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EAN : 9782490580019
175 pages
Editions le Chant des Voyelles (15/11/2018)
3.83/5   6 notes
Résumé :
Paul est un enfant heureux, il aime jouer, rire, courir et est fier d'’être scout d'’autant que les activités le passionnent. Quand il devient aussi enfant de chœur c'’est encore mieux. Sauf qu'’un certain père Ménager a des vues sur lui. Après s’'être fait aimer de toute la communauté paroissiale et de la famille de Paul qui le reçoit régulièrement, ce prêtre sans scrupule envoûte le jeune garçon et ne lâche plus jamais son emprise sur lui.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Dès la première page, le lecteur et saisi par l'ignominie que subit Paul. Aucune ambiguïté, aucun doute, le prêtre Ménager, tant aimé par toute la paroisse, est un pédophile. Si rapidement Paul a le courage de dire non et de parler de ce qui se passe avec ce prêtre, ce courage ne sera pas partagé par beaucoup.
Ce roman relate tristement un fait qui est loin d'être isolé. La couardise des hommes d'église, le refus d'écouter un enfant, la lâcheté des adultes renforcent l'isolement de l'enfant doublement victime.
On retrouve Paul 30 ans plus tard, Paul qui n'a évidemment rien oublié...
Ce livre se lit très rapidement, il aborde un sujet grave, lourd sans pour autant tirer les larmes aux yeux. En revanche, on ressent une certaine oppression face à la communauté religieuse qui fait bloc. On se sent petit et on mesure son degré d'impuissance qui est alors insupportable. le silence est abjecte, le silence devient un crime impardonnable.
Mon indignation m'aurait presque fait oublier de remercier Babelio, les éditions le Chant des voyelles et Elisabeth Motsch pour l'envoi de ce roman et le petit mot l'accompagnant.
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"Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font." (Luc, XXIII, 34 La Bible)……Dernières paroles du Christ sur la croix.
Quand Babelio, m'a proposé ce titre dans le cadre d'une opération Masse Critique, sans lire la présentation de l'ouvrage, le titre me laissait pressentir le pire...
Paul est un enfant de choeur, né dans une famille catholique très pratiquante, qui passerait presque de nos jours pour intégriste ...Toute la famille ne manque jamais la messe dominicale et s'habille en conséquence, en prenant les beaux habits du dimanche, comme on disait alors et rencontrait les amis à la sortie de la messe. Paul fréquente également le mouvement des louveteaux...Il faut se replacer dans le contexte des les années soixante...alors que la pratique religieuse était encore essentielle dans de nombreuses familles comportant notamment confession une fois par mois, et communions...Pour ma part j'ai retrouvé bien des situations vécues vers mes 10 -12 ans..Oui, j'ai été enfant de choeur, et j'assistais aux messes du dimanche...je ne pense pas être le seul...Tout cela relevait d'une règle de vie familiale.
Mai je n'ai jamais vécu les pires situations décrites dans le livre, rassurez-vous!
Cette ambiance familiale - bien que mes parents n'appartenaient pas au milieu familial de Paul- est parfaitement décrite, comme le sont les relations des autres familles pratiquantes avec l'Église... relations et comportements qui, alors, paraissaient normaux lorsqu'on vivait dans un milieu catholique...je ne parle pas des relations entre Paul et le père Antoine, je parle de l'attitude des parents de Paul, aveugles, puis dubitatifs, puis eux aussi troublés au fil des jours... On n'imaginait pas que ce pire décrit par Élisabeth Motsch puisse exister. On ne parlait pas encore des turpitudes de certains.
Paul est donc un enfant de choeur qui vit sa foi avec passion, il sert la messe, et rapporte dans la sacristie tous les burettes et livres religieux utilisées par le Père Antoine.....un prêtre qui l'aime bien, qui lui dit également qu'il l'aime bien, et même qu'il a besoin de lui. Il va le mettre sur ses genoux, le caresser, se caresser...une fois, deux fois....ce rite reviendra régulièrement ! Père Antoine tentera même d'autres gestes bien pires...avec cet enfant devenu son enfant de coeur !
Paul est malheureux et conserve ce secret...mais, un jour, un jeune séminariste entre à l'improviste dans la sacristie...
Traumatismes d'un enfant qui ne sera plus jamais le même, les sourires se transforment en crainte, le plaisir de servir la religion s'éloigne. le gamin prend ses distances avec le père Antoine....qui est de plus en plus pesant et pernicieux.Mais un jour tout se sait, tout se dit..Alors l'Église réagit face à cet "enfant affabulateur", qu'on n'écoute pas ...pas encore.! "Il est incroyable qu'on écoute davantage la parole d'un enfant que celle d'un religieux unanimement respecté. " C'est une affaire "montée comme une grosse chantilly"
Ce livre décrit cette atmosphère pesante et malsaine. Ce secret qu'on veut taire!
Toutes les situations sont dépeintes avec pudeur et retenue, sans aucun voyeurisme. Elles ne constituent nullement l'essentiel du livre...juste quelques lignes. Non l'essentiel se trouve dans les réactions - qui évoluent avec le temps - de Paul, de ses parents, de ses copains, des amis bon chic bon genre de la famille, ces amis presque intégristes, mais aussi, les réactions due la hiérarchie du clergé, et de jeunes séminaristes qui risqueront toute leur vie religieuse pour dénoncer les actes du prêtre. Quant aux autres gamins, ils trouvent que le père Antoine aime un peu trop Paul.
Oui, on connaît l'histoire...mais la narration est toute en retenue et sans aucun voyeurisme.
"Il y a un temps pour déchirer, dit L Ecclésiaste, et un temps pour coudre. Un temps pour se taire et un temps pour parler ."
Oui, il faut en parler, parler.... vider ces abcès, cette honte.Oui, il faut que la Justice des hommes passe par là...car le père Antoine est impardonnable, il savait pertinemment ce qu'il faisait sans aucun état d'âme! Il ne faut certes pas mettre tous les prêtres et curés dans ce même sac...tous ne sont pas des "Pères Antoine". Heureusement ! Dieu règlera ces problèmes plus tard., mais j'avoue que toutes ces ignominies m'ont fait douter, du fait de cette hypocrisie de certains d'entre eux. Et maintenant, au soir de ma vie, je reprends à mon compte, sans aucun état d'âme, les mots d'André Gide "Famille je vous hais !". Oui, je hais ce passé imposé ! Je ne l'ai pas imposé à mes enfants. À eux de faire leur choix de vie.
Oui à une morale de partage, de don de soi, d'ouverture aux autres...on n'a pas besoin de croire pour être un être merveilleux, on n'a pas besoin, pour cela d'aller à l'église chaque dimanche.
Merci à Babelio et à l'opération Masse Critique pour la découverte de ce titre, mais aussi et surtout sans doute, pour m'avoir permis de découvrir Élisabeth Motsch que je ne connaissais pas. J'espère la retrouver bientôt avec d'autres lectures. Elle est toutefois présente, au sein du rayon jeunesse, dans la Médiathèque qui fait mon bonheur. Je vais la faire connaître au personnel du rayon adulte et donner le livre qu'elle m'a offert, afin qu'il soit partagé.
Merci à elle, merci pour cette lecture, merci pour son petit mot amical !
A bientôt !
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Paul est un enfant souriant, plein de vie, attiré par le scoutisme, hâte de faire sa communion. D'une famille pratiquante, il est régulièrement en présence du père Ménager. Celui-ci mettra en place un stratagème pervers pour se faire passer auprès de la communauté pour la personne la plus humble, serviable et honnête. Il a une véritable aura envers les enfants qui sont fascinés par son autorité naturelle. Il y aura des enfants qui auront vu juste dans le comportement de ce père, prévenant Paul qu'il est "trop" apprécié du prêtre. Paul se souvient de cette époque une fois adulte, de grands pans de mémoire s'en sont allés, mais demeure ce sentiment froid dont il ne parvient à se détacher une fois adulte.

