus, celui des chauve-souris, le nôtre. Apparemment immunisés, ils survivent dans un monde vidé d'une bonne partie de ses habitants. Très vite, ils se rendent compte qu'ils ne s'en sortiront pas seuls dans un environnement devenu terriblement hostile.
Alors ils fondent une colonie, Amanzi.
Willem, le père a voulu laisser une trace de cette fondation et le roman en est l'histoire.
C'est Nico qui la raconte. Son récit est entrecoupé des témoignages d'autres survivants, ce qui permet de faire évoluer le suspens.
Deon Meyer y aborde toutes les problématiques liées à l'existence des groupes humains: le conflit des générations, les valeurs morales, la religion, la place des femmes, la politique, les impératifs militaires, le partage, le racisme,...
J'ai dévoré ce livre.
Je me suis identifiée à Willem pour son indescriptible foi en la nature humaine. Je me suis glissée dans la peau de Nico, jeune gamin de 13 ans au debut du récit, devenu ado arrogant, transformé en adulte raisonnable, capable de reconnaître ses erreurs.
Je suis tombée sous le charme du ténébreux Domingo qui cache des secrets peu avouables derrière ses lunettes noires.
Je me suis enflammée au moment du départ du pasteur Nkosi Sebego que j'ai considéré comme un traître.
Mais la nature humaine est beaucoup plus nuancée...
J'aurais tellement voulu lire ce livre à sa sortie en 2016.
Pouvoir me dire: ce type est fou d'inventer une histoire aussi farfelue. Sérieusement, un virus qui décimerait plus de 90 % de la population mondiale! Quelle bonne blague!
Laissez-moi rire doucement avec cette fable....
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J'ai adoré ce livre. Je regrette que ma liste des livres à emporter sur une île déserte soit complète sinon ce roman y figurerait sans conteste!

J'ai aimé l'histoire mais aussi le style et le rythme. Et la chute inattendue.

Le livre nous conte la fabuleuse histoire d'une humanité post apocalyptique au travers des yeux d'un adolescent. 95% de humains succombent à une fièvre. Certains des survivants vont essayer de reconstruire une société en évitant les écueils du passé. D'autres vont se contenter de piller et voler. Qui saura le mieux s'adapter à ce nouveau monde ?

Roman à conseiller à tous ceux qui croit en l'avenir de l'humanité, mais aussi aux autres. Chacun s'y retrouvera.
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Deon Meyer est connu pour ses romans policiers qui se déroulent dans l'Afrique du Sud post-apartheid. L'année du lion échappe au genre policier pour nous proposer une fiction entre anticipation et dystopie. J'ai commencé ce livre sans rien connaître de son sujet et j'ai été immédiatement happée par l'histoire. Je ne l'ai lâché qu'à regret, la dernière page tournée, tant il m'avait plongée dans un monde aussi déroutant qu'envoûtant.
le narrateur, Nico, a treize ans quand une épidémie de fièvre hémorragique décime la population mondiale. Il fait partie des rares survivants avec son père, Willem Storm. Ce dernier décide de réunir les personnes de bonne volonté pour fonder une nouvelle société, démocratique, respectueuse des droits et libertés. Ce sera Amanzi, le refuge de ceux qui fuient le chaos et la violence après l'effondrement de l'ancien monde. Aidé de Nero Dlamini, un psychologue, du pasteur Nkosi Sebego, du pilote d'avion Hennie As, de la physicienne Birdie Canary, Willem s'efforce d'offrir aux arrivants de plus en plus nombreux un lieu sûr, du travail et une organisation politique et sociale. Cependant rien ne serait possible sans les forces de sécurité mises en place par le mystérieux Domingo dont le sang-froid et l'impassibilité suscitent autant d'admiration que d'interrogations.
Nous suivons pas à pas la naissance d'Amanzi, ses difficultés, ses victoires sur la famine et les rigueurs du climat. Nous frémissons à chacune des attaques de la KTM, redoutable bande de pillards. Nous la voyons, cette communauté, se bâtir peu à peu, chanceler, rebondir, sans cesse confrontée à de nouveaux défis. Tandis que Nico grandit en s'éloignant peu à peu de son père, fasciné par le modèle de bravoure et de lucidité qu'il voit en Domingo, de sombres nuées s'accumulent au-dessus du rêve démocratique de Willem Storm.
Deon Meyer ne se contente pas de nous conter une histoire haletante, il nous donne à réfléchir. Que faisons-nous pour préserver notre environnement ? Qu'est-ce que gouverner ? Jusqu'où aller pour protéger une communauté ? Quel usage peut-on faire de la violence ? Quelle place donner aux croyances de chacun ? Toutes ces questions émergent au fil du récit et lui donnent une grande partie de son intérêt. La seule restriction que je formulerais concerne le twist final qui, selon moi, détourne le récit au profit d'une explication qui ne s'imposait pas.
L'auteur fait ici encore la preuve qu'il est un écrivain tout autant qu'un brillant maître du suspense. Il nous livre avec force sa conviction en la démocratie, seul moyen de respecter les différences de chacun, ce qui en fait sa force et sa fragilité.
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Que dire ? Ce livre, écrit en 2016, est au départ une histoire d'anticipation, basée sur une idée saugrenue : une grande partie de l'humanité anéantie par un coronavirus. Très étonnant, non ? Bon, avec ma critique, j'arrive un peu après la bataille.

