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3,89

sur 3406 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Souvent comparé au transfert de Neymar du FC Barcelone vers le Paris Saint Germain, Guillaume Musso a donc finalement quitté les éditions XO pour rejoindre Calmann-Levy.
Les raisons officieuses sont nombreuses : Des couvertures laides imposées par l'ancien éditeur, l'obligation de devoir publier un roman par an, des titres un peu niais qui n'étaient pas le premier choix du romancier ( Parce que je t'aime, Que serais-je sans toi ? ). Et quelques millions de plus à ajouter à un patrimoine déjà conséquent doit également avoir eu son importance.
Musso, souvent moqué par les critiques, espère sans doute également pouvoir redorer son blason d'écrivain à part entière en signant avec cet éditeur qui, en son temps, publia Victor Hugo, Honoré de Balzac ou Lamartine.
"Le roman le plus médiocre a sans doute plus de valeur que la critique qui le dénonce comme tel."
Et il nous délivre donc aujourd'hui le premier fruit de ce nouveau partenariat.

Pour le titre, on a déjà fait moins mièvre quand même que "La jeune fille et la nuit", ou que sa phrase d'accroche, "L'amour est tout ou il n'est rien"...
La quatrième de couverture est un échec. Oh, certes, elle parvient à intriguer mais le résumé, en plus d'être trompeur, révèle des évènements qui ne sont dévoilés qu'à mi-livre. Gâchant une partie du suspense qui est le grand point fort de ce nouveau roman, ce qui est toujours un peu dommage.
Quant au style, il ressemble toujours davantage à celui de Guillaume Musso qu'à celui de Gustave Flaubert ( qui fut également publié chez Calmann-Levy ), et si j'ai trouvé un peu moins de maladresses dans l'écriture que dans ses derniers romans, certains clichés l'excluent cependant d'office des hautes sphères de la littérature.
Pour autant, j'ai davantage apprécié ce roman que les précédents thrillers policiers de l'auteur. Alors que j'étais à la limite de l'ennui avec La fille de Brooklyn ou Central Park, je dois bien avouer que ça faisait longtemps que je n'avais pas lu un Musso aussi rapidement, avec cette volonté d'y revenir à chaque fois que j'avais quelques minutes devant moi.

Thomas Degalais, le narrateur de la jeune fille et la nuit, a de nombreux points communs avec l'auteur . Ils ont tous les deux approximativement le même âge, le même métier de romancier, et ils se sont tous les deux expatriés aux Etats-Unis.
Et surtout, ils ont tous les deux passé leur enfance sur la Côte d'Azur, la région dans laquelle se situera toute l'intrigue, sans course-poursuite agaçante cette fois entre Paris et les USA.
On a même droit à une mise en abîme flagrante :
"J'ai trouvé un titre pour le livre que vous finirez par écrire sur Vinca : La jeune fille et la nuit."
Musso s'est donc identifié plus que jamais à son personnage principal, même si l'histoire n'a évidemment rien d'autobiographique.
Thomas Degalais est donc de retour en France, et plus précisément dans son ancien lycée, le plus prestigieux d'Antibes : l'établissement Saint Exupery.
Mais la principale raison de sa venue est toute autre : Il a été appelé d'urgence par son ami Maxime. En effet, le lourd secret qu'ils cachent tous les deux depuis 1992 risque de refaire surface aujourd'hui.
Un secret qui a un lien avec la prochaine rénovation du gymnase de leur lycée ...
"Le début des travaux était imminent et, avec lui, le début de notre chute."
Tous deux ont d'ailleurs reçu une menace explicite : Quelqu'un est au courant de leur forfait et a bien l'intention de se venger.

