AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,79

sur 684 notes
En 2012, Isabelle Monnin achète 250 photos d'une famille dont elle ignore tout. Elle imagine l'histoire des gens sur les photos, le roman, et va essayer de les retrouver, l'enquête.
Difficile de dire si j'ai préféré le roman à l'enquête, les deux m'ont passionné. Etant de la même génération de « l'héroïne » ,ces photos d'inconnus semblent familières. Enfants des années 70 issus d'une famille de classe moyenne, l'écho résonne. Dans le roman, c'est aussi le cas avec l'écriture de l'auteure, tout en finesse et poésie, qui nous plonge dans les moindres détails dans les années 80. L'enquête est tout aussi passionnante et on découvre avec Isabelle monnin, la véritable vie « des gens dans l'enveloppe » tout aussi fébrile qu'elle a pu l'être en rencontrant ses personnages « en vrai ». C'est aussi des chansons et des photos. Un livre original donc, et très réussi.
Commenter  J’apprécie          170
Isabelle Monnin fait partie de ces quelques auteurs dont j'ai acheté tous les livres ou presque sans jamais les lire ou du moins sans vérifier si leurs écrits me plaisent ou pas. En lien avec ma thématique photo, j'ai donc sorti ce roman (et cette enquête) et je n'ai vraiment pas été déçue, au contraire ce fut une belle surprise.

Je ne répète pas le concept de ce livre, expliqué ci-dessus ; j'ai d'abord apprécié le roman, la sensibilité, l'empathie de l'auteur pour ses deux personnages féminins, l'enfant, la petite fille au pull rayé qu'elle imagine abandonnée par sa mère et laissée avec son père, les deux refermés sur eux-mêmes, sur leur douleur, sur leur affectivité blessée, et la mère qui se sent coincée dans une vie provinciale étriquée. Une histoire de gens simples, de petites gens portée par une belle écriture.

Entre le roman et l'enquête sont insérées une partie des photos qui ont inspiré Isabelle Monnin, ce qui, avec la couverture à rabats et le CD accompagnant l'histoire, témoigne de la qualité de cet objet-livre.

Vient ensuite l'enquête sur les vrais gens de l'enveloppe. Démarche à la fois culottée, improbable et finalement tellement riche d'humanité, de rencontres, d'ouverture. Les coïncidences entre le roman et la vraie vie sont un peu surprenantes, il est vrai. Outre ces rencontres très touchantes entre une romancière et ses « personnages », c'est évidemment tout le processus de création littéraire qui est intéressant à lire, un processus porté par des valeurs humanistes qui font du bien. Merci, Madame Monnin (je savais que j'avais raison d'acheter vos bouquins).
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
Commenter  J’apprécie          160
Ce livre va resté dans mon coeur pour plein de raisons longtemps il est poétique je l'avais repéré il y a un an et j'en suis convaincue si vous plongez dedans vous y trouverez également des souvenirs de la nostalgie de l'amour et d'autres choses qui vous appartiennent alors si vous voulez passé un moment de poésie d'un ultime mélange entre belle écriture et belle histoire je vous le conseille je replonge envie de le garder comme un cadeau de l'ouvrir encore...
Commenter  J’apprécie          160
L'aventure n'est pas ordinaire et sa réussite complète mais laissons Isabelle Monnin expliquer : « En juin 2012, j'achète sur internet un lot de 250 photographies provenant d'une même famille. de cette famille, je ne sais rien… Dans l'enveloppe, il y a des gens, à la banalité familière, bouleversante. Je décide de les inventer puis de partir à leur recherche. »

