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EAN : 9782412057841
192 pages
First (01/10/2020)
3.92/5   6 notes
Résumé :
La musique classique racontée et illustrée par Christian Morin, le présentateur vedette de radio classique.
En plus d'être le présentateur star de Tous classiques, sur Radio classique, Christian Morin est un illustrateur de talent. Il tient depuis quelques années une chronique dans Notre temps, dans laquelle il raconte ses histoires préférées de la musique.
Ce recueil réunit ses meilleures chroniques et en proposent des inédites - anecdotes sur la vie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ah mais quelle bonne idée d'avoir cédé aux sirènes de la publicité sur Radio Classique qui me chantaient à l'oreille tout l'intérêt de lire ce bouquin de Christian Morin.

L'auteur est bien connu du public. Présentateur dans l'audiovisuel, clarinettiste et – je le découvre – dessinateur d'humour, il officie sur Radio Classique le matin de 9h30 à 12h00. Je l'écoute souvent depuis que le télétravail est devenu la norme pour moi. Dans ce livre, on retrouve son ton joyeux, optimiste, amateur de musique, tout cela avec légèreté comme l'annonce le titre.
On y trouve des anecdotes qui concernent les compositeurs, les chefs d'orchestre ou les interprètes, et également des citations. Y sont accolées des dessins de Christian Morin lui-même évoquant la situation. Il ne faut pas s'attendre à de grands éclats de rire, juste une sensation de bien-être en lisant une ou deux pages le matin avant de commencer le travail ou le soir avant de s'endormir. C'est détox, cela détend.

Je vous en livre une : en 1989, l'unique opéra de Beethoven, Fidelio, est donné au Châtelet à Paris, dirigé par Lorin Maazel. Dans l'acte II, un appel de trompette signalant l'arrivée du bon ministre Fernando annonce que tout le monde va être sauvé.
Or, cet appel indispensable part des coulisses. Enfin, en principe… car ce soir-là, rien. Silence.
Alors que Lorin Maazel envisage naturellement d'étrangler de ses propres mains Marc Bauer, trompettiste de l'Orchestre National de France, en coulisses, un régisseur raconte : « Figurez-vous que je viens de virer un type qui voulait jouer de la trompette en plein spectacle. Heureusement que j'étais là ! ».

Moi ça m'esclaffe.
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Pour ceux qui se sont arrétés à la carrière de Christian Morin quand il était présentateur dans les années 80 d'émissions de TV populaires comme Une famille en or ou le juste prix, sachez que depuis une dizaine d'année c'est l'animateur phare de Radio Classique, qui a pour habitude de rendre la musique classique, souvent d'un abord un peu trop guindé, plus légères avec quantités de petites anecdotes amusantes ou cocasses sur les compositeurs et leurs chefs-d'oeuvre…

C'est aussi un dessinateur de talent, et c'est en rassemblant ces différentes casquettes qu'iil vient de publier un petit livre illustré, « Notes Légères », qui rassemble ces dessins et ses meilleures anecdotes, toujours amusantes et légères sur la musique classique.

Anecdotes sur la vie, parfois pas piquée des hannetons des musicienss, coulisses de la création, secrets de composition: les confidences de Christian Morin sur les grands compositeurs de musique classique valent leur pesant d'or.


Ainsi on apprendra que la symphonie numéro 1 de Sergueï Rachmaninov, qui donnera plus tard le tube de Céline Dion All By Myself a vu le jour grâce à la tenacité d'un neurologue convaincu que ce morceau sauvera la vie de son patient ou encore que Stanley Kubrik a popularisé deux chefs d'oeuvre de la musique classique, la Sarabande de Handel et le beau Danube bleu de Strauss dans deux de ses grands films, Barry Lindon et 2001 l'odysée de l'espace.