Vingt-cinq ans plus tard, les élèves de la promotion 1992 sont donc conviés à une réunion de retrouvailles avec certains de leurs anciens professeurs. Outre Thomas et Maxime, d'autres personnages viendront jouer un rôle plus ou moins important.
Le roman s'ouvre avec Manon Agostini, devenue policière, et qui dès le prologue trouve le cadavre d'une femme abandonnée sur les rochers, le visage pulvérisé. Qui est-elle ? Il faudra longtemps patienter pour le savoir.
Stéphane Pianelli est quant à lui devenu journaliste et sera le "fouille-merde" de circonstances. Ami ou ennemi ?
Fanny Brahimi est quant à elle devenue cardiologue et a eu son rôle à jouer dans la tragédie passée.
Les parents de Thomas, Annabelle et Richard Degalais, qui ont tous deux été proviseurs de l'établissement jusqu'à la fin des années 90 seront également de la partie.

Manqueront en revanche à l'appel Vinca Rockwell et Alexis Clément. L'élève et le professeur de philosophie partageaient en effet une folle passion et se seraient enfuis jusqu'à Paris lors de cette fameuse année 1992, date après laquelle ils disparaîtront purement et simplement de la circulation.
"Ils s'étaient littéralement évaporés."
Et c'est autour de cette double disparition que s'articulera le roman, qui démêlera le vrai du faux à grand renfort de rebondissements et de révélations bien souvent imprévisibles.
Un genre de thriller psychologique qui s'appuie davantage sur la multitude de retournements de situation que sur la profondeur des personnages.
"Un retournement de situation un peu éventé dans un roman policier."
Avec de réguliers retours dans le passé, vingt-cinq ans plus tôt, La jeune fille et la nuit livrera progressivement tous ses secrets, y compris les plus inattendus. Musso détient les ficelles et nous mène en bateau, faisant presque penser parfois à Michel Bussi.

Vinca Rockwell sera au centre de l'intrigue. A dix-neuf ans, en hypokhâgne, elle déchaînait en effet toutes les passions.
"Une fille dont tous les garçons étaient amoureux à l'époque."
Les professeurs comme les élèves étaient fascinés par cette mystérieuse jeune femme qui dégageait sensualité, charme et magnétisme.
Ce n'était donc pas son physique qui ensorcelait à ce point son entourage masculin - auquel Thomas était le premier à appartenir - mais son apparence ne semblait quand même pas particulièrement repoussante.
"Elle personnifiait une sorte de chic français, quelque part entre Brigitte Bardot et Laetitia Casta."
Mais qui était-elle réellement à cette époque ?
Thomas avait-il raison de l'admirer autant, d'avoir été si totalement envoûté par cette sirène ? Ou était-il aveugle ?
En tout cas, sans elle, il n'est jamais parvenu à se construire totalement. Vingt-cinq après, elle lui manque toujours.
"Vinca était-elle une victime ou une manipulatrice diabolique ?"

Principalement par l'intermédiaire de cette énigmatique jeune femme, Musso nous livre de nombreux clichés sentimentaux.
"La seule et unique personne capable de nous guérir à tout jamais de la solitude."
Il en abuse un peu trop dans ce roman qui exacerbe les sentiments amoureux au point de leur donner un côté un peu ridicule.
"Vivre avec elle me faisait souffrir, mais vivre sans elle m'aurait tué."
Mais bon, évoquer la passion fait partie de la marque de fabrique de l'auteur.

Plus incorrigible, cet étalage de culture auquel on a droit désormais systématiquement. Autant je trouve les citations en début de chapitre particulièrement intéressantes et appropriées, autant quand les personnages s'expriment en citant Stendhal, Malherbe ou Juliette Drouet ... ça ne fait jamais très naturel.
Je ne doute pas que Musso soit quelqu'un d'extrèmement instruit, mais à mon sens il ne parvient pas à distiller ses nombreuses connaissances de façon à donner une plus-value à ses livres.
Il abuse des listes de livres, de films, de chansons, d'artistes ayant séjourné sur la Côte d'Azur ( avec un petit clin d'oeil au passage à Sean Florenz, le célèbre peintre de son précédent roman ) et même de marques de montres Suisses, avec ou sans rapport avec son intrigue.
Toujours est-il que ces digressions ont d'autant moins d'utilité qu'elles créent souvent des dissonances dans les dialogues.
Le petit clin d'oeil à Maxime Chattam était quand même sympa.

