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4,3

sur 941 notes
Mais quelle grosse surprise !!!

J'avais repéré ce livre grâce aux affiches promotionnelles du métro, il faut dire qu'il y en avait placardé un peu partout. Et je l'ai tout simplement dévoré. Des soirées qui n'en finissaient pas, nuits blanches en perspective, et que je me couche à deux heures du matin, et que je lise encore dix pages, allez, non, vingt...

Ce roman m'a happée comme jamais, et j'avoue que cela faisait longtemps que je n'avais pas rencontré cette sensation. L'histoire est super intéressante. On est dans un monde post-apocalyptique dû à un virus nommé La fièvre qui a tué plus des trois quarts des humains. L'histoire se passe en Afrique du Sud et j'ai adoré découvrir la mixité dont regorge le peuple sud-africain. L'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la fin, même si j'ai deviné l'un des gros dénouements à quelques pages du final, le récit en reste très haletant. On a le droit à de superbes scènes d'action, et j'avoue avoir stressé plus d'une fois pour certains personnages.

Et les personnages ? Parlons-en ! Ils sont génialissimes, ils ne sont pas stéréotypés, oscillent toujours dans des nuances de gris, ils sont attachants, détestables. Ils m'ont fait vivre de sacrés aventures et j'en regrette certains. Certaines relations sont très belles, je pense notamment à celle du père et du fils qu'on voit très proches au début et qui s'éloignent petit à petit tout en s'aimant toujours autant. On voit la complexité des relations parents-enfants.

Puis, on voit la nature humaine, sa cruauté, sa bonté, ce qu'il y a de pire comme ce qu'il y a de meilleur. On rencontre des "animaux", des êtres humains qui ne sont pas humains, qui ne sont pas non plus des animaux, qui ne sont rien hormis des êtres voulant blesser, nuir et semer le chaos, qui sont juste en vie pour le plaisir de détruire.

Ce roman sous la forme d'un roman d'anticipation et d'un roman policier nous offre aussi une belle leçon d'humanisme, il nous montre de quoi l'homme est capable quand il vit en communauté et avance dans la même direction sans animosité, sans extrémisme mais juste en paix. Et c'est aussi un superbe roman écologique.

Ces personnages vont me manquer ! J'ai eu une petite boule à la gorge en en quittant certains.
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Le monde ne tient plus qu'à un fil ; fil ténu que l'aveuglement des hommes risque de couper irrémédiablement.

Deon Meyer, l'un des grands noms du polar international, s'est lancé dans un autre challenge. Raconter une récit post-apocalyptique, après qu'un virus extrêmement virulent ait décimé 95 % de la population. L'année du lion est l'histoire des premières années post virus, à travers le destin de quelques personnes en Afrique du Sud. Des contrées que l'auteur connaît bien, puisqu'il y est né et qu'il écrit dans sa langue d'origine (excellente double traduction de l'afrikaans et de l'anglais par Catherine du Toit et Marie-Caroline Aubert).

Il fallait oser sortir ainsi de sa zone de confort et proposer un univers totalement différent de celui dans lequel on a l'habitude de le trouver. Deon Meyer le dit lui-même, cette historie l'a obsédé pendant cinq ans. Il est certain qu'elle obsédera aussi nombre de lecteurs, tant la puissance de ce récit le classe dans les inoubliables. Rien que ça, oui.

L'année du lion semble être un récit vespéral, qui débute au crépuscule de l'humanité. Mais il est tellement plus que ça… Certains l'ont comparé à La route de Cormac McCarthy (The Times, par exemple, c'est inscrit sur la quatrième de couverture). Si les premières pages peuvent effectivement faire penser à ce roman, il est pourtant son antithèse, à mon sens. Oui, la relation filiale est un des coeurs de ce livre, mais là où La route était un roman emprunt de solitude, L'année du lion met la collaboration et les échanges au centre de tout.

