Ce livre propose le récit de 5 journées des deux dernières années de vie de Vincent van Gogh pour essayer de comprendre.
Fin décembre 1889 il reçoit
Paul Gauguin pour travailler ensemble. Les altercations se succèdent jusqu'au départ prématurée de Gauguin. C'est quand van Gogh de coupe l'oreille.
Février 1890, c'est une journée passée chez M. et Mme Ginoux dans leur café à côté de la gare.
Les trois autres, ce sont des rapports écrits pas des médecins ayant reçu
Van Gogh.
Le premier, Dr Félix Rey, à l'Hôpital d'Arlès. Un jeune médecin interne très empathique, à qui
Van Gogh a demandé, à plusieurs reprises, s'il était fou. La réponse était toujours négative. Des liens très sincères ont lié
Van Gogh et le médecin.
En avril 1890, c'était le docteur Théophile Peyron, directeur de l'asile de Saint-Remy-de-Provence. Médecin qui a eu une scolarité vraisemblablement médiocre était plus intéressée au rendement de l'asile qu'au bien être des pensionnaires. Il a tenu une distance protocolaire avec
Van Gogh, qui ne supportait pas l'enfermement.
Le troisième, le Docteur Gachet, a accompagné
Van Gogh jusqu'à sa mort. Lui non plus n'a pas fait des études brillants. Mais il constatait que la maladie de van Gogh était de la "mélancolie", le sujet de sa thèse de doctorat.
En lisant ce livre, on a l'impression que le Docteur Gachet auraient pu lui sauver la vie. Malheureusement, lors du suicide de van Gogh, peut-être que s'il avait été envoyé à l'hôpital, on aurait pu le sauver.
Livre intéressant, mais sans plus.