Ancré dans l'actualité ( terrorisme, Trump ), Musso évoque aussi un peu la politique, et notamment le gouvernement Macron dont il semblerait être un fervent partisan.
"Si quelque chose devait changer dans ce pays, ce serait maintenant ou ce ne serait jamais."



Rien de bien nouveau sous le soleil de la côte d'Azur donc.
Si on peut regretter une écriture toujours aussi reconnaissable - et ça n'est pas un compliment - il s'agit en revanche à mes yeux du meilleur Musso dans le genre du thriller policier et l'intrigue reste très prenante de la première à la dernière page tant elle ne laisse pas deviner grand chose de la suite et tant elle fourmille de révélations et de rebondissements inattendus, nous entraînant dans sa toile machiavélique qu'on le veuille ou non.
A condition de ne pas être trop exigeant et de ne pas rechercher davantage qu'un moment de détente tout en suspense, ce nouveau cru demeure donc tout à fait honorable et accomplit pleinement son rôle.

Je demeure cependant curieux de lire un jour un polar qui serait coécrit par les deux frères, Valentin et Guillaume, tant avec le style du premier et les idées du second on pourrait aboutir à un très beau résultat. Mais cette idée est probablement utopique.


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Alors que dire de la jeune fille et la nuit... Mon avis est relativement mitigé. Ça part un peu dans tous les sens tout en gardant constamment la présence de notre héroïne disparue.

Le livre est découpé entre le passé et le présent.
En 1992, Vinca Rockwell, 19 ans et l'une des plus fascinante élève de l'école Saint Exupery à Antibes, disparaît avec son professeur de philo avec qui elle entretient une relation secrète. Les recherches n'ont jamais rien donné et le couple n'a jamais été retrouvé.
En 2017, une réunion d'anciens élèves est organisée. Il est mis à l'ordre du jour la destruction du gymnase de l'école. Thomas, Maxime et Fanny, autrefois amis, se retrouvent coincés face à la vérité qui va éclater, car tous les trois ont un secret bien gardé et un meurtre sur la conscience. Si le mur est détruit, un cadavre va sortir du placard et ruiner leur avenir...

Au niveau de l'écriture, nous avons l'habitude de notre cher Musso, est toujours aussi fluide et captivante. Même si l'histoire ne pas pas forcément emballé j'ai apprécié lire ce roman.
Au niveau des personnages, je trouve qu'il n'y a aucune attache. On a l'impression qu'il se dégage de toute attache vis à vis de ses protagonistes et du coup je ne m'y suis pas non plus attachée.
Vinca qui incarne la beauté et le charisme nous relativement indifférent. Elle a beau être la reine de beauté et avoir disparu on ne ressent aucune émotion vis à vis d'elle. On ne peut être que désolé de ce qui lui arrive.
Thomas je le trouve assez mou, ça manque de vitalité et d'entrain. Il est fou amoureux de Vinca, comme tant d'autres, et cherche à savoir ce qu'il s'est réellement passé par cette nuit d'hiver 1992. Mais fouiller dans le passé d'une autre va l'amener à découvrir son propre passé ce qui va être déstabilisant pour lui.
Sa relation avec ses parents est assez particulière et je n'ai ni accroché au personnage de sa mère Annabelle, même si elle est prête à tout pour le sauver, ni au rôle de Richard, qui est totalement effacé.
J'ai bien aimé le rôle de Stephane Pianelli, le journaliste prêt à tout pour faire éclater la vérité. On ne sait jamais quel coup tordu il nous prépare et ça met un peu de piquant au livre.
Le côté politique accès Macron m'a relativement agacé

