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EAN : 9782266268974
320 pages
Pocket Jeunesse (05/10/2017)
4.03/5   34 notes
Résumé :
" Annie a besoin de liberté ", a déclaré le psychologue. Fini le quotidien réglé à la seconde près par sa mère ; elle passera l'été de ses douze ans à la campagne. C'est là qu'elle rencontre California. Si Annie souffre de troubles alimentaires et de crises d'angoisse, sa nouvelle amie n'a peur de rien, marche pieds nus dans l'herbe, grimpe aux arbres et parle aux animaux.
Mais derrière cette joie de vivre se cache un lourd secret...
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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> https://booksandrap.wordpress.com/2017/09/27/une-balancoire-pour-deux-nanci-turner-steveson/


« Une balançoire pour deux » est une merveilleuse histoire d'amitié.
Durant toute la première partie du livre je pensais réellement que l'histoire resterait assez simple, sans grand revirement de situation mais tout de même sympathique. Un livre qu'on lirait entre deux gros pavés ou deux thrillers intense. L'écriture est assez simple, on est typiquement dans un roman pour la jeunesse où les ados sont assez jeuneset finalement vient le coup de massue. Même si je l'avais vu venir, même si on s'attends à ce qu'un drame survienne, le dernier quart du bouquin m'a complètement retournée.
Je l'ai lu en apnée, complètement abasourdie, anéantie, je ne voulais pas arriver à ces fameux passages, à ces derniers chapitres que je savais douloureux et poignant. Je voulais naïvement continuer à gambader avec California et Annie près de la rivière, aller nourrir les poules à la ferme. J'avais envie de vivre d'autres aventures et non pas être confrontés à la cruelle réalité.


Si vous tentez ce livre dans l'espoir de découvrir une histoire légère, ce ne sera pas le cas.
On aborde des thèmes extrêmement difficile dont je ne vais pas forcément parler pour vous garder un peu de surprise, mais ce sont des thèmes lourds et terribles qui changent complètement l'atmosphère si tendre et idéal des débuts. Je peux tout de même vous parler des crises d'angoisses de notre héroïne Annie car cela est dit dès les premiers chapitres, ce n'est pas un spoil rassurez-vous haha. C'était très bien abordé. Honnêtement j'avais un peu peur de la tournure que cela prendrait surtout pour un livre axé sur la jeunesse, j'avais la crainte que ce soit très cliché et puis finalement pas du tout. C'est assez approfondi sans être trop lourd à digerer. On apprends à comprendre comment Annie en est venue à faire ses crises d'angoisse, comment elle vit tout ça, comment ses parents également gèrent cette situation. C'était passionnant. Ce bouquin est une jolie surprise dans le sens où je ne m'attendais pas à passer un si agréable moment. Ça reste une lecture plutôt estivale, je pense que vos ados, ou vous-même pouvez vraiment apprécier, c'est conseillé à partir de 11 ans à peu près… Honnêtement si votre enfant est sensible ce n'est pas forcément une histoire qui sera simple même si elle est très belle !


Les deux jeunes filles sont très attachantes, on les sent très unies, très complices.
Le temps d'un été, elles se sont trouvées comme des soeurs et liées de manière éternelle et c'est ce qui était le plus déchirant finalement. de voir toute cette souffrance et de ne rien pouvoir faire. C'est une histoire très intéréssante, qui reste pleine d'espoir et de lumière.Pour une fois, pas d'histoire d'amour ou de béguin, nos personnages sont assez jeunes et l'aventure et les jeux en extérieur prime encore sur les garçons et le maquillage, et ça fait un bien fou. On y parle également beaucoup de famille et de l'importance d'être entourée par des gens aimant et bienveillants. C'était un récit qui m'a pris aux tripes d'une certaines manière.
Les chapitres sont très courts ce qui rend le bouquin très rythmé et très rapide à dévorer. Ça se lit tout seul, la plume de Nanci Turner Stevenson, que je ne connaissais pas du tout, est très agréable. C'est fluide, c'est percutant. L'histoire prends peut-être un peu trop longtemps à se mettre en place même si personnellement cela ne m'a pas vraiment dérangé. J'ai tout de même vraiment accroché qu'au dernier quart ce qui est regrettable.
Vous l'aurez compris si vous recherchez un livre jeunesse qui aborde des sujets difficile, mais qui est surtout un récit d'aventure, d'amitié et d'espoir c'est fait pour vous. J'ai passé un super moment, ça se dévore et c'est un livre que je recommande donc avec grand plaisir ! :)
Une jolie découverte !


