AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 931 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce livre m'a été prêtée par une amie, et qu'est ce que je l'en remercie ! Je l'ai dévoré.

A la fois beau et dérangeant, il évoque l'histoire d'un père et son fils qui cherchent à survivre sur un continent décimé par une maladie. Arriveront ils à recréer une communauté et reconstruire les technologies sociologiques, militaires et techniques du monde d'avant ? La chute est imprévue et bien amenée.

J'ai par hasard lu ce livre en pleine période du covid... Certaines similitudes font sacrément réfléchir !

Je conseille définitivement cette petite pépite :)
Commenter  J’apprécie          70
Ouvrage visionnaire, passionnant, que j'ai eu du mal à lâcher la nuit histoire d'emmagasiner tout de même quelques heures de sommeil.

Les personnages principaux sont attachants. L'humanité y est décrite dans toute l'étendue de sa vulnérabilité et ses vicissitudes, mais aussi dans toute son ingéniosité.

Je retrouve l'impitoyable talent d'écriture de Deon Meyer, devenu avec le temps mon auteur contemporain préféré. J'ai lu tous ses romans publiés en langue française à ce jour et attends le suivant avec impatience.
Commenter  J’apprécie          71
Commençons par le commencement : j'ai adoré.
Pourquoi ?
1) écrire en 2016 sur un coronavirus qui décime 95% de la population mondiale, c'est alléchant.
2) la reconstruction du monde d'après ou comment répondre à la pyramide de besoins ( se nourrir , se défendre, s'aimer, s'éduquer ... est bien traité au travers de la communauté qui se structure
3) les sujets de la gouvernance , de la religion, de l'immigration avec l'arrivée de groupes humains avec des règles et des valeurs différentes sont aussi abordés intelligemment.
4) de l'action mais pas trop qui rend le livre dynamique et donnant envie de tourner les pages.
5) une construction intéressante qui permet de bien être à la place de nombreux personnages.
6) une écriture simple mais très honnête.
7) 75 dernières pages que je ne dévoilerais pas qui sont quand même pas mal...
En fait mon seul bémol est sur la révélation de la mort du père dès le début ce qui gâche un peu le plaisir de la découverte même si cela, je le comprends, permet un angle différent de la narration... quoi que .










Commenter  J’apprécie          70
Ca fait du bien ces livres qui vous aspirent dans une frénésie de lecture et vous font oublier les écrans. J ai été passionné comme pas assez souvent par ce livre. c'est très bien ficelé au niveau action et en plus il y a une habileté global au niveau scénario enchevêtrement des personnages avec chacun plusieurs niveaux de lecture, une vision bien grise personne n est qu'un gentil tout le monde a sa croix. Un régal.
Commenter  J’apprécie          70
Deon MEYER est un auteur que j'affectionne tout particulièrement depuis ma lecture de “L'âme du chasseur” , et bien sûr pour la série “Benny Griessel”, tant pour ses scénarios toujours bien ficelés, que pour l'humanité de ses personnages.
Avec « L'année du lion », on sort du cadre classique de l'Afrique du Sud contemporaine pour se trouver projetés de façon très réaliste au même endroit, mais après qu'un coronavirus ait anéanti 95% de la population mondiale …
Dans le contexte actuel, la mise en abyme est assez troublante ; d'autant plus que ce livre a été publié pour la première fois en 2016. Au-delà de cela, et de l'histoire personnelle captivante du héros Nico Storm et de son père, l'originalité du livre réside dans les différentes approches que les protagonistes adoptent pour survivre, s'organiser, se reconstruire, bâtir de nouvelles sociétés …
Comme on peut s'y attendre, le chaos régnant après que « La Fièvre » (le fameux virus) ait fini de moissonner des vies (l'histoire débute au moment où l'épidémie a pris fin) encourage les comportements extrêmes de certains, alors que d'autres tirent les leçons du passé et tentent d'éviter de renouveler les mêmes erreurs.
Vous l'aurez deviné, j'ai adoré ! J'ai acheté ce livre bien avant la pandémie actuelle, puis je l'ai mis de côté, un peu comme on garde une bonne bouteille dans l'attente d'une occasion à sa hauteur… Et puis, je l'ai retrouvé cet été, en ayant presque oublié le pitch, et ne l'ai lâché qu'une fois achevé. Les aspects techniques sont très bien documentés, le scénario et les situations réalistes, et les personnages denses à souhait. Deon MEYER a su adapter son art à un genre différent de son terrain de jeu habituel (le policier); c'est sans nul doute le meilleur livre que j'ai lu cette année.
Commenter  J’apprécie          72
Il arrive parfois que certains grands auteurs de polars, qui nous régalent avec leurs héros récurrents, s'essaient à des oeuvres hors–série ou à des romans d'un autre genre. J'avoue avoir parfois été un peu déçu. Qu'en est–il lorsque Deon Meyer délaisse Benny Griessel, Mat Joubert etc… et le genre polar, pour une incursion dans le roman d'anticipation post–apocalyptique ? C'est une réussite digne du chef–d'oeuvre ! L'Année du Lion est une pure merveille !
En plus, le lire en ce moment est un fabuleux clin d'oeil. Imaginez un peu : un coronavirus, provenant d'une chauve–souris, infecte le monde entier et tue 95 % de la population humaine. Tout cela écrit en 2016 ! Pour ma part, la coïncidence de l'épidémie actuelle de coronavirus est fortuite car, en prenant le roman, je ne savais pas de quoi il traitait. Heureusement, les similitudes entre fiction et réalité s'arrêtent là.
Deon Meyer décrit une société violente où les hommes sont revenus à l'état d'animaux, luttant pour leur survie. Mais ce n'est pas un simple roman de plus du genre. Il y a bien plus dans L'année du Lion, qui oscille sans cesse entre des visions de l'humanité remplie d'espérance ou de noirceur. le père du narrateur construit une nouvelle société où la communauté est plus forte que l'individualisme. Sont développées toutes les valeurs et les qualités positives de l'homme : l'entraide, la solidarité, l'amitié, l'amour, mais aussi l'ingéniosité qui a permis à notre espèce de progresser. Mais, l'autre revers de la médaille humaine est les extrémités auxquelles l'instinct de survie pousse certains. Vols, viols, meurtres… Hormis ces personnes redoutables, les survivants doivent aussi composer avec de féroces meutes de chiens errants, rendus à la vie sauvage, une fois la civilisation humaine effondrée. L'auteur fait le parallèle entre ces hordes canines et les bandes de motards, qui pillent et tuent. Il fait dire à l'un de ses personnages, qu'homme et chien sont semblables. Une fois le vernis de la vie en société et de la civilisation a disparu, les deux redeviennent des animaux sauvages qui suivent leur instinct. C'est le contraire que veut démontrer le fondateur de la communauté d'Amanzi, en exploitant le meilleur de l'humanité. Mais, très vite, des dissensions apparaissent, qui entraînent des scissions. On voit aussi comment certains bonimenteurs profitent de la faiblesse psychologique des gens, dans cette condition de survie, pour s'ériger en faux prophète.
Outre l'histoire de cette communauté, le roman s'apparente de loin au polar car on apprend, dès la première page, que le fondateur d'Amanzi a été assassiné et que son fils, qui écrit plusieurs décennies plus tard, en guise de témoignage, est bien disposé à le venger la mémoire de son père.
La fin est très inattendue, tant sur l'identité des meurtriers, que sur la véritable origine du virus assassin… de quoi alimenter les âmes tourmentées des complotistes de tout poil.
Du fait de la pandémie actuelle, on a sorti Deon Meyer de son confinement près du Cap, pour l'interviewer à propos de l'aspect prophétique de L'année du Lion. L'auteur a déclaré qu'il avait pris beaucoup de plaisir à écrire ce roman, dont l'élaboration a pris 4 ans et qu'il avait, un temps, songé à continuer dans ce genre littéraire, mais que la situation actuelle l'amenait à abandonner ce projet… tout en affirmant que le confinement est un excellent contexte pour situer une nouvelle enquête policière.