En conclusion ce n'était pas une réussite à mon goût et la fin ne m'a pas non plus emballé. Notre cher Musso nous a habitué à bien mieux que cela.
Mais à chacun son avis, je vous laisse vous faire le votre.
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Titre : La jeune fille et la nuit
Auteur : Guillaume Musso
Année : 2018
Editeur : Calmann Levy
Résumé : Thomas Degalais est de retour sur la côte d'azur. Devenu un écrivain à succès celui qui a fréquenté le prestigieux lycée St Exupéry dans les années 90 revient dans l'établissement à l'occasion d'une réunion d'anciens élèves. Fraîchement débarqué de New-York Thomas doit faire face à son passé alors que des travaux d'agrandissement d'une aile du lycée risquent de mettre à jour des secrets enfouis depuis près de vingt ans. Alors commence une quête personnelle et familiale où les masques tombent et où les certitudes de Thomas vont s'écrouler au fil de l'enquête.
Mon humble avis : Guillaume Musso : un nom synonyme de succès hors-normes, de ventes faramineuses, de littérature populaire, d'une mécanique bien huilée, de parutions millimétrées. Les chiffres font tourner la tête : plus de trente millions de romans vendus, traduit dans près de 40 langues, l'auteur le plus vendu dans l'hexagone, bref un véritable phénomène d'édition et un auteur dont le nom symbolise à lui seul ce que l'intelligentsia littéraire exècre. Car on ne lit pas Musso comme on lit d'autres auteurs, difficile de ne pas avoir d'à-priori sur l'écrivain Antibois, difficile de chroniquer un roman déchainant autant de passions. Je vais pourtant tenter de m'y atteler en étant le plus honnête possible, en oubliant les avis contrastés glanés ici et là ces dernières semaines. Tout d'abord je tenais à vous préciser le contexte dans lequel j'entamais ce roman: je venais de finir la lecture de deux romans français encensés par la critique : dos au mur de Nicolas Rey puis centre de Philippe Sollers. le premier cité fut une lecture touchante bien qu'éminemment nombriliste dans la veine des précédentes productions de l'auteur. Pour le deuxième (c'était mon premier Sollers) je serais bien incapable de donner un avis tant ce texte m'a laissé de marbre. Beaucoup crieront au génie je n'y ai pour ma part trouvé qu'ennui et incompréhension. Tous les goûts sont dans la nature j'en conviens et il n'est pas rare que votre humble serviteur passe complètement à côté d'un roman dit intellectuel. Je finissais donc ce Sollers avec soulagement avant de m'attaquer au nouveau pavé de Musso. Pour ceux qui ne sont pas lecteurs assidus de mes modestes chroniques je tiens tout d'abord à préciser deux choses : la première est que je suis plutôt enclin à soutenir la littérature populaire et mon expérience personnelle tend à prouver que des auteurs méprisés comme Sulitzer ou Bellemare peuvent être un bon marche-pied pour accéder à des textes plus ambitieux quelques années plus tard. La deuxième chose est qu'il est primordial de faire rentrer les gens dans les librairies et qu'à cet égard les auteurs comme Levy ou Musso sont des locomotives indispensables au devenir de toute une industrie. Ceci étant dit il serait peut-être temps que je me concentre sur le texte au lieu de digresser mais peut-être n'ai-je tout simplement pas grand chose à dire sur ce bouquin....La jeune fille et la nuit est d'abord un livre d'enquête à priori le style de prédilection de l'auteur. le style est simple, truffé de références littéraires, musicales ou générationnelles. Autant l'avouer d'emblée j'ai été gêné par beaucoup de tournures de phrases, Musso empile les clichés comme d'autres avant lui mais cette accumulation finit par devenir très gênante au fil de la lecture. A contrario la mécanique est brillante, léchée et les rebondissements incessants, cela en fait un objet tout a fait addictif. Surement l'une des clés de son succès d'ailleurs...La jeune fille et la nuit est donc un roman au rythme haletant, un bouquin à tiroirs, une oeuvre hautement estimable même si la perfection de la mécanique prime sur le texte lui-même. A aucun moment je ne m'y suis ennuyé, j'ai été charmé, parfois irrité par certains personnages caricaturaux, mais je reconnais à l'auteur un savoir-faire certain et un sens du rythme et de la construction évident. Pour être franc, il me semble que je pourrais citer des dizaines d'auteurs aussi doué que Musso pour ce type d'entreprise mais force est de constater que lui seul a su trouver les clés pour toucher toute une génération de lecteur et à cet égard je ne peux que m'incliner devant le succès de Monsieur  Musso.
J'achète ? : Cette section est-elle bien utile dans ce cas précis ?
Lien : https://francksbooks.wordpre..
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Il y a des signes qui ne trompent pas. Jusqu'à il y a deux ans, j'ai toujours dévoré les livres de Guillaume Musso en vingt-quatre heures. J'ai mis plusieurs jours à lire La jeune fille et la nuit.