Afrique, berceau de l'humanité. Et qui en devient le tombeau, le virus en étant originaire. C'est l'histoire d'hommes et de femmes qui se regroupent pour survivre, par volonté ou par hasard. Difficile d'utiliser le mot de colonie, quand on sait qu'elle se déroule en Afrique du Sud, mot trop connoté. Mais on peut parler de communauté.

Un monde qui s'écroule en quelques semaines, et régresse d'un coup. Un monde de peurs, de souffrances. Mais qui cherche aussi à se créer une nouvelle identité. L'homme est-il capable de travailler en symbiose pour se relever ?

Ce qui se déroule tout au long de ces pages est parfois terriblement violent. Mais d'une humanité folle. Même si on a droit à des gangs de pilleurs, on est tout de même assez loin de l'ambiance Mad Max.

Un des points prégnants de ce roman est son étonnant coté optimiste. Face au cataclysme et à la difficulté de survivre au quotidien, l'auteur a voulu focaliser son propos sur la volonté de quelques hommes de s'en sortir par le haut, malgré leurs différences et leurs divergences. Rien de manichéen pour autant, la haine et la brutalité font partie du quotidien. Et rien ne dit que ces bonnes intentions ne resteront pas lettre morte. D'ailleurs, dès les premières pages, l'écrivain annonce la mort d'un des personnages centraux. L'homme est un animal, social parfois.

Deon Meyer a un sens de l'intrigue hors norme. A coups de chapitres courts, il a construit une intrigue riche et pleine de surprises. le mélange de types de narration rend le tout particulièrement dynamique. Une aventure humaine énergique, qui mélange passage guerrier, réflexions sociétales et philosophiques, sans que jamais l'aspect divertissement ne soit mis de coté. Une belle preuve qu'il est possible d'avoir une vraie hauteur de vue tout en racontant une histoire prenante et facile d'accès.

Ce récit raconte l'interruption de ce que l'homme était en train de façonner (et de détruire). Il conte comment quelques personnages (inoubliables) tentent de construire.

Ce que j'ai pu ressentir durant cette lecture est extrêmement rare. Des émotions tellement fortes, une immersion tellement profonde, que je ne voulais pas arriver au bout du roman (qui fait tout de même 628 pages). J'ai eu le sentiment de tenir entre mes mains un joyau, le genre de roman que j'ai toujours rêvé de lire, cette impression que j'aurais adoré imaginer une histoire pareille et qu'elle est telle que je l'aurais pensée. Une telle connexion avec une oeuvre et un auteur est singulière.

J'ai lu de très nombreux récit post-apocalyptiques. Ils sont peu à m'avoir fait ressentir autant d'émotions. L'année du lion est un roman d'aventure, avec les ingrédients pour toucher tous les publics. Il restera marqué pour longtemps dans mon esprit. Inoubliable.
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Une situation post-apocalyptique où tout manque, un père, son fils, on pense immédiatement à La route, mais L'année du lion est bien différent du roman de Cormac McCarthy, tout d'abord parce qu'il présente des personnages, quelques-uns du moins, à qui la catastrophe sanitaire n'a pas fait perdre toute humanité, et aussi par son dénouement qui ne manque pas de surprendre.
Dès les premières lignes, on apprend que le fils veut venger la mort de son père, et on peut en déduire pas mal de choses et aussi voir se dessiner beaucoup d'interrogations. Pour faire court, une pandémie à coronavirus à décimé la population mondiale, laissant environ une personne sur dix capable de résister au virus. Tout est désorganisé, et une catastrophe nucléaire dans la région du Cap oblige les rescapés à fuir vers le nord. C'est là, près d'un barrage dont il espère remettre en route la centrale électrique, que s'installe Willem Storm avec son fils de treize ans, Nico. D'autres les rejoignent, pour peu qu'ils adhèrent à leur idée de la démocratie. Des personnages intéressants et venus d'horizons très divers…