Et les dessins, tout en dérision et finesse, pimentent allégrement ce livre au prix aussi léger que son contenu, idéal comme cadeau pour les fêtes à offrir pour tout amateur de musique classique !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Voilà un livre de petites histoires illustrées qui sort des sentiers battus; il rassemble les chroniques que Christian Morin livre chaque matin à ses auditeurs dans l'émission "Tous classiques" sur Radio Classiques et les dessins qui illustrent le mensuel Notre Temps, agrémentés de citations amusantes des artistes ou sur les artistes.
Le livre, préfacé par Renaud Capuçon, est articulé en quatre parties, consacrées successivement aux compositeurs, chefs d'orchestre, interprètes et public. Les histoires ou les anecdotes sont vraies, racontées sur un ton humoristique. L'association improbable entre dessins humoristiques et musique classique, souvent perçue comme austère, fonctionne très bien.
J'ai passé de très agréables moments; je l'ai lu selon mon bon plaisir car les histoires tiennent sur une page, avec un dessin à vis-à-vis et peuvent être abordées indépendamment, dans l'ordre que l'on souhaite. le livre peut être posé et repris plus tard sans perdre le fil. C'est un ouvrage léger tout en étant instructif; on découvre des facettes inattendues, cocasses, surprenantes, émouvantes d'artistes, ce qui nous les rend plus humains.
Je ne résiste pas à la tentation de partager une citation de Francis Blanche que je trouve truculente : "Mélomane : celui qui, entendant chanter une femme dans une salle de bain, s'approche de la serrure et y colle son oreille".
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Cet ouvrage m'a accompagnée par petites touches tous les soirs et ces moments ont été une vraie récréation quotidienne!
Christian Morin, aujourd'hui animateur sur Radio Classique, nous offre des anecdotes et éclairages variés sur l'histoire de la musique classique. Il nous donne ainsi des informations insolites autant sur des compositeurs que sur des oeuvres ou tout événement lié à la musique classique.
Le tout est parsemé de citations et agrémenté de dessins, de Christian Morin lui-même, souvent savoureux et en adéquation avec les textes proposés.
Un livre donc divertissant, idéal en cette période morose, et pourquoi pas à offrir ou s'offrir pour les fêtes.
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Christian Morin nous livre des anecdotes musicales amusantes ou l'on peut découvrir son talent de dessinateur.
En effet, ses dessins illustrent et accompagnent joliment ses" notes légères".
Un petit voyage à travers les époques, l'évocation des compositeurs, des chefs d'orchestre, tout cet ensemble permet une belle évasion.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
En 1908, deux acteurs de la Comédie-Française réalisent le film "L'assassinat du duc de Guise" afin d'attirer le public cultivé dans les salles obscures.
A l'époque, un bonimenteur commentait l'action, accompagné d'un pianiste qui improvisait une mélodie sans nécessairement de rapport avec le film. Nos deux comédiens, eux, vont demander à l'un des musiciens les plus respectés de France d'écrire la musique de leur film. Il se nomme Camille Saint-Saëns.
C'est un auguste sage barbu de 73 ans, couvert de distinctions et qui n'a plus rien à prouver. Enthousiaste, il compose une brillante partition en cinq tableaux, collant de près aux images. C'est historique : Saint-Saëns signe ainsi la première musique pour un film, œuvre qui connaîtra une carrière internationale.
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Armé de quelques rudiments de musique, dès sa jeunesse genevoise, Jean-Jacques Rousseau arrive à Paris en 1742, persuadé que sa nouvelle notation musicale lui assurera la fortune ; hélas, il ne reçoit que des encouragements polis. Il devient copiste, enseigne la musique en même temps qu'il l'apprend, et ose même composer un opéra : "Les Muses galantes" (1745)... C'est un désastre
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Le "Quatuor à cordes pour hélicoptère" de Karlheinz Stockhausen a été créé en 1995 à Amsterdam. Son interprétation ne requiert rien moins que quatre hélicoptères, chacun transportant un membre d'un quatuor à cordes jouant l’œuvre, tandis que les aéronefs stationnent en cercle au-dessus de l'auditorium. Petite précision : les rotors des engins sont considérés comme un instrument de complément.
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Gioachino Rossini: On ne peut pas juger le Lohengrin de Wagner quand on ne l'a entendu qu'une fois. Et je ne l'écouterai sûrement pas deux.

Richard Wagner: Rossini ? C'est un gros épicurien farci de mortadelle.
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— Vous aimez la musique ?
— Oui, mais ça ne fait rien ; continuez de jouer.
(Igor Stravinsky)
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