C'est un roman court de 107 pages avec une histoire simple en apparence, mais qui comporte beaucoup d'introspection, qui soulève des problèmes d'éthique, où il y a de la psychologie, des problèmes sociaux et familiaux et des amours malheureuses. Cerise sur le gâteau, cela baigne dans un humour corrosif.
L'histoire aborde avec talent la période difficile de l'adolescence, période fragile avec pas mal de pathos.
C'est un roman d'apprentissage où un ado de 12 ans sera porteur d'un secret terrible qui entraînera de la souffrance et qui conditionnera sa vie future.
Il y a dans cette histoire un sujet parfaitement universel avec un narrateur qui interpelle constamment le lecteur avec de la souffrance, de la culpabilité, des relations familiales difficiles, de la rivalité entre parents et enfants, et de l'amour.
Une fois fermé le livre, le lecteur cogite un bon moment.
Le protagoniste a 12 ans, il est malheureux car il n'a pas de dialogue avec les parents. La mère est submergée dans ses propres soucis et trouve que cet enfant est un peu « bizarre »; le père est critique littéraire et vit plongé dans ses lectures, il ne lui prête pas beaucoup d'attention.
L'ado décide de se suicider en se jetant par dessus un pont, essentiellement pour attirer l'attention des parents. Juste avant de passer à l'acte, il va jeter par dessus la rambarde une bille qui provoquera un accident mortel pour toute une famille, sauf une fille qui restera handicapée à vie.
L'ado va fuir et cacher son acte et les conséquences, il devra apprendre à vivre avec son secret, avec cette culpabilité. Plus tard, il essaiera d'expier la conséquence de cet acte stupide.
C'est un roman sur le sentiment de culpabilité qui accompagne une vie, vie qui sera « formatée » par cet acte.
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