Nils Hazard, tome 1 : Dinky rouge sang

Nils Hazard, trente-quatre ans, est un professeur d'histoire à la Sorbonne, spécialisé dans la civilisation étrusque. Proche de ses élèves, il aime tisser des liens en dehors de ses cours. C'est ainsi qu'il lie une amitié particulière avec Catherine Roque.
Lorsqu'il fait la connaissance des jumeaux Roque, Nils ne peut s'empêcher d'être perturbé par les tics grimaçants de Frédéric, le frère de Catherine, et quand il demande de quelle pathologie il souffre, on lui répond que rien ne peut l'expliquer ou la définir. C'est survenu dans son enfance alors qu'il était dans un camp de vacances. L'origine des rictus est certainement due à un choc émotionnel, une peur.
Pour Nils, si Frédéric revêt un "masque", c'est pour une bonne raison et cet argument, il faudra aller le chercher dans les souvenirs de l'enfance.

Nils sait de quoi il parle ! Dans une lettre confiée à son notaire pour Catherine, à ne donner que s'il devait décéder, il raconte en confession son expérience. Depuis l'âge de ses trois ans, époque où il est devenu orphelin, on lui a toujours fait croire qu'il était un monstre. Elevé par son grand-père, un homme taciturne et insensible, ce n'est qu'à l'adolescence qu'il a commencé à poser des questions sur sa filiation et à mener son enquête… Qui étaient ses parents ? de quoi sont-il morts ? Et pourquoi le maintient-on à l'écart de la famille ? Dans un grenier, il trouve les réponses, bien rangées, bien cachées…

Chasseur d'énigmes, c'est Catherine qui lui donne ce titre. Après avoir résolu l'histoire de Frédéric, elle lui soumet un deuxième mystère. Pourquoi son ex-fiancé a disparu du jour au lendemain sans une explication ?

On dit que les souvenirs des premières années s'effacent… "Ainsi un criminel de trois ans ne se souviendrait de rien à l'âge adulte et pourrait être considéré comme innocent, même par lui". Nils sait bien que cette théorie est fausse, que tout est inscrit dans la carte mémoire et que les bribes enregistrées durant l'enfance peuvent plus tard réapparaître pour tout chambouler.

Avec Catherine, Nils élucide petit à petit les ombres qu'on lui soumet. La première étant la sienne, la seconde étant celle de Frédéric, la troisième, celle de ce fiancé disparu en emportant seulement deux pièces de son jeu d'échecs, la quatrième, celle d'un collégien qui bégaie, la cinquième… Solange, l'amie de Catherine, qui ne peut boire du chocolat… Anodine, petit défi, cette dernière est certainement la plus horrible des "devinettes" !

Nils Hazard, professeur d'histoire à la Sorbonne, spécialiste en étruscologie, et… chasseur d'énigmes.

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Étrange premier tome où l'on fait connaissance d'un enquêteur original. On peut imaginer le personnage comme un Indiana Jones spécial, plus dans l'intellect que le physique, qui laisserait à ses petites cellules grises toute l'imagination créatrice pour sonder les méandres de l'âme humaine et investiguer les traumatismes. Assisté de Catherine, plus sportive et pragmatique, ils forment un tandem charmant.
Je n'ai pas retrouvé le style de Marie-Aude Murail dans ce roman, cette plume qui m'émeut et qui me fait sourire. J'ai découvert une autre facette de son écriture, un peu plus distante, froide, avec un humour pince-sans-rire. Pourtant, lorsqu'elle conte l'histoire de Nils, il y a matière à s'émouvoir… et à avoir des frissons.
Baladée dans le début du livre, même égarée, j'ai eu du mal à comprendre la trame. Cette lecture demande de la concentration et de la patience.
Mitigée, un peu, je compte quand même lire le deuxième tome de la série en compagnie de Nahe. Je ne suis pas déçue, juste surprise, et je souhaite poursuivre l'aventure !
Bientôt… nous lirons "L'assassin est au collège".