Cette pandémie a été décrite par l'auteur en 2016, sans doute parce que les chercheurs qu'il a interrogé lui ont affirmé que ce virus était le plus vraisemblable, s'il voulait prédire une pandémie très rapide et généralisée. La très bonne idée du roman est d'avoir imaginé un groupe d'habitants prêts à intégrer une communauté utopique, alors que le reste du pays semble vivre sous la coupe de gangs dont la survie passe par le pillage et pire encore. Et pourtant, ça fonctionne, et, en prenant beaucoup de précautions contre de possibles attaques, les habitants d'Amanzi (qui veut dire « eau » en xhosa) réussissent à vivre relativement en harmonie. La création d'une société nouvelle, pas à pas, avec ses réussites et ses déboires, se lit avec enthousiasme. L'auteur, au travers du personnage de Willem Storm, développe des idées passionnantes sur la capacité de l'homme à construire une société autour d'un mythe. (je synthétise, l'intérêt est dans l'explication claire de cette idée).
Bien sûr, certains de ces villageois ne sont pas dépourvus de défauts, et de goût pour le pouvoir, et on se demande sans cesse par qui le malheur va arriver. Tout en admirant la résilience de la plupart d'entre eux et leur capacité à s'adapter à des conditions de vie moins consuméristes et plus communautaires que ce qu'ils avaient connu auparavant. Comme Deon Meyer est habitué à tisser des intrigues de polars, le suspense est parfaitement maintenu tout du long des six cents pages du roman. Les rapports compliqués entre le père et son fils adolescent, tous deux à leur chagrin dû à la perte de leur épouse et mère, apportent la touche indispensable de sentiment.
Même si vous avez l'impression d'avoir déjà lu assez de romans post-apocalyptiques, ce serait dommage de passer à côté de celui-ci. Il soulève des questions intéressantes sur notre monde d'aujourd'hui, des questions qu'il s'agirait de prendre à bras le corps dès maintenant.

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Passons sur la quatrième de couv qui racole le chaland en comparant ce post apo à La route de McCarthy, c'est un mensonge grossier. Tout comme d'ailleurs l'extrait cité qui donne l'impression que l'on va assister à la croisade vengeresse d'un fils dont le père a été tué : même pas vrai!
On tient par contre un page turner efficace, bien rythmé, et qui même s'il n'est pas toujours crédible (j'ai eu un peu de mal à avaler la révélation finale) a le grand mérite de plonger le lecteur dans l'atmosphère d'un pays rare en littérature, l'Afrique du Sud, et de le tenir en haleine tout du long.
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Premiers pas dans la bibliographie de Deon Meyer et quelle claque.

L'écriture est raffinée avec une plume délicate - mais parfois incisive ce qu'il faut - et l'histoire est tout bonnement magistrale, oscillant entre scénario machiavélique post-apocalyptique et aventure humaine captivante. Bref, tous les ingrédients sont réunis pour marquer les esprits.

Par ailleurs ne vous fiez pas au synopsis trompeur car il ne s'agit pas d'un énième livre de science-fiction écumant les méandres de la dystopie sur fond de sombre survival. Bien au contraire, cet univers n'est que le fil rouge ici d'une épopée avant tout humaine.

Et c'est là le gros point fort de ce livre : ses personnages auxquels vous vous attacherez ou encore vous identifierez - via le prisme de la relation père/fils notamment - et dont vous suivrez les aventures avec une passion des plus ardentes.

L'Afrique du Sud, ici berceau de cet univers ravagé, est une vraie bouffée d'oxygène dans un genre majoritairement américanisé ou européanisé, mais pas seulement. En effet, l'auteur ne se limite pas à une simple peinture aux teintes oniriques de ce pays qui lui est si cher, il met aussi subtilement en lumière une culture trop peu souvent mise à l'honneur.