Lien : https://booksandrap.wordpres..
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Annabel (qui se fait appeler Annie dans le roman) souffre de troubles du comportement alimentaire. Elle ne mange rien... Elle a des crises d'angoisse fréquentes, et tout se bloque dans sa gorge, au moment de passer à table.
Le psy qui la suit, a demandé à ses parents (mais surtout à sa mère) de lâcher du lest pendant l'été. En effet, sa mère est étouffante et Annabel, à douze ans, a besoin d'un peu plus de liberté.
Fini les tableaux excell qui ornaient la porte du réfrigérateur les années précédentes avec l'emploi du temps des vacances, décidé par avance par sa mère, heure par heure !
Fini les remarques sur sa tenue vestimentaire, l'obligation de se rendre aux réunions avec les amis, la plage, le bateau...un peu de liberté devrait suffire à Annabel pour retrouver la forme et obliger sa mère à accepter de la voir enfin grandir et décider par elle-même.
Lors de ses explorations dans la campagne environnante, Annabel va faire connaissance avec California (qui s'appelle en fait Catherine !). Elle passe des vacances chez son grand-père, M. McMurtry, gravement malade.
Mais ce sont des vacances particulièrement difficiles car sa mère, Piper, est fâchée avec le grand-père depuis des années et ne veut plus remettre les pieds à la ferme.
California ne sait plus quoi inventer pour tenter de les rabibocher...
Pour Annabel, California est exactement ce qu'elle-même rêve d'être : elle marche pieds nus, grimpe aux arbres, se sent libre et sans attache, ne se coiffe pas et s'habille n'importe comment, aime l'aventure et n'a peur de rien, pas même des serpents, et en plus...elle est assez fantasque !
Les deux jeunes filles vont devenir très vite inséparables et complices... mais Annie doit mentir à ses parents car elle sait que tous deux n'apprécient pas du tout qu'elle se rende à la ferme.
Or, elle y va tous les jours !
Elle découvre avec délice la liberté, le plaisir de ramasser des framboises, de courir dans les champs de maïs, de grimper aux arbres...
Difficile pour elle de cacher ses jambes égratignées et ses vêtements tâchés en rentrant le soir !
Annie va suivre California jusqu'au bout de cet été magique et dramatique à la fois. Elle va la suivre partout et l'aider dans ses tentatives de réunir Piper et le grand-père.
Les voilà parties toutes deux à la recherche des poneys que sa mère adorait quand elle était adolescente, ce qui, d'après California, serait le seul moyen de la faire revenir à la ferme et le seul espoir de la voir un jour prochain se réconcilier avec le grand-père.
Mais peu à peu les deux jeunes filles vont découvrir que beaucoup de secrets les entourent et qu'il ne faut surtout jamais se fier aux apparences...