Faire des choix, inventer, c'est bien mais encore faut-il le faire avec talent ! le résultat est bluffant et l'oeuvre comprend trois parties : un roman, une enquête et un CD de chansons signées Alex Beaupain, auteur-compositeur-interprète confirmé.
Isabelle Monnin choisit des prénoms et c'est Laurence qui raconte. Elle a 8 ans, en 1978 et, avec son père, ils tentent de reconnaître sa maman dans les spectateurs de la Coupe du monde, en Argentine, car celle qu'elle nommera Michelle est partie là-bas depuis 44 jours.
Le décor est planté dans une petite ville de province avec les week-ends chez Mamie Poulet qui, avec ses lunettes fumées, est comparée à Jaruzelski… le téléphone ne veut pas sonner et pourtant Laurence veille. Il y a aussi Tante Mimi qui court et gagne des coupes, les vacances au camping puis Sébastien, dix ans plus tard. Quelle belle page sur leur amour partagé !
Un retour en arrière permet de connaître Michelle, la mère, qui coupe les virages sur sa mobylette et qui pense à ses parents morts avant d'être vieux, lui à l'usine, elle de chagrin. Puis arrive Horacio qui retourne au pays malgré la dictature sanglante.
Simone, Mamie Poulet, en 1994, reçoit les lettres de Laurence depuis l'Argentine. Elle lui apprend tous les ravages causés par la dictature, los desaparecidos : « Chaque jour, le fleuve recrache des corps… » Suivent d'autres pages brèves mais intenses.
Enfin, la même année, Serge, le père, a vidé la maison et tout vendu à un brocanteur.
L'enquête commence alors, à partir de ces photos « ordinaires, familières et universelles. Elle m'émeuvent », note l'auteure. Elle sait qu'elles viennent du Doubs, de Franche-Comté, région dont elle est originaire. Impossible d'en dire plus pour ne rien éventer car la suite est aussi étonnante que passionnante.
Alex Beaupain, inspiré par ces photos, a écrit des chansons et nous pouvons simplement dire que deux personnages de l'histoire, retrouvés par Isabelle Monnin, chantent, tandis qu'un autre dit un court texte.

Les gens dans l'enveloppe est une oeuvre littéraire unique qui émeut, régale, intrigue et passionne. Elle charme aussi avec les douze chansons du CD joint au livre avec les voix de Camélia Jordana, Clotilde Hesme, Françoise Fabian et Alex Beaupain, bien sûr !


Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          151
Une enveloppe avec des photos de gens.
Vendue aux enchères.
C'est infiniment triste.
Des photos orphelines que plus personne ne regarde avec nostalgie ni tendresse.

Une enveloppe avec des photos de gens.
Achetée aux enchères
C'est infiniment touchant.
Des photos sorties de l'oubli par le regard tendre d'une romancière / journaliste.

La romancière leur invente une vie, puis la journaliste enquête sur leur vie et retrouve ces vrais gens. Oh ils sont d'une banalité, d'une normalité extraordinaire. Ces photos pourraient être celles de toutes les familles. Avec la mémé un peu ronchon à lunettes noires devant sa toile cirée motifs marron années 70. La jeune fille a pull tricolore 100% acrylique. La cérémonie du poulet qui grille, devant un trio de femmes et de superbes blouses à fleurs. La petite fille dans le jardin avec le pépé.

Les histoires imaginées se croisent avec la vie réelle à coup de coïncidences étonnantes et des divergences plus originales encore que les inventions de la romancière.

C'est la vie. Délicate, fragile. Isabelle Monnin parvient à traiter les deux versions avec un respect si total des personnages, qu'elle gagne, et c'est tout à fait justifié, la confiance des Gens. La preuve : je donne mon avis sur ce livre.

A aucun moment l'autrice ne sombre dans le pathos, la pitié, ni ne s'embourbe dans un côté terroir trop marqué. C'est ce qui en fait un livre juste et émouvant.

