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EAN : 978B08T5XVLYN
254 pages
L'Aube (21/01/2021)
3.29/5   14 notes
Résumé :
Lillemor Bengtsdotter, pasteure à la retraite, est retrouvée morte au presbytère de la petite ville suédoise de Sigtuna. Elle était malade de son cœur. La porte était fermée à clef. Un dossier apparemment simple. Le jeune interne Pierre Desprez va réaliser une autopsie de routine, supervisé par le médecin légiste Antal Bő. Pourtant, l’enquête va se transformer en un casse-tête au fur et à mesure de l’avancée des investigations. Il n’en faudra pas moins que l’in... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Voila un polar original mais pas facile d'accès car les termes médicaux y sont très nombreux et jamais expliqués ou presque.
J'ai pourtant l'habitude des polars où les héros sont des médecins légistes, mais celui-ci est quand même très particulier car le vocabulaire médical y est vraiment très pointu.
Tout commence par la découverte du corps d'une pasteure suédoise retrouvée décédée chez elle, probablement de mort naturelle, mais dans ce cas, il n'y aurait pas d'enquête.
Toute l'enquête est menée par les médecins légistes et non par la police, ce qui change un peu.
L'intrigue est intéressante, mais malgré tout, je n'ai pas totalement adhéré à cette histoire, que j'ai trouvé un peu longue, avec un vocabulaire complexe et un final pas très crédible.
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Passons sur le côté vendeur du bouquin ...
ce qu'on croit être un polar suédois ...
A été écrit par un français ...
Qui a choisi un pseudonyme suédois ...
D'autres l'ont déjà fait et ...
Ce n'est pas important.
L'originalité vient plutôt du métier de ce Monsieur, médecin légiste,
Et l'intrigue met en avant un institut de médecine légale en Suède.
Alors bien sûr, les rapports d'expertise sur les corps examinés font appel à bien des connaissances que le commun des mortels même spectateur de films policiers qui font systématiquement appel au service de médecine légale ne nous permettent pas de porter un jugement sur la véracité des analyses, mais qu'importe on lit, on veut bien les croire.
De même les déductions nous ne pouvons pas les deviner ni même les approuver mais les arguments semblent développés avec beaucoup de rigueur.
Même si les propos sont très techniques, on suit comme on peut mais on suit, les hypothèses des uns et celles des autres ... on se prend au jeu, sans même s'ennuyer et finalement on est surpris et c'est très bien
Premier roman peut être mais je suis preneuse d'un autre avec ou pas le même pseudonyme.
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C'est un polar qui sort de l'ordinaire. Qu'il s'agisse de l'écriture ou de l'intrigue, on n'a jamais lu quelque chose d'approchant. Et pour les fans de polar, qui croient avoir déjà tout lu, c'est dépaysant d'aborder un tel livre. D'habitude le médecin légiste est le personnage qui fait une courte apparition et qu'on oublie vite. Ici le médecin légiste est LE personnage central et mène l'enquête!


L'action se passe à Solna dans la banlieue de Stockholm. D'entrée, on est scotché par la possibilité de définir si précisément les évènements qui ont conduit à la mort de Lillemor Bengsdotter par la seule observation scientifique de son cadavre, lors de son autopsie. Puis on est submergé par un flot de connaissances pointues de médecine légale, à l'occasion des discussions entre médecins légistes sur les circonstances de sa mort. Tout ce vocabulaire technique peut rebuter certains. Personnellement, j'ai beaucoup appris et ça m'a intéressé. Frasse Mikardsson crée le suspense autour de plusieurs questions. Est ce que Lillemor - en dépit des apparences - n'est pas morte de mort naturelle? Mais qui pourrait en vouloir à une pasteure retraitée? Maintenant que le doute existe, n'a-t-on pas laissé se perdre des preuves sur les lieux de son décès ou sur la table d'autopsie? Comment rattraper ces oublis? Est ce que sa mort - même si elle est naturelle - peut signifier un danger dont il faut préserver les habitants de Sigtuna?


On va vivre pendant toute l'enquête avec l'équipe de médecine légale de Solna dirigée par Magdalena af Skelleftea, et plus particulièrement avec Antal (un des médecins légistes), Pierre (son interne qui l'assiste) et Burcu (l'assistante funéraire). Antal et Pierre ont rapidement des avis divergents sur les causes possibles du décès de Lillemor et donc sur les recherches à mener. La tension va monter entre les deux hommes. Jusqu'où cela les mènera-t-il? La fin nous réserve un rebondissement de taille et beaucoup d'humour! Enfin je recommande la lecture de la postface qui nous fait toucher du doigt l'énorme travail de recherche effectué par l'auteur pour rendre parfaitement crédible tout son récit, aussi bien d'un point de vue scientifique qu'historique. Au final un roman original et intéressant.
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Une pasteure à la retraite est retrouvée morte dans sa maison, la porte fermée à clef. Pierre Desprez, jeune interne supervisé par le médecin légiste Antal Bo effectue les examens de routine, mais rapidement, tout se complique...

Ce que j'ai moins aimé :

- L'auteur est médecin, et le roman s'en ressent, elle emploie un vocabulaire bien trop technique pour les novices : '"dosage de salicylates" / "Je veux que tu doses la procalcitonine dans le liquide du péricarde" / "L'arsenic peut donner un aspect crasseux des téguments au niveau des parties couvertes." (parfaitement....) La démarche des enquêteurs est tout aussi scientifique, faisant perdre peu à peu l'attrait ludique de l'enquête.