Lien : http://www.polardesglaces.com/
Commenter  J’apprécie          70
J'avoue que le terme "post-apocalyptique" m'a fait hésiter un peu. Mais pas longtemps, car Deon Meyer est un auteur que je lis depuis "Le pic du diable", son premier Benny Griessel.
Changement complet de programme pour ce roman paru en 2017, qui raconte la vie après une pandémie mondiale, tiens, tiens...
Bon, celle-ci, simplement nommée "La Fièvre", a décimé 90% de la population mondiale. On suit les aventures d'un garçon de 13 ans, principal narrateur, et de son père qui meurt à la fin.
Ça va, ce n'est pas un spoiler, il suffit de lire la première phrase: "Je veux te raconter comment on a assassiné mon père".
Plus de 600 pages d'un récit captivant, à la fois road-movie, récit de guerre, thriller, affaire de famille, roman politique, le tout raconté par de nombreux narrateurs amenant à bon escient des points de vue différents.
Pas une minute d'ennui, pas une longueur (un exploit vu l'épaisseur du pavé), mais une histoire qui se déroule à différents rythmes, en nous surprenant à multiples reprises jusqu'au dénouement... déroutant.
Bref, mon livre de l'année, même si nous ne sommes qu'en mars !
Commenter  J’apprécie          61
Lecture passionnante, mais difficile s'il en fut. En effet, ce roman, écrit en 2016, est le premier où je vois apparaitre le mot "coronavirus". le plus troublant étant que l'enchainement des faits décrits est parfaitement réaliste et vraisemblable. Glaçant, en ces temps de pandémie de covid, car cette lecture du soir ne m'éloignait guère de mes préoccupations quotidiennes, mais j'en ai savouré chaque mot, j'ai frémi à chaque aventure de chacun de ces personnages ô combien attachants. Et beaucoup pensé à La route ainsi qu'à Malevil, aux thèmes similaires, et eux aussi de grands romans, non : de TRÈS grands romans.
Comme celui-ci, sans doute le plus ambitieux, et le meilleur de Deon Meyer.
Commenter  J’apprécie          60
Formidable roman d'aventure.
Formidable roman post-apocalyptique (post-apo pour les initiés :)), surtout en ce moment...
Un vrai plaisir de lecture.
Mais pas que...
L'adage "l'enfer est pavé de bonnes intentions" m'a toujours paru très juste, la fin de "L'année du lion", surprenante, le confirme.
Lu après les excellents "La route" et "Et toujours les forêts", sur le même thème.
Commenter  J’apprécie          60
Avec Station Eleven voici donc la dystopie de référence : le monde post-apocalyptique décrit ici a été décimé par....un coronavirus !!!
On adore Deon Meyer qui, au meilleur de sa forme, délaisse notre héros récurrent préféré ( Benny Griessel!) pour un récit sombre et ardent. Un récit sur la nature humaine bien sûr qui colle d'habitude nous balade en Afsud. J'ai beaucoup aimé ce nouveau registre et peut-être qu'au fond l'apocalypse ne n'est pas si terrible. En attendant la Fièvre nous guette, tous.
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (1939) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "13 heures" de Deon Meyer.

Quel objet tient Alexandra dans sa main quand elle se réveille dans la bibliothèque de Brownlow Street ?

un livre
un couteau
un pistolet

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : 13 Heures de Deon MeyerCréer un quiz sur ce livre

{* *}