Les premières pages du livre mettent le lecteur directement dans le bain. Les mots s'enchaînent, les horreurs également. Les sévices qu'a subis Paul, ce dégoût parfaitement légitime. Non, le lecteur n'est pas épargné. On ressent de la colère, de la tristesse, de l'incompréhension. Certains passages m'ont donné des hauts le coeur, mais ils sont nécessaires à la lecture de ce livre. Il est d'ailleurs d'actualité maintenant que les scandales sexuels autour de l'Église sortent dans les médias et que les victimes parviennent à prendre la parole, témoigner des horreurs subies.

L'écriture est juste, Elisabeth Motsch déploie une grande sensibilité dans ce livre. Les mots ne sont pas dans l'exagération ou le sensationnel. Les faits sont relatés avec une réalité douloureuse. On se sent petit face à tant d'horreur. Elle arrive à nous faire comprendre les mécanismes entourant l'emprise mise en place par le père Ménager pour profiter de sa proie. Les mots chuchotés, les gestes déplacés, et l'incapacité pour cet enfant de réagir.

Et ce moment où les faits se savent, où on essaye de protéger davantage l'Église que l'enfant. Sous prétexte que l'Église apprend à pardonner au pêcheur ? Une colère gronde en moi au souvenir de ces passages où Sylvie, la mère de Paul, tente de faire comprendre que la victime, c'est Paul et pas cet homme d'Eglise qui profite de l'innocence des enfants. Les regards de travers de la communauté, la solitude, mais la force de cette mère qui croit et protège comme elle peut son fils, allant jusqu'à demander une audience à l'évêque. Et ces dialogues qui hérissent les poils et l'âme lorsqu'il faut trouver une "solution pour ne pas faire de vague"...