Si au début de la lecture cette particularité peut prêter à rire, elle noie finalement peu à peu l'intrigue.

- Trop de personnages en présence.

Bilan :

Une déception.
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Encore un polar scandinave ? Et bien oui que voulez-vous, parfois le hasard vous enchaîne à un genre. Ce mois de janvier aura été marqué par le froid et les températures négatives aussi bien dans mes lectures que dans la réalité. Pourtant cet ouvrage possède un postulat plus original que le tout-venant de la littérature policière. Cela suffit-il à faire de lui une lecture recommandable ?

Je ne vais pas faire grand cas de mon avis je n'ai pas aimé ce polar et ce pour deux raisons spécifiques que je vais détailler plus bas. Parlons d'abord des aspects les plus réussis, l'auteur est parvenu à instaurer une narration dynamique malgré son intrigue linéaire et casanière. La majorité de l'intrigue se déroule en effet dans les locaux de l'institut médico-légal de l'hôpital universitaire de Karolinska en Suède. On comprend très vite que l'on est face à un polar scandinave atypique, l'auteur suit son propre rythme en se moquant éperdument des codes usuels du polar scandinave. Un constat qui se révèle également dans la plume, légère et empreinte d'un humour teinté d'ironie et de poésie. Une plume revigorante qui illumine les rares passages narratifs mais qui s'éteint complètement durant les longues phases d'échanges théoriques entre nos différents experts.

Tout l'intérêt du roman réside dans la question de savoir si oui ou non il y a eu meurtre ou pas. Les chapitres suivent le processus médico-légal qui entoure ce genre de cas, d'où le côté très linéaire, et l'on assiste aux réunions entre les membres de l'institut ou aux discussions entre Antal, le légiste en chef et Pierre, son élève. On a donc droit à des pages et des pages de dialogues scientifiques pointus où chacun des personnages confronte son point de vue. Des passages rébarbatifs qui se poursuivent jusqu'à la conclusion et que l'auteur ne parvient jamais à rendre attractif. le tout assèche la narration, n'instaure aucune ambiance originale et enrobe le tout d'une aura de rapport officiel inintéressant.

Mais le point noir du roman réside surtout dans l'écriture des personnages. Si l'auteur parvient à donner un ton distinctif à la majorité des personnages secondaires, comme la brave Magdalena cheffe de service et féru de la couleur jaune, et s'en tire plutôt bien avec son portrait de celui que l'on pourrait considérer comme un personnage principal, à savoir le méticuleux Antal, il échoue par contre avec le second personnage principal, le fameux Pierre. Impossible de savoir quel été le but de l'auteur en dépeignant un personnage aussi antipathique dans les pages de son ouvrage mais si l'effet rechercher est de déclencher un sentiment de haine irrépressible c'est réussi. Tout est fait pour que l'on ressente une profonde aversion pour cet expatrié français qui condense tous les défauts que l'on reproche à mes concitoyens en temps normal, ce qui rend difficile la lecture de ce polar qui accorde déjà beaucoup d'importance à des considérations scientifiques qui finissent par lasser tant elles sont redondantes.

Original ce polar suédois l'est sans nul doute, mais sa propension à détailler tout le processus scientifique sans y instiller ni l'humour ni la poésie que l'on retrouve lors des passages narratifs épars le condamne à être réservé aux afficionados des techniques médico-légales.
Lien : https://culturevsnews.com/
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Quel beau métier que celui d’autopsier! Un métier où le télétravail est impossible. Certains de ses collègues pathologistes travaillent parfois chez eux, avec leur microscope, analysant une biopsie de muqueuse gastrique ou de cancer du sein. Ils sont assis du matin au soir à observer les perturbations cellulaires, utilisant toutes sortes de colorants roses, rouges ou jaunes - plus souvent roses: l’éosine, c’est pas cher et c’est tellement beau! Leurs seules pauses consistent à s’occuper des enfants. A la maison, pas d’échappatoire, pas de pause-café avec les collègues. Le télétravail quel enfer! La seule peur d’Eva-Stina dans son métier, c’est l’avènement de l’autopsie virtuelle.
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Toutes ces catégories [d’autopsie] désignaient un à priori sur l’origine du décès; mais l’autopsie pouvait révéler, et révélait souvent, une tout autre cause. C’était justement ce qui en faisait le charme. Pierre Desprez, passionné de médecine légale, comparait souvent l’autopsie à l’ouverture d’un oeuf Kinder: il y avait toujours une surprise, ce n’était jamais vraiment tout à fait comme prévu. Sinon ça n’aurait pas été drôle. L’allusion à l’oeuf Kinder avait l’art de choquer ses amis qui ne pouvaient concevoir qu’on prenne du plaisir à ce genre de travail manuel macabre.
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La secrétaire médicale, dans son précédent emploi, avait d'ailleurs l'habitude de le présenter aux policiers en leur disant : "Pierre, c'est le gendre idéal. C'est dommage, je n'ai que deux filles.". Il arrivait quelquefois que les policiers ne voient pas où était le problème.
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