Alors, faut-il le lire ? Oui. En bonus : les très belles chansons écrites par Alex Beaupain que je vous recommande également d'écouter. Moi je file : j'ai un carton de photos à classer. Important : penser à mettre des noms et des dates derrière, sur tous ces clichés qui sans quoi dans une génération risquent à leur tour de devenir des photos orphelines.
Commenter  J’apprécie          140
« Les gens dans l'enveloppe » est un ouvrage que je ne peux m'empêcher de mettre en parallèle avec le roman de José Saramago « Tous les noms ». Dans ce dernier, le personnage principal, M. José, la cinquantaine, célibataire, fonctionnaire au Conservatoire général de l'État Civil, dont le rôle est de répertorier les vivants et les morts, se met en tête de retrouver une parfaite inconnue dont il a, par le plus grand des hasards, la fiche sous les yeux, en l'occurrence une femme de trente-six ans, divorcée, professeur de mathématiques. Cette décision de M.José apparaît d'autant plus surprenante qu'il s'adonne à la collection d' articles de presse sur les cent personnalités les plus importantes du pays. Alors pourquoi est-il subjugué, envoûté par cette inconnue ? Précisément pour cette raison parce qu'elle est inconnue dira M.José. Des inconnus il en est également question dans le roman d'Isabelle Monnin « Les gens dans l'enveloppe ». Ceux-ci figurent sur toutes ces photos de famille qu'Isabelle Monnin achète sur Internet. Ils sont à l'origine de la rédaction de son roman/enquête peut être parce qu'ils ont cette « banalité familière bouleversante ». Pour elle écrire ce livre est une évidence, retrouver ces gens est une évidence un peu comme M.José pour qui retrouver la femme inconnue est aussi une évidence qu'il ne s'explique guère.
Et puis il y a cette photo que l'on retrouve dans les deux romans. Dans celui d'Isabelle Monnin, la photo la plus importante est celle de Laurence âgée de 7 ans. Sur cette photo Laurence ne sourit pas , « elle a la beauté des enfants graves ». Dans celui de Saramago, la photo arrive un peu plus tard mais elle est bien présente. M.José arrivera à se la procurer auprès de la dame du rez de chaussé de l'immeuble dans lequel est née la femme qu'il recherche. La photo en noir et blanc est celle « d'une fillette de huit ou neuf ans, un petit visage qui devait être pâle, des yeux graves sous une frange qui effleurait les sourcils, une bouche qui avait voulu sourire sans y parvenir et qui avait été capté ainsi. »Ce qui est troublant c'est que la description que fait Saramago de cette jeune fille sur la photo correspond parfaitement à celle de Laurence. C'est un peu comme si ces deux livres se confondaient mais ils se complètent aussi.
C'est comme si « Les gens dans l'enveloppe » apportait une fin heureuse à « Tous les noms ».
C'est comme si M.José arrivait finalement à ses fins, arrivait à retrouver son inconnue sous les traits de Laurence. Oui parce qu'il faut bien le reconnaître, dans « Tous les noms » M.José tombe sur un os c'est le cas de le dire puisqu'il ne retrouve la femme inconnue que lorsqu'elle est morte et enterrée. Dans les gens dans l'enveloppeIsabelle Monnin retrouve une Laurence bien vivante, fonctionnaire un peu désabusée qui a réussi professionnellement mais qui ne fait pas ce qu'elle aime. Cette dernière aurait très bien pu incarner la femme inconnue que recherchait M.José.
Résumons les similitudes qui foisonnent entre ces deux ouvrages : une inconnue, des photos (elles sont en noir et blanc dans le roman de Saramago), une enquête, des secrets de famille dévoilés ...tout cela est largement suffisant pour que je crée la liste suivante qui s'intitulera « Enquête d'identité » ou alors « En quête d'identité ». Je vais opter pour « En quête d'identité » . Car au delà des enquêtes que mènent M.José et Isabelle Monnin sur ces identités quelconques c'est en fait leur propre identité qu'ils recherchent. C'est ainsi que dans son roman/enquête Isabelle Monnin fait cette confidence à Laurence : « chercher ta famille c'est comme trouver la mienne. » Dans « Tous les noms » M.José est quant à lui « stupéfait en s'apercevant dans la glace, il n'aurait jamais imaginé que son visage était dans un état pareil, crasseux, sillonné de ruisselets de sueur, On ne dirait pas que c'est moi, pensa-t-il, or sans doute n'avait-il jamais été autant lui-même ».
Enfin permettez moi d'apporter la preuve ultime qui atteste que ces deux ouvrages se confondent. Cette preuve est en fait l'épigraphe des gens dans l'enveloppe issue de l'essai d'Hervé Guibert L'imâge fantôme  : « Alors les photos de famille restent là, dans leurs petits cercueils de carton, et on peut les oublier, elles sont comme des croix plantées, elles appellent le plaisir mélancolique. Quand on ouvre le carton, aussitôt c'est la mort qui saute aux yeux, et c'est la vie, toutes les deux nouées et enlacées, elles se recouvrent et elles se masquent. » Nous avons dans celle-ci la définition parfaite de ce qu'est le Conservatoire général de l'État Civil dans « Tous les noms », un endroit où là aussi c'est la mort qui saute aux yeux, et c'est la vie, toutes les deux nouées et enlacées, elles se recouvrent et elles se masquent.
Lire ces deux livres c'est finalement trouver le bon équilibre entre la vie et la mort....