Il n'y a pas que cette brillante idée. le récit porte sur un groupe d'individus qui tente de survivre, et qui s'organise pour y arriver. Il y a tous les ingrédients d'un très bon roman.

C'est très éloigné des polars de Deon Meyer mais c'est un très très bon livre.
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Très apocalyptique et incroyablement plausible .Du grand Art .On se projette tellement facilement dans l'univers du roman qu'il se pourrait que ce soit vraiment ça que nous sommes en train de vivre.
Fantastique écrivain ,Deon Mayer .Il ne vous reste plus qu'à le lire pour vous en convaincre.
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- Vous sentez-vous différente ?
- Ni plus ni moins que mes congénères. J'imagine que chaque être humain pense être unique. Jusqu'à ce qu'il réalise qu'il ne représente que quelques atomes dans une multitude.
- Alors pourquoi avoir choisi un tel récit ? Ne trouvez-vous pas que l'instant s'y prêtait mal ? Des gens souffrent et meurent par millier, une crise économique mondiale s'installe...quel est l'intérêt de lire un roman post-apocalyptique qui ne laisse survivre qu'une infime portion de l'humanité ?
- Et si justement l'instant était parfait pour ce genre de roman ? Si justement il faisait prendre conscience de ce que nous sommes et surtout de ce que nous pourrions être ? S'il apportait presque un sentiment de soulagement ? Ne vous êtes-vous jamais rassuré avec des destins pires que le vôtre ?
- Nous savons tous que ce sentiment est éphémère et que l'être humain est un individualiste qui pense à court terme mais j'essaie de comprendre quel plaisir un virus imaginaire a pu vous apporter alors que la planète en combat un tout à fait réel. Peut-être serait-il plus judicieux de lire la presse...
- La presse ? Être assommé d'informations contradictoires qui ne font qu'apporter anxiété et angoisse ? Les réseaux sociaux aussi tant que nous y sommes...ce ramassis d'informations ou le vrai se mêle au faux sans qu'il soit possible de les différencier. Non...je préfère de loin m'évader ailleurs, quand bien même ce soit dans un roman qui me rappelle à la réalité.
- Que vous a-t-il apporté de si particulier ?
- de la beauté d'âme. de vraies valeurs. de la force. de la violence propre aux vivants. de la solitude et de l'amour aussi. Des choses vraies... loin de cette superficialité dans laquelle nous vivons.
- Je vous trouve bien dure, presque amère.
- Simplement réaliste. Je me demande parfois si nous appartenons tous à la même espèce.
- Ce roman vous a visiblement troublée...
- Oui. de bien des façons. Les récits post-apocalyptiques me rendent souvent tourmentée.
- Cela veut-il dire que celui-ci était particulier?
- Oui, sans doute un des meilleurs que j'ai pu découvrir.
- Pouvez-vous développer ?
- Non, vous n'avez qu'à le lire.

Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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L'année du lion est un roman sud-africain post-apocalypse traité comme un polar. Dans ce roman, c'est un virus qui a décimé 95% de l'humanité et on suit l'évolution d'une communauté nommée Amanzi construite pour survivre à l'après catastrophe.
Les romans post-apocalypse sont nombreux dans la littérature mais, pour moi, l'originalité de celui-ci tient en plusieurs points : d'abord, Deon Meyer s'affranchit assez vite du problème de la survie de l'espèce en imaginant une communauté où il y a suffisamment d'hommes et de femmes. Il se concentre plutôt sur la capacité à conserver les acquis pré-apocalypse dans tous les domaines : social (ex : éducation des enfants), politique (ex : organisation d'élection), technique (ex : l'électricité) et à se débarrasser des plaies de notre société actuelle (racisme, corruption, etc.). Ce qui est vraiment intéressant, c'est que le livre ne se déroule pas seulement sur un ou deux ans mais sur toute une génération et l'évolution est vraiment bien rendu. La seconde originalité tient dans le traitement en mode polar. C'est le fils du créateur de la communauté d'Amanzi qui raconte l'histoire en mode « flashback » et en annonçant dès le départ qu'à un certain moment de l'évolution de la communauté, il y a eu un meurtre (pendant l'Année du Lion).
Il y a donc ici des personnages attachants, du suspens, du dépaysement et beaucoup de matière à réflexion. Vraiment un très bon bouquin.
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L'Année du Lion est à la fois un roman d'anticipation, un polar et par certains côtés, un roman que je qualifierai d'historique.

