LES MONTAGNARDS : — Eh ! quel homme ici-bas n'a son déguisement ?
Le froc du pèlerin, la visière du casque,
Sont autant de cachots pour voir sans être vu.
Et n'en est-ce pas un souvent que la vertu ?
Vrai masque de bouffon, que l'humble hypocrisie
Promène sur le vain théâtre de la vie.
Mais qui, mal fixé, tremble, et que la passion
Peut faire à chaque instant tomber dans l'action.
LA COUPE ET LES LÈVRES, Acte V, Scène 3.
Tu as retiré cette bague de l'eau, Camille, au risque de te précipiter? Est-ce un songe? La voilà; c'est toi qui me la met au doigt ! Ah! Camille, pourquoi me le rends-tu ce triste gage d'un bonheur qui n'est plus? Parle, coquette et imprudente fille, pourquoi pars-tu, pourquoi restes-tu? Pourquoi, d'une heure à l'autre, changes-tu d'apparence et de couleur, comme la pierre de cette bague à chaque rayon du soleil!
En 1960, la jeune Françoise Hardy, 19 ans, chante la solitude d'une adolescente, inspirée par le poète romantique Alfred de Musset.
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