Commenter  J’apprécie          140
Quel magnifique livre !
L'histoire:
Isabelle Monnin achète sur internet en juin 2012 un lot de 250 photographies d'une famille inconnue.
Lorsqu'elle les reçoit quelques jours plus tard, dans une grosse enveloppe blanche, cela devient son Trésor.
Tout s'assemble: des gens, des histoires, des mystères, une enquête.
Un soir, elle montre son enveloppe à Alex. Il lui suggère des chansons.
Nous y voilà.
Les gens dans l'enveloppe ce sera un roman, une enquête, des chansons.
Le livre est donc décomposé en 3 parties.
Le roman:
Isabelle y décrit l'histoire qu'elle s'imagine avec la série de photos.
Les personnages: Laurence la petite fille, Michelle la mère absente des photos, Simone alias "mamie Poulet" avec ses lunettes qui font peur, Serge le père de la petite fille au pull rayé.
L'album:
On découvre "les gens" sur les photographies.
L'enquête:
Isabelle Monnin nous décrit pas à pas l'évolution de ses recherches et la véritable histoire "des gens".
En fin de livre se trouve l'album.
10 chansons magnifiques directement inspirées du roman, avec les voix des personnages principaux.
La pochette représente la fameuse enveloppe blanche.
Comment expliquer ?
Ces photos sont captivantes par leur simplicité, familiarité et universalité.
Chacun se souviens de ce genre de photos de famille jaunies, de ces poses figées et de ces cadrages un peu aléatoires.
Une histoire familiale touchante par sa banalité et ses douleurs. Les "histoires" de famille où seul le silence s'impose où le regard des autres pèse et peut bouleverser une vie.
J'ai adoré le concept.
L'idée de construire une histoire d'après du réel: le fondamental du roman.
Le livre est magnifique de par sa structuration et la mise en chanson une véritable continuité de l'histoire.
Un vrai beau livre objet universel.
A commander absolument au Père Noël.
Commenter  J’apprécie          130
Plus qu'un livre, un vrai projet artistique, original et inattendu ! L'auteur achète un lot de photographies de famille sur Internet, les reçoit, et décide d'écrire une fiction d'après les éléments qu'elle perçoit sur les clichés. Mais elle ne s'arrête pas là : elle veut retrouver les personnes qui figurent sur ces photos. Et son ami compositeur s'en mêle : il écrira des chansons, et même les fera chanter à ces « gens dans l'enveloppe ». le livre rassemble ces projets : la fiction, l'enquête, les paroles des chansons, et est accompagné du CD. le principe, très séduisant, fait apparaître des éléments troublants entre fiction et réalité, et par-dessus tout célèbre l'humanité « ordinaire ». Justesse, émotion, délicatesse…
Commenter  J’apprécie          130
Qu'est-ce que sont "Les Gens dans l'Enveloppe ?". Quand j'ouvris le livre, je découvris presque par hasard, comme un un début de réponse sur la page de titre : "Les Gens dans l'enveloppe - Roman, enquête, chansons". Ces trois derniers mots, comme un mélange des genres, me suggéraient une certaine idée du livre mais ils m'en cachaient encore l'essentiel.