Nico Storm, maintenant dans la quarantaine, nous raconte comment, alors que la Fièvre à décimé plus de 80% de la population mondiale quand il était enfant, il a, avec son père, recréé une nouvelle civilisation au fin fond de l'Afrique du Sud.

Un roman d'anticipation donc, par essence même. Nous ne savons pas à quelle époque nous nous trouvons mais pas très loin de la nôtre. Dans cette nouvelle tranche historique, le peuple d'Amanzi, communauté devenue ville créée de toute pièce par Nico et son père Willem, a décidé de renommer les années par les noms des animaux qui ont créé l'événement, année après année. le récit commence à l'année du Chien et se terminera la fameuse année du Lion.

Un roman historique pour moi, même s'il narre une tranche d'histoire fictive. En effet, Deon Meyer nous raconte par le menu comment une nouvelle civilisation peut émerger et se développer. Bien entendu, certains éléments propres à notre civilisation moderne persistent, comme le carburant ou encore l'électricité. Mais de deux individus, Nico et son père, on passera à 6000 en quelques années. Il faudra donc trouver un moyen de piloter cette masse d'être humain, produire des ressources, créer une "monnaie" quand le nombre critique de membres sera dépassé et ne pourra plus de contenter du troc, organiser la défense de la cité... Et pour moi, c'est là que réside le plus gros intérêt du roman. C'est fascinant de voir comment Deon Meyer parvient à nous faire croire à ce renouveau très réaliste. On assiste à la création de la Rome Moderne. L'auteur a mis quatre ans à rédiger cette brique parce qu'il s'est très longuement documenté sur tous les aspects abordés dans son roman. Une bibliographie très fournie en fin d'ouvrage atteste du sérieux de sa démarche.

Un polar enfin car comme l'annonce le quatrième de couverture, l'année du Lion, Willem Storm sera assassiné et son fils Nico s'est juré de retrouver ses assassins et de le venger. Mais c'est à la toute fin que l'entièreté du récit trouve un nouvel éclairage et que la dimension polar, finalement très peu présente dans les 600 premières pages, prend tout son sens.

Deon Meyer nous livre donc avec l'Année du Lion un très très bon roman qui ravira aussi bien les amateurs de dystopies, que les historiens dans l'âme, les férus d'aventure ou les adeptes de scènes de combat.
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95 % de la population mondiale tuée par un coronavirus qui présente de singulières similitudes avec celui qui nous confine, une planète vidée de ses habitants, dont les ressources agricoles ou économiques se sont figées, mais peuvent, au gré de la volonté, des besoins et des compétences des survivants, être modestement relancées, voilà la trame de L'année du lion, sous-titrée « Les mémoires de Nicolas Storm sur l'enquête de l'assassinat de son père » rédigés alors qu'il est âgé de 47 ans. Il rappelle en préambule aux lecteurs que l'objectivité étant une illusion et la nostalgie la grande séductrice de tout mémorialiste, son récit se contente d'être le plus honnête possible sans prétendre à l'impartialité. Il précise également que «Nous nous souvenons le mieux des moments de peur, de perte et d'humiliation ».


Bienvenue dans le monde d'après.. Au début du récit, Nico a 13 ans. Son père Willem et lui sillonnent le chaos post-apocalyptique à bord d'un engin bourré de tout ce qu'ils ont pu trouver pour survivre, aliments, eau, essence, livres et surtout armes... qui s'avèrent d'abord bien utiles pour se défendre contre des hordes de chiens rendues à la vie sauvage puis plus tard contre d'autres hordes, humaines mais non moins sanguinaires. Car là où le coronavirus s'est arrêté, Darwin a pris le relais. Nico comprend très vite que s'il ne tire pas le premier, il meurt, et devient un expert de la gâchette. Willem est quant à lui un utopiste, un doux-dingue-rêveur qui croit en un nouveau commencement pour les braves gens, et c'est ainsi que naît Amanzi qui signifie « eau » en zoulou et en xhosa. La communauté est fondée sur la justice, la sagesse, la modération et le courage... La vie s'organise à mesure que la population grandit. Bientôt, il faut voter, choisir entre démocratie ou dictature bienveillante qui a de nombreux adeptes. Bientôt, il faut élaborer une stratégie défensive puis offensive, face aux menaces extérieures qui entraînent de nombreuses guerres, transformant une grande partie du roman en traité militaire.


Je ne peux entrer dans le détail des innombrables rebondissements de ce roman riche, intelligent, agitateur de réflexions sur la politique, la vie en communauté, la liberté, la violence et l'égalité entre toutes et tous. L'égalité entre toutes et tous, quel beau message de la part d'un auteur sud-africain... L'année du lion a été pour moi une lecture sidérante, précurseur en 2016 de ce qui s'est passé si peu de temps après sa parution.
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