J'ai profité de la parution en avril 2019 dans la Bibliothèque de la Pléiade du recueil «
Dracula et autres écrits vampiriques » pour m'aventurer dans ce monument de la littérature gothique qu'est
Dracula.
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Publié le 26 mai 1897 à Londres par
Bram Stoker, ce roman s'ouvre sur le journal de Jonathan Harker, jeune notaire, narrant son périple vers la Transylvanie, et plus précisément vers le château du
Comte Dracula, nouveau propriétaire d'un domaine à Londres. Entrent par la suite sur scène différents acteurs dont les journaux et correspondances vont se succéder jusqu'à s'entremêler, pour petit à petit parler d'une même voix d'un
Dracula qu'on n'entend pas et qu'on ne voit que peu. Il s'en dégage une ambiance de roman policier avec six détectives qui auront à unir leurs forces et leurs savoirs pour mettre à jour une vérité des plus sanglante.
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La narration polyphonique sert bien l'art du conteur gothique qu'est Stoker pour agencer minutieusement le suspens tout au long des 480 pages du roman. Il y règne une inquiétante étrangeté qui tient en haleine et redonne à penser l'énorme production des films, séries et autres récits vampiriques.
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J'ai adoré cette lecture et je donne une mention spéciale à l'introduction du recueil qui contextualise de façon très intéressante l'émergence de la littérature vampirique au XIXème siècle au sein de la littérature gothique. J'ai juste été un peu dérangé par la plume du Professeur van Helsing, dont l'anglais hollandais est rendu par des bizarreries d'écriture peu agréables.
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Gaultier