Dans cette épreuve, Paul rencontre Martin, un séminariste qui sera témoin d'une scène abjecte et le soutiendra. Et Vladimir, un personnage haut en couleur, que j'apprécie énormément pour son humour et son amitié envers Paul. Il sera là dans le camp scout, lors du service à la messe, et une fois adulte épaulant Paul.
le thème de la foi est important dans le livre. On ne tombe pas dans des préjugés religieux, il y a d'ailleurs plus de respect face à la religion dont on arrive à dissocier les hommes.
le livre nous fait rentrer dans le mécanisme du bourreau et la souffrance de la victime. Malgré la difficulté du sujet, ce livre a été une belle lecture.

En bref :

Ce livre est poignant, il heurte et dépeint une réalité des plus abjectes. Une écriture fluide et une narration sans redondance. Un sujet d'utilité publique : la protection des enfants et des victimes. Aujourd'hui encore, trop d'enfants souffrent, sont victimes de la perversité de certains adultes…
Lien : https://lecturedaydora.blogs..
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Je voudrais tout d'abord commencer par remercier la Masse Critique Babelio ainsi que les éditions le Chant des Voyelles pour l'envoi de ce livre. Merci également pour le petit mot manuscrit, c'est toujours agréable.

Concernant la plume, je l'ai trouvée agréable et fluide. Comme Élisabeth Motsch s'appuie sur des témoignages pour construire son récit j'ai trouvé que l'on ressentait son envie de rester au plus simple et au plus près des faits, sans vouloir en rajouter des tonnes pour dramatiser le calvaire vécu par ces enfants, sans toutefois nous épargner certains détails. Ce qui est une bonne chose. Quand on en rajoute trop, il est difficile de se dire que cela a réellement pu se produire.

Concernant la couverture, elle reste simple et, comme le titre, annonce d'entrée de jeu que ça touchera à la religion. Je dois vous avouer que l'un comme l'autre ne m'attiraient pas et ne m'auraient pas arrêtée en librairie. Cependant, c'est le résumé qui a su éveiller mon intérêt. Pas de par sa mention de l'Église, oh ça non ! Mais de part le prédateur qui s'y trouve.

Parce que oui, il faut admettre que ce genre de personne sait y faire, à force de mots doux et/ou de chantage/menaces pour arriver à avoir ce qu'il veut. Mais comment un prêtre, un professeur des écoles, un directeur de centre, de foyer, bref quelqu'un qui vit constamment entouré d'enfant peut-il abuser d'eux pendant des années sans que cela ne se sache ?
C'est cette question qui m'a donné envie de lire ce livre.

Si vous vous posez la question, oui, j'ai eu ma réponse.

Ici, nous retrouvons Paul, un enfant que le Père Ménager a repéré très jeune, vu qu'il connait la famille et en a baptisé tous les rejetons. C'est un homme très apprécié de toute la communauté. Ce n'est qu'à son entrée au catéchisme puis chez les scouts, vers sept ans et demi, qu'il commencera a lui imposer des baisers et des caresses contre nature.

Pourquoi fait-il cela ? Mais par Amour, tout simplement. Oui, le Père Ménager aime les enfants et surtout, en ce moment, ce jeune Paul qu'il en vient à appeler Cheveux d'ange devant ses camarades, donc certains le mettent en garde. le Père Ménager l'aime trop...

Mais Paul est encore jeune. Il sent bien que quelque chose ne va pas dans cette relation envahissante que le prêtre lui impose. Cependant, si un homme d'Église respecté et aimé de tout le monde le fait, c'est qu'il en a le droit, non ? Même s'il lui demande de garder le secret... Secret qui va peu à peu ronger le jeune garçon au fil des mois.

Ce que cet homme se permet de faire subir à cet enfant sous couvert de l'Amour est horrible. Mais ce qu'il l'est également, c'est la réaction de son entourage lorsque Paul décide de parler de ce qu'il subit. Ses parents, surtout son père, dans un premier temps, ne le croient pas. Mais lorsque sa mère décide de comprendre ce qu'il se passe, elle va se heurter à une communauté religieuse qui fait bloc et qui rejette leur famille qui préfère croire les affabulations d'un enfant plutôt qu'un prêtre estimé de tous. Et c'est sans parler de l'Église elle-même qui fait la sourde oreille et espère étouffer l'affaire puisque Dieu apprend qu'il faut pardonner aux pêcheurs... Mais comment pardonner à quelqu'un que ses supérieurs refusent de sanctionner et qui, en plus, aura marqué son enfant (et sans doute beaucoup d'autres) à vie ?