J'aime les romans policiers. Ce que j'aime encore plus c'est quand ils sont spéciaux, quand l'enquête en elle même sors de l'ordinaire et quand le détective n'est pas comme les autres. J'ai été servie avec Dinky rouge sang. Ce fut une suite de petites enquêtes, toutes supers sympas, qui m'ont enchanté, sans que je puisse choisir laquelle est ma préférée. Les histoires se suivaient quand même, et on suivait les deux mêmes personnages principaux. Commençant par la vérité sur le héros, j'ai eut quelques frissons à certains passages, et j'ai trouvé cette manière de trouver la vérité sur les rêves de Nils, et sur ce qui se cache dans les combles, vraiment extraordinaire, c'était du fantastique, sans qu'il n'y aie aucune chose surréaliste. de l'imaginaire pur, une espèce de découverte d'enfant, et la manière dont s'est raconté ne m'a fait que m'enchanter. Je me suis tout de suite pris d'affections avec Nils Hazard, et ce début m'a vraiment fait plonger dans le bouquin (sauf que j'ai été me coucher à la fin de ce premier chapitre parce que je commençais à fatiguer). Les autres histoires sont dans la même ambiance, du mystique, du magique, sans qu'il y en ait en vérité. En fait, le résumé présente bien les choses. Tout n'est qu'imagination, mais de la vraie, qui existe. Et c'est vraiment bien foutu. Catherine était tout à fait incroyable, à tenter d'éduquer ce professeur qui ne vit que pour ses Egyptiens ou ses Etrusques, et leur relation m'a vraiment plu. Je m'attendais à la fin, mais le charme de ce livre a duré du début à la fin. C'est un véritable coup de coeur que voilà. Un roman policier comme je les aime, si particulier qu'il se diffère de tout les autres, déjà de par son titre mais en plus de par son héros. Marie-Aude Murail qui a su me charmer déjà il y a longtemps avec Maïté coiffure, puis plus récemment avec Simple, m'a encore plus envouté avec Dinky rouge sang, qui est mon préféré de ces trois livres pour l'instant. de plus, je trouve que l'image de la couverture, va bien avec l'ambiance, le livre, et le titre, et ça c'est vraiment bien.

Dinky rouge sang de Marie-Aude Murail, Ecole des loisirs
Un enquêteur pas comme les autres résout ses enquêtes par l'imagination! Nils mène l'enquête et renvoie Hercule Poirot aux oubliettes!!!
J'ai trouvé très drôle cet enquêteur un peu hors norme, qu'on retrouve d'ailleurs dans de nombreux romans de Murail.
Dans ce volume il vient en aide à une de ses étudiantes et à son frère qui a un problème de langage qui remonte à un traumatisme mystérieux de son enfance.

En lisant cette série je pensais que Nils Hazard était un enfant, allez savoir pourquoi, en fait il s'agit d'un prof d'histoire à la Sorbonne de 34 ans, un peu dingue et très malin. Je l'ai adoré. Ce livre commence par l'enfance de Nils Hazard, une enfance difficile qui explique sans doute le caractère du personnage pour la suite, il est très détaché, un peu asocial, il a des réactions très "scientifique" plutôt qu'humaine, mais ça ne le rend pas moins attachant. Il raconte son histoire avec un ton assez détaché, et on peut assister aux divers enquêtes qu'il a mené un peu malgré lui parfois. Lui ce qui l'intéresse c'est les Etrusques et les Egyptiens, alors quand Catherine vient lui demander de résoudre des mystères, il n'est pas forcément d'accord, mais fini néanmoins toujours par céder. Les enquêtes sont palpitantes car très originales, basé sur l'inconscient, la psychologie et également l'imagination, Nils découvre la vérité d'une manière bien à lui et reste toujours assez nonchalant quand on y pense. Pourtant il se donne réellement la peine d'aider les gens et les sort souvent d'un mauvais pas. Comment ne pas aimer ce personnage? Et comment ne pas aimer les diverses enquêtes qu'il mène? C'est drôle, rafraîchissant, émouvant aussi, et un peu mystérieux. Et puis l'écriture est tout simplement délicieuse, ça se dévore, j'adore vraiment cette auteure. Et je ne peux que vous recommander ce livre, d'ailleurs j'ai très envie de me faire la suite immédiatement, et les livres ne moisiront pas longtemps dans ma PAL, croyez-le bien.

Chers internautes, je ne m'aventurerai pas à tourner autour du pot au fil des idées. En un mot : déception.

Notre héros, Nils Hazard, professeur en étruscologie, joue les enquêteurs en résolvant des énigmes pour le moins insolites.

Trois raisons de ma déception :
L'on a l'impression que le protagoniste résout tout : manque de réalisme.
Toutes les enquêtes ont, comme par hasard, un rapport avec lui : manque de réalisme.
Histoire floue et pas toujours bien expliquée : manque de précision.

L'histoire débute sur son histoire personnelle. Il y raconte sa vie d'adolescent orphelin élevé par ses grands-parents. Son grand-père meurt alors et le mystère à moitié résolu (car il s'agit de son oncle mais il demeure impuni) demeure après la lecture. J'ai bien compris le concept de saga mais ici j'ai bien l'impression que son concept soit à revoir. Peu de choses accrochent le lecteur. Son idée de présenter ce premier tome en quatre enquêtes séparées revient à visionner quatre enquêtes de Patrick Jane dans The Mentalist. En fin de compte, c'est même pire. C'est donc à un roman décousu que j'ai affaire ici. de plus, l'histoire d'amour entre Nils et Catherine n'est pas prenante. J'ai comme le sentiment que [...]

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