Comme j'ai toujours adoré les livres de cet auteur, hormis Un appartement à Paris qui m'a moins plu, j'ai beaucoup d'attentes au sujet de ses romans.


Au départ, cela partait bien, j'ai souri à certaines phrases concernant Thomas, le personnage principal. Ce dernier est écrivain et des éléments le concernant m'ont fait penser à Guillaume Musso. Ces petits clins d'oeil m'ont amusée.


Cependant, je ne sais pas si c'est moi qui suis devenue plus exigeante ou si c'est l'écriture de l'auteur qui a changé, j'ai été, par moments, agacée par les références littéraires citées. J'ai eu la sensation d'un étalage de culture. À la fin du livre, je me suis demandé s'il n'y avait pas une intention plus louable. Je m'explique : Guillaume Musso fait partie de ces écrivains qui amènent des non-lecteurs aux livres. Est-ce pour titiller leur curiosité ? Cependant, je l'ai vécu comme un déballage qui n'apportait rien à l'histoire.


Une autre chose que j'ai regrettée est que je ne me suis pas attachée aux personnages. Je suis restée à distance.


Cela fait aussi deux livres dans lesquels il me manque la « magie Musso ». L'élément qui bouleverse, qui nous colle au fauteuil et nous fait dire « waouh ». Celui qui fait que l'on reprend le livre au début, car il donne une autre lecture de l'histoire.


La suite sur mon blog
Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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« La jeune fille et la nuit » est le seizième roman de l'auteur Guillaume Musso que je lis (rien que ça).
Étant donné que je ne sais pas trop quoi écrire sur celui-ci, je vais être brève et concise.

Ce qui explique ma note de ''seulement 3 étoiles'' :
- Les longueurs. Les descriptions. Je n'y ai pas été sensible et il m'est arrivé plus d'une fois de passer des paragraphes entiers sans que cela n'affecte en rien ma compréhension...
- Les personnages. Je ne m'y suis pas attachée. du tout.

Malgré tout, j'avais envie de retourner à cette lecture. J'avais envie de connaître la vérité concernant cette fameuse soirée de 1992.

Pour conclure, même si « La jeune fille et la nuit » ne sera pas mon préféré de l'auteur, je suis tout de même ravie de l'avoir lu. C'est un récit un peu différent de ce à quoi Guillaume Musso m'avait habituée jusqu'alors, pas de fin ''tirée par les cheveux'' (selon moi), pas de ''fantastique'', pas de décor d'Amérique du Nord mais bel et bien la côte d'Azur française.
Tout dans le récit ne m'a pas plu, ni convaincue, mais puisqu'il existe une série télévisée inspirée de cet ouvrage, je ne serai pas contre la regarder un de ces jours.
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Au cours d'une réunion d'anciens élèves, Fanny, Thomas et Maxime se retrouvent sur le campus de leur prestigieux lycée. Un lieu qu'ils ont quitté 25 ans plus tôt après avoir tué et emmuré quelqu'un. Problème, le gymnase où ils ont caché le corps va être détruit. le secret qu'ils dissimulent depuis des années pourraient donc être révélé et avec lui son cortège de conséquences funestes.

Je n'arrive pas à avoir une opinion tranchée à propose de ce roman. D'un côté, j'ai été totalement happée par l'écriture et le style de Musso, de l'autre je n'ai pas été plus que ça emballé par l'histoire. Certes j'ai passé un bon moment mais j'ai trouvé le tout un peu trop facile. La révélation des dernières pages n'en a pas vraiment été une puisque je l'ai soupçonnée quasiment dès le début. Pour autant, sur certains détails, Musso sait tenir son lecteur en haleine en multipliant les rebondissements et les fausses pistes. le roman se lit très bien, mais ce n'est pas le thriller du siècle. J'ai beaucoup plus apprécié sa dernière publication.
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Deux temporalités : Hiver 1992 et Printemps 2017 - Les trois amis d'enfance se retrouvent c'est le moment de se remémorer les bons moments et les secrets enfouis.