Bref, Deon Meyer signe une oeuvre puissante et poignante qui vous ébranlera à coup sûr et dont vous ne sortirez pas indemne. Attention : page turner intense et coup de coeur garanti, voilà qui est dit.
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Une très belle surprise que ce roman post-apocalyptique dans la Rainbow Nation si chère à Desmond Tutu.

Nico Storm est le narrateur de cette histoire qui se passe environ trente années auparavant. Nous sommes au lendemain d'une pandémie qui a décimé 90% de la population mondiale. Nico, jeune adolescent, parcours l'Afrique du Sud avec son père Willem, tous les deux tentent de survivre tant bien que mal dans le chaos général.

Comment reconstruire un monde meilleur ? Est-il possible de ne pas reproduire les mêmes erreurs ?
Du suspense à gogo, du rififi, de la politique, des réflexions écologiques et philosophiques pertinentes. On pourrait penser que @Deon Meyer est un opportuniste profitant de l'engouement actuel pour l'écologie et le destin sombre que nous prévoient les scientifiques actuels si nous ne changeons pas ce mode de vie où la surconsommation à outrance nous amène droit dans le mur, mais ce serait se méprendre sur les intentions de l'auteur qui nous livre un roman passionnant et extrêmement bien documenté et dans lequel malgré tout l'espoir existe.

La narration, entrecoupée d'extraits des entretiens réalisés par Willem dans le cadre d'un projet ambitieux d'histoire de la création d'Amanzi, nous permet de découvrir toute une galerie de personnages très réussis, ici pas de manichéisme, la nuit tous les chats sont gris. J'ai beaucoup aimé la relation père fils criante de vérité et Nico, l'adolescent rebelle, se rendra finalement compte que son père était un homme exceptionnel.

Un bon gros pavé de 700 pages avalées à la vitesse de l'éclair parce que oui @L'année du lion est un très bon roman.

Challenge pavé 2020
challenge multi-défis 2020
Pioche dans ma PAL
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D.M. assume le fait qu'il soit sorti de sa zone de confort et transforme cet essai avec succès. J'ai commencé ce roman sans lire la 4e et fus agréablement surpris au bout de quelques pages d'être immergé dans un Post-A. La narration est un peu lente mais construite de manière magistrale. Les personnages sont attachants et le thème sociétal intéressant. Mitigé néanmoins quant à la conclusion.
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Après qu'une grande partie de la population mondiale a été décimée par une mystérieuse fièvre, en Afrique du Sud, Nico, treize ans, et son père, survivent faisant face à de nombreux dangers. le jeune garçon va devoir brutalement murir.
Son père décide de leur installation dans une ville abandonnée, et de la création d'une nouvelle communauté. Les gens affluent de toutes parts, mais arrivent les difficultés et les conflits.
Ce roman retrace les quatre premières années de leur nouvelle vie.
Un roman passionnant, à la fois dystopie, roman initiatique, humaniste.... qui développe des thèmes forts, comme la difficulté du vivre ensemble, les relations complexes d'un père et de son fils...
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"La catastrophe planétaire menace à tout moment : arrêtons-nous un instant et réfléchissons sérieusement à ce que nous sommes en train de faire."
Deon Meyer, écrivain de thrillers policiers, révèle dans une interview qu'il est très préoccupé par l'avenir de la planète et que l'écriture de cette dystopie était pour lui essentielle.
« Je pense que les humains forment une espèce qui survivrait probablement à une catastrophe globale… parce qu'ils ont déjà démontré qu'ils pouvaient survivre au pire. Mais j'ai voulu voir comment ils s'y prendraient s'il fallait repartir à zéro. Est-ce qu'il est possible de régler les problèmes d'inégalités sociales qui nous ont menés où nous en sommes ? de cesser de détruire l'environnement en menaçant la survie même de la vie sur la planète ? »

Dans un roman qui nous plonge dans l'utopie d'une communauté idéaliste avant de nous faire basculer dans des scènes d'actions inspirées de Mad Max, il nest pas difficile de rester scotché par une narration parfaitement rythmée.
L'auteur a choisi de faire table rase du passé, non pas en détruisant une partie de la planète, mais en effaçant simplement 95 % de la population humaine par une pandémie. Certes les conséquences de cette perte de main d'oeuvre sont massives et les infrastructures sont à l'arrêt. de petits groupes, plus ou moins animés de bonnes intentions, sillonnent le pays en quête de nourriture.
On découvre alors nos deux héros : un père et son fils de 13 ans.

