AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,92

sur 265 notes
5
20 avis
4
22 avis
3
12 avis
2
1 avis
1
0 avis
Abigail est une jeune femme de bientôt 18 ans qui travaille comme domestique chez les Proctor. Très amoureuse de son patron, avec qui elle a eu une brève liaison, elle se retrouve chassée de leur maison par Elizabeth Proctor qui les a surpris enlacés dans la grange.
Nous sommes à la fin du XVIIème siècle, dans la ville de Salem au Massachusetts.
Abigail va alors monter tout un stratagème basé sur de la soi-disant sorcellerie pour se venger et se débarrasser de sa patronne.
Cette pièce de théâtre dévoile en quatre actes les accusations dont tous les habitant(e)s vont être victimes. S'en résulteront de très nombreux emprisonnements et deux condamnations à la potence.
Arthur Miller nous offre un roman dans lequel la justice est bafouée, tournée en ridicule et des personnages broyés par la mécanique du procès obligés de faire de faux-aveux.
Un livre sur le puritanisme et la bêtise humaine dont la lecture est facile mais m'ayant fait de nombreuses fois grincer les dents car la femme y est vraiment présentée comme bien inférieure à l'homme.
Commenter  J’apprécie          00
Arthur Miller relate des faits historiques du 17ème siècle pour mieux dénoncer le puritanisme religieux et la paranoïa ambiante qui en découlèrent. Une manière allégorique de manifester son opposition au maccarthysme qui sévit à son époque. Aujourd'hui, si l'intrigue a quelque peu vieilli, le propos reste fort et applicable à toute vindicte populaire, prompte à juger l'autre sur des croyances légères, dénonciations gratuites ou faits alternatifs.

Sous forme de haïku:

Brulez les sorcières !
Elles mentent, désirent et trahissent...
Pendez tous les hommes !
Commenter  J’apprécie          00
Vu la mise en scène d'Emmanuel Demarcy-Motta à l'espace Cardin, 2019
et le film de Rouleau, adaptation Sartre, avec Simone Signoret et Yves Montant, 1957
Commenter  J’apprécie          00
J'ai beaucoup aimé cette pièce, mais je regrette un peu de l'avoir lu dans l'édition que j'ai. En effet, j'ai lu la pièce traduite et adaptée par Marcel Aymé mais, contrairement au texte intégral, du moins d'après ce que j'ai pu déduire d'autres critiques, il n'y avait pas dans mon livre la richesse qu'offre le texte original. En effet, je n'ai eu ni didascalies à rallonge, donnant presque à la pièce des airs de romans, ni description détaillée des personnages.
Il suffit de voir le nombre de pages, 238 dans mon éditions et 435 dans l'édition « le livre de poche » pour se rendre compte de tout ce qui a disparu entre les deux.
En réalité, je ne sais pas si j'aurais autant apprécié la pièce si je n'avais pas déjà connu l'adaptation cinéma et l'histoire vraie qui l'a inspirée.
Pendant toute la pièce on en peut être qu'outré devant l'attitude des juges. Que les accusatrices soient des manipulatrices, comme dans la pièce, où qu'elles aient été empoisonnées à l'ergot de seigle, ce qui aurait provoqué des hallucinations collectives, puis interrogées jusqu'à ce que, poussées par la peur, elles donnent des noms, comme l'une des explications possibles avancée par les historiens pour expliquer ce phénomène d'hystérie collective, elles restaient des enfants (Si dans la pièce Abigaïl Williams a 17 ans, dans les faits, elle n'en avait que 11) et c'étaient aux juges de faire preuve d'impartialité. Mais on dirait que les juges ont été pris d'une boulimie d'exécution, signant des arrêts de mort à tour de bras sans même s'encombrer de preuves un tant soit peu solides. Comme si faire le plus de victimes possible allait garantir leur salut. Quand on sait qu'il suffisait de ne pas savoir dire ses 10 commandements pour qu'on commence à vous regarder de travers (Et les commandements c'est comme les nains de Blanche-Neige, il en manque toujours 1).
D'ailleurs, l'indignation a été énorme déjà à l'époque puisque c'est le clergé de Boston, indigné, qui est intervenu auprès du gouverneur royal du Massachusetts pour mettre un terme aux agissements des juges de Salem et que l'un d'eux, Increase Mather, a déclaré dans un essai : « Il apparaît préférable que dix sorcières suspectées puissent échapper, plutôt qu'une personne innocente soit condamnée ». Comme quoi, ils avaient pas tous la même vision des choses !
Commenter  J’apprécie          00
La bêtise que peut créer une poignée de personnes sur toute une foule, au fond, la forme a changé mais la société aujourd'hui pas vraiment.
Commenter  J’apprécie          00
J'aime la façon d'Arthur Miller de critiquer les abus, les vices de la société, du gouvernement.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (820) Voir plus



Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1294 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur ce livre

{* *}