La Fièvre, une épidémie qui a frappé le monde entier, pays riches comme pays pauvres, a entraîné la mort de 90 % des humains ...
Dans les années qui ont suivi la Fièvre, en Afrique du Sud, Nico Storm, marche avec son père Wilhelm à la recherche d'un endroit où se poser pour démarrer une nouvelle vie.
Après des mois d'errances, à se nourrir de conserves trouvées dans des maisons abandonnées, dans des supermarchés ayant échappé aux ravageurs et aux bandes armées, ils arrivent près d'un barrage hydroélectrique, en hauteur, à l'abri d'une gorge étroite, un endroit stratégique pour repérer toute invasion maléfique.
Ils feront venir d'autres colons, créeront une petite ville prospère dotée de toutes les ressources permettant la vie en autarcie : un ingénieur électrique leur redonnera la lumière, ils domestiqueront poules et moutons et sauront se protéger des bêtes féroces, une milice armée les protégera des prédateurs animaux et humains ...
Car l'homme n'est qu'un animal parmi les autres, un animal social, mais un animal tout de même dont les bas instincts peuvent ré-émerger à la moindre crise ...
Un roman qui fait penser à '
La route' de
Cormac Mc Carthy, mais sans sa désespérance, ou à 'Station Eleven' d'Emily StJohn Mandel mais dans une vision plus communautaire qu'individuelle
Un roman qui traite de l'amour d'un père pour son fils, un roman d'apprentissage
Un excellent roman qui démontre que
Deon Meyer est un vrai conteur qui ici dépasse le cadre strict des romans policiers auxquels il nous avait habitués ...
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