Le père est un érudit et un pacifiste : il rêve de rassembler une communauté multi-ethnique avec des hommes et des femmes de bonne volonté. A de multiples reprises, le roman se met en mode roman d'apprentissage puisque le jeune Nico va découvrir les faiblesses de son père, comme son refus de la violence difficile à concilier avec le mode survie.
A certains moments, les rôles vont basculer et Nico aura le sentiment de devoir protéger son père. Une histoire de passage à l'âge adulte pour l'adolescent qui choisira d'être un combattant, exceptionnel faut-il le préciser. D'autant qu'il choisira Domingo, un redoutable guerrier, comme père d'adoption.

Parallèlement, les voix de tous les personnages principaux et de bon nombre des personnages secondaires apparaissent dans les enregistrements du "projet d'histoire d'Amanzi". Elles permettent d'aborder essentiellement les menaces qui pèsent sur la communauté et anticipent ou accompagnent les scènes d'action.
Il est vrai qu'on ne pourra échapper aux stéréotypes du genre : les tentatives autoritaristes de prise du pouvoir , les expéditions dangereuses pour le ravitaillement, les méchants qui tuent par plaisir, les batailles héroïques, mais Deon Meyer utilise un contre-pouvoir qui va modifier la teneur du propos. Ce contre-pouvoir déborde de sentiments positifs comme la solidarité, le partage, l'esprit d'initiative, l'ingéniosité, la loyauté et l'amitié.
Car ce qui l'intéresse réellement, et il l'a déclaré, c'est d'accompagner cette force de résilience, cette capacité à innover et ce désir de projection qui anime cette communauté qu'il a créée. Pour cette raison, les étapes de la reconstruction sont décrites précisément, que ce soit du point de vue matériel ou du point de vue. philosophique.
Il n'hésite d'ailleurs pas à se référer à Spinoza, et s'appuie sur les réflexions de Yuval Noah Harari, auteur du best-seller Sapiens, une brève histoire de l'humanité. Les discussions sur la démocratie s'intègre parfaitement dans cette démarche qui se révèle plutôt positive.

La conclusion du roman, que je n' ai pas vu arriver, me laisse cependant avec des interrogations plutôt perturbantes, ce qui vaudra 4 étoiles plutôt que 5.
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Alors, qu'est-ce qu'on a ?
Du post-apo, avec :
- une bonne épidémie, bien méchante. 95% d'humains en moins, éradiqués de la surface de la planète en 2 coups de cuillère à pot. Là, au moins c'est radical.
- un père Willem Storm et son fils Nico. Willem repart de zéro et tente de fonder une société démocratique viable avec les moyens du bord.
- une communauté avec ses divergences, ses frictions, ses attentes, ses faiblesses et ses forces
- des gens peu recommandables (et oui, le monde est plein de malfaisants)
- de l'action (y a quand même 700 pages)
A partir de là, on a une histoire que va nous raconter Nico, bien des années après les faits relatés.
C'est un bouquin et qui se lit facilement et rapidement (un tourneur de page en bon français, même si parfois, il peut y avoir quelques longueurs.
Point noir : la fin. Ce livre ne mérite pas cette fin bâclée. On dirait un mauvais film américain.
Je recommande tout de même ce roman, ne serait-ce que pour l'idée de base et parce qu'on passe quand même un bon moment avec cette lecture prenante.
ps :C'est mon 1er Deon Meyer donc je ne peux pas comparer avec le reste de son oeuvre.
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