Akiyuki a maintenant vingt neuf ans, il sort de prison après trois ans, suite au meurtre de son demi frère. Il se ballade de ci, de là, il abandonne son travail dans le bâtiment et s'intéresse à la coupe du bois. Il semble se rapprocher de son père naturel, tout en ayant par moments l'envie de le tuer. En même temps, le cadre de vie qu'il a connaît est compètement modifié, les fameuses Ruelles, ce quartier de misère et de crimes, a été rasé, le lieu attend d'être reconstruit de façon luxueuse et moderne, et les habitants ont été chassés ou transformés en clochard. Qui a provoqué cela ?
Ce troisième volet de la trilogie fut pour moi une très grande déception. C'est long (près de 500 pages) et j'ai du mal à cerner ce que l'auteur a bien voulu nous raconter dans ce récit décousu, où les personnages semblent être de véritables marionnettes qui s'agitent sans aucune raison valable.
L'écriture est en plus relativement approximative et guère passionnante. C'est de loin la plus faible partie de la trilogie, sortie en 1983, six ans après La mer aux arbres morts, il semble qu'entre temps l'auteur ait complètement perdu le fil de son récit.
Le cap, le premier volet était à mon sens le meilleur des trois, dans sa brièveté et sa brutalité c'est un très bon roman. Cela dit le meilleur roman de Nakagami que j'ai lu est incontestablement Miracle, une sorte d'Epopée flamboyante et tragique consacrée au monde disparu des Ruelles.
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