Je suis donc entré dans la lecture du livre d'Isabelle Monnin avec une curiosité toute particulière. pour débuter, dans un mode d'emploi, l'auteure y décrit l'achat qu'elle fit sur internet un jour de juin 2012 à un brocanteur. Cette acquisition concernait un ensemble de 250 photographies d'une famille dont elle ne connaissait rien. C'est en observant les nombreux clichés de ces personnes inconnues que va naître en elle l'idée d'écrire leur histoire.

Le livre se divise en trois parties distinctes. le roman compose la première. Pour nous faire connaître ses personnages, Isabelle Monnin emprunte différents genres littéraires : le journal intime (Laurence adolescente), le récit (Michelle sa mère) et la correspondance (Laurence adulte et Simone, sa grand-mère).
La seconde partie, c'est l'enquête, le récit que fait l'auteure de son choix de partir à la rencontre des personnes photographiées, des lieux, de leur histoire et des moyens d'y parvenir. le premier d'entre eux fut de reconnaître un clocher présent sur une des photos. Ses recherches la menèrent en Franche-Comté, dans le Doubs, dans un village nommé Clerval. Une belle région.
Le livre se conclut par un ensemble de chansons composées par Alex Beaupain, ami proche d'Isabelle Monnin, originaire comme l'auteure de Besançon, ville proche.

"Les gens dans l'enveloppe" est un livre vraiment attachant. L'idée d'Isabelle Monnin de rapprocher dans l'écriture, mais sans jamais les confondre, la fiction, l'imaginaire et la réalité est passionnante.
En plus de la singularité du projet d'écriture et de l'intérêt de l'histoire (le chapitre 2 du roman, - celui dédié à Michelle, qui a décidé un beau matin de tout abandonner et de partir en Argentine avec son amant, abandonnant époux et enfant - est d'une étrange beauté), ce que j'ai beaucoup apprécié dans ce livre, c'est la révélation par l'auteure de tout son attachement pour ses personnages, qu'ils soient fictifs ou réels. Même si la vie ne les a pas épargnés, elle nous livre tout la tendre et bienveillante appropriation et qu'elle a de chacun d'eux.

C'est un livre emprunt de nostalgie, d'une certaine douleur aussi (celle que procure le temps qui passe, inexorablement) mais qui est aussi pétri d'humanisme et d'espoir. Isabelle Monnin nous fournit une preuve supplémentaire que l'humain reste et doit rester au coeur de tout.
Commenter  J’apprécie          121
A partir de photos d'une famille inconnue et anonyme, achetées sur internet, Isabelle Monnin écrit une fiction romanesque et, ensuite, mène l'enquête pour retrouver les vrais gens de l'enveloppe...Tout cela constitue un livre bouleversant d'humanité, d'humilité et de bienveillance. Isabelle Monnin y livre aussi sa propre histoire en filigrane, se mettant ainsi au même niveau que ses "personnages". Elle apporte la preuve, s'il en était besoin, que chaque vie est passionnante à découvrir et à raconter.
Commenter  J’apprécie          110




Lecteurs (1296) Voir plus



Quiz Voir plus

QUIZ LIBRE (titres à compléter)

John Irving : "Liberté pour les ......................"

ours
buveurs d'eau

12 questions
288 lecteurs ont répondu
Thèmes : roman , littérature , témoignageCréer un quiz sur ce livre

{* *}