Zorn et Dirna, tome 4 : Familles décomposées

Un semblant de tendresse mal assumée commence à unir Seldörn, le chasseur d'âmes, et Splata son épouse abritée dans le corps d'un colosse... cela pourrait être cocasse, mais c'est en fait tendre et un peu dérangeant quand même.

C'est alors que la meute arrive et déboule sur la gentilhommière où les 4 héros s'abritaient. Comment avaient-ils pu croire qu'ils pourraient y couler des jours paisibles. C'est le clash, brutal et sans concession.

On assiste alors à des va-et-vient d'âmes. Il faut suivre. Et comme dit Zorn obligé avec sa soeur d'annihilier les âmes abritées dans le même corps que sa mère: "pour quelque chose d'interdit, on le fait quand même vachement souvent". C'est glauque, redoutable, sanglant... et le titre vient à point éclairer le tout: Splata est dans un corps d'homme. Seldörn est dans un corps de femme... et pas n'importe lequel ! Je n'en dis pas plus.

Se dessine alors un plan machiavélique qui va me faire plonger sur le tome 5 à la vitesse d'un moustique sur sa proie un soir d'été.

Plein de bonnes idées, en particulier sur la "gestion" des âmes par les différents personnages susceptibles de les manipuler. Malgré tout, on notera quelques petites facilités scénaristiques et quelques petites longueurs. Rien de bien méchant, rien de bien rédhibitoire, bref, Zorn et Dirna est une petite série sympathique qui intéressera (pas trop) petits et grands.
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