Ce qu'il faut voir aussi, c'est que les faits ne se passent pas de nos jours, mais au moins trente ans plus tôt. La religion était beaucoup plus présente, les familles plus pratiquantes, plus dure dans leur éducation, les réactions plus mesurées, plus prudes. Je remercie d'ailleurs ma maman qui ne nous a jamais imposé le baptême ou le catéchisme, préférant que l'on fasse ces choix nous-même si l'on en avait envie. La pédophilie était aussi un sujet plus tabou, moins médiatisé, surtout lorsqu'il touchait l'Église. Cela n'excuse rien, mais j'avais juste envie de replacer les choses dans leur contexte.

En résumé, j'ai apprécié ma lecture, malgré le thème difficile qui y est abordé, celui de la pédophilie au sein de l'Église qui, je trouve, est très bien traité. Tout comme l'omerta que provoque ce sujet plus que tabou à l'époque et sur lequel on préférait fermer les yeux, voire traiter les victimes de menteuses. Mais il s'agit aussi du point de vue d'un jeune garçon à l'enfance partiellement détruite, un enfant qui sera marqué à vie, tout comme sa famille. Un enfant qui se sentira doublement isolé à causes d'adultes qui ne peuvent envisager la culpabilité d'un prêtre au-dessus de tout soupçon.
Mais si on dit "innocent comme l'agneau qui vient de naître", il faut toujours se méfier des loups qui ont revêtu leur peau et qui, souvent, passent inaperçus...
Lien : http://booksfeedmemore.eklab..
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De nos jours, c'est un problème récurent qui est fortement d'actualité. Un enfant est pétri d'innocence. Innocence qui sera, peut-être, foulée aux pieds par des adultes pervers. Paul en sait quelque chose! Il est enfant de choeur. le prêtre qu'il sert l'aime beaucoup. Beaucoup trop. Est-ce normal? Pourquoi Paul se sent-il si mal? Peut-on être aimé de cette façon quand on est un petit garçon qui joue à la dinette avec sa petite soeur?
Le désarroi d'un enfant de choeur nous introduit dans un monde trop connu. Un monde trouble. Un monde redouté par tous les parents. Un monde décrié. Paul se sent perdu. Un enfant perdu dans un monde d'adultes. Dans un monde de prédateurs. Dans un monde où son enfance, son innocence ont été bafouées. Nous ressentons sa peur. Sa gêne. Sa grande détresse. Comment en parler? Doit-il en parler? A qui? Un adulte?
Le désarroi d'un enfant de choeur est le cri muet d'une blessure. Un regard sans fard sur le monde de pervers. Entre enfance innocente et enfance bafouée, nous accompagnons un enfant devenu adulte. Un enfant blessé dans un corps d'adulte à la recherche d'un apaisement. A la recherche d'une absolution. Afin de se laver de cette blessure qui n'a jamais cicatrisé. de cette souillure qui lui semble indélébile. Un jour, peut-être, il y arrivera. A quel prix? de quelle manière? C'est avec une colère sourde, une rage muette et un dégoût sans nom que nous accompagnons cet enfant. Que nous tournons les pages. Avec une grande envie de soulager le désarroi d'un enfant de choeur.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
Presque tous les samedis, après la rencontre des louveteaux, ce sera la même séance. La sueur du Père Antoine, son odeur, son souffle bruyant comme un animal, tout soulève le cœur de Paul. Mais il se dit que ce qu'ils font, c'est normal. C'est le Père Antoine, respecté et aimé de tous qui le demande. Un homme qui dit la messe, qui est en contact avec Jésus, pas n'importe qui.
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Prenant la main du garçon, il l'amène jusqu'à son sexe et l'oblige à le caresser, de plus en plus fort. Paul est désarmé. Il pressent que ce n'est pas normal mais il n'arrive pas à s'opposer à cet amour autoritaire et envahissant.
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Le garçon tremble un peu mais il ne veut pas savoir ce qui se passe. Ou plutôt, il a vaguement l'idée que si le prêtre le fait, c'est que cela doit se faire. Peut-être que cela se fait. Il est petit et ne sait pas tout.
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Le père Antoine passe inévitablement à la fin du caté, soi-disant pour ramasser les livres. Comme si Catherine et Martin, sans compter les enfants, ne pouvaient pas le faire. Paul ne veut pas de retrouver face à lui.
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Aucun des deux, cependant, ne le perçoit comme un grand duc tournant autour de sa proie. Le rapace prendra son temps avant d'emporter dans ses serres le louveteau sans défense.
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