Retrouver cet auteur est toujours un plaisir, je le lis depuis mes débuts de lectrice, donc le lire à nouveau c'est à peu rentrer à la maison après une longue absence, c'est vrai que ces dernières années, je le lis beaucoup moins, je m'intéresse à d'autres genres. Mais on n'oublie jamais ses premières lectures.

Je sais que c'est son habitude, mais je suis toujours charmée par les citations qui mets en tête de ces chapitres, moi qui suis fan de celui-là, cela me fait toujours plaisir.

Les romans qui ont deux temporalités, j'apprécie également, j'aime ce va et viens de passer - présent, je trouve que cela donne de la profondeur au roman.

Après l'ambiance des années 1980-1990, cela me rappelle tellement choses, que je peux être que séduite, je suis tellement nostalgique de ces années-là, après les parallèles avec les faits d'actualité, c'était un peu gros pour moi, cela ne collait pas, il aurait pu s'en passer.

Mais je trouve que l'intrigue tenait la route, avec des rebondissements comme j'aime et j'ai passé un bon moment de lecture, mes comparses ont moins aimer que moi, Khadîdja n'a pas aimé, ce n'est pas son style.

Cela me fait du bien de lire ce genre de récit, cela me détend, et me permet d'avoir une pause par rapport à des livres plus dures, et j'en ressors toujours ravi.

Evidemment, je ne peux pas lire que du léger comme cela, mais de temps en temps, c'est très agréable.

Lu le 17 Septembre 2021
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J'ai su d'emblée que je lisais un Musso : pas la couverture, pas le style, non, les citations en tête de chapitres : Françoise Sagan, Jesse Kellerman, Tenessee Williams, Hervé Bazin, Patricia Higsmith, et autres. Plus les citations à l'intérieur même d'un chapitre...
Après tout, pourquoi pas ? Mais je trouve que c'est un peu trop systématique.
Ce que j'ai apprécié dans cet opus: enfin, Musso situe son action en France ! Vous avez bien lu, en FRANCE, et même à Antibes, sa ville de naissance.
Second point que j'ai aimé, il n'y a pas de fantastique.

Par contre, j'ai trouvé que la psychologie des personnages est inexistante, et que la fin est gauche, et bâclée.

J'ai pourtant lu cet opus avec intérêt, même si j'ai été très déçu par le final.
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2 époques, 2 révélations…

C'est toujours avec brio que Musso se lance à nous faire découvrir une histoire incroyable, avec des personnages bien campés et un choc pour finaliser cette aventure. Sauf que cette fois, c'est un peu trop tordu selon moi, un campus dans le midi de la France 1992, des secrets et des meurtres et en 2017, à une date anniversaire du campus pour retrouver ses potes de l'époque, le retour aux meurtres n'est pas loin …
Trop de passion tue la passion, bon j'ai bien aimé le personnage de Thomas le romancier … le lien avec tous ses mystères ! Intégrer également de la réalité avec l'arrivée de notre futur président Macron.
Une affaire chaotique, une mystérieuse femme de cette jeune fille et la nuit aux multiples facettes, « l'affaire Vinca Rockwell ».
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Thomas, écrivain célèbre, installé aux Etats-Unis retourne sur le Côte d'Azur où il a grandi & fait ses études à l'occasion d'une soirée anniversaire d'anciens. Il apprend que des travaux sont prévus : le gymnase doit être détruit pour être reconstruit.
Sauf qu'en 1992, un drame a eu lieu & que la destruction de ce batiment risque de faire ressurgir le passé. En 1992, ont disparu Vinca, une belle étudiante et Alexis, un charmant professeur.
Différents événements surviennent & la vérité risque d'éclater.
Un roman facile à lire... mais je n'ai pas accroché plus que cela.... Personnages manquant de charisme & d'attrait. Un scénario partiellement crédible.
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