Voilà un roman facile à lire, distrayant, mais dont la fin très douloureuse est un véritable coup de poing quand on comprend les raisons de l'urgence de vivre de la jeune California.
Le début du roman est léger et le lecteur se laisse prendre : il partage avec plaisir avec les filles un morceau de tarte au citron, tout en grimpant en haut des arbres, et en s'égratignant dans les framboisiers au passage...
Mais l'auteur sait nous surprendre.
Le lecteur a tant de plaisir à voir Annie s'épanouir et profiter de son été à sa guise qu'il se range immédiatement de son côté quand sa mère, trop rigide, a du mal à rester à sa place... Peu à peu, il découvre à quel point le quotidien des filles est gâché par leur famille, beaucoup trop compliquée, puis par des secrets bien gardés qui les entourent...jusqu'à la compréhension finale d'une situation autrement plus grave.
Le dernier quart du roman est si poignant et c'est une si belle leçon de courage qu'il ne pourra laisser personne indifférent.
Annie va réaliser à quel point c'est important d'avoir des proches qui vous aiment...
Elle va réfléchir aux relations qu'elle a avec ses parents, et va mieux comprendre que derrière leurs exigences, ils ne veulent finalement que son bonheur.
C'est un roman parfait pour la préadolescence et le collège. Il est à la fois plaisant et poignant, proche de l'histoire vécue ce qui ne manquera pas de plaire aux ados.
Les chapitres sont courts et il y a beaucoup de dialogues.
C'est une belle histoire d'amitié, à la fois joyeuse, émouvante et terriblement triste...
C'est de plus un livre qui aide à grandir et à penser davantage aux autres qu'à ses propres problèmes.

A proposer donc dès 11-12 ans.
Lien : http://www.bulledemanou.com/..
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Quel titre poétique et champêtre, vous ne trouvez pas ? Avec ce petit roman jeunesse et contemporain, mon seul souhait était de me perdre en campagne en visualisant la beauté de la nature tout en profitant d'une liberté infinie. Évidemment, la réalité nous rattrape toujours à un moment donné alors profitons de l'instant présent !

Tout d'abord, le travail éditorial est en fait à l'image de ce que l'on attend de chaque ouvrage jeunesse. La couverture est simple, colorée, entrainante et d'entrée, celle-ci nous délivre un message. À l'intérieur, l'écriture est grande, le texte est aéré et pour ne rien gâcher, les en-têtes de chapitres et les pieds de page sont illustrés par un petit dessin significatif.

Maintenant, faisons connaissance avec nos petites héroïnes, Annie et California, deux très jeunes adolescentes que l'on dirait tout droit sorties de la petite maison dans la prairie. Elles sont pourtant à première vue très différentes, mais elles ont chacune quelque chose à offrir à l'autre. Pour Annie, c'est tout vu, on connaît ses angoisses et troubles alimentaires, sa mère aussi autoritaire qu'un gendarme et son besoin de liberté flagrant. Par contre, pour California, le malaise est bien caché, son sourire et son côté hardie sont omniprésents (un genre de Fifi Brindacier), son grand-père est mystérieux, tout autant qu'elle d'ailleurs et Annie est tout de suite fascinée par la jeune fille.

Le mensonge et les histoires sont parfois le refuge des enfants afin de ne pas avoir à affronter des choses trop dures ou une réalité qui les oppresse et j'ai ressenti que cette réalité était bien décrite dans leur rencontre amicale. Par contre, je ne comprends pas le choix de l'autrice de nous donner un indice tellement gros après seulement 80 pages qui nous délivre directement de gros gros soupçons sur le fin mot de cette histoire ! J'étais dégoutée de devoir poursuivre ma lecture en ayant cette information cruciale en tête. Pour moi, elle a vraiment manqué de finesse sur ce point. C'est donc le seul et l'unique point négatif que j'ai retenu.

La complexité des thèmes qui font très adulte et qui font partie ici de la vie de deux jeunes filles ne pourront pas vous laisser insensible. La relation qui lie les deux amies est également compliquée et parfois c'est même une relation de chien et chat et j'ai trouvé cette originalité très plaisante même si l'on pourrait reprocher la soumission de l'une et l'extrême autorité de l'autre, ça dépendra de votre ressenti. Il y a également des secrets familiaux qui font partie de leur aventure et cet aspect plutôt énigmatique et prenant m'a beaucoup surprise dans le bon sens, évidemment !

Au final, c'est une histoire d'amitié, de liberté, de souffrances cachées et c'est une histoire qui aide à grandir et à réaliser que nos problèmes ne sont peut-être pas si handicapants ou si graves que ce que l'on peut croire. Et que parfois il suffit d'une rencontre pour en prendre pleinement conscience.
https://aliceneverland.com/2017/10/27/une-balancoire-pour-deux-nanci-turner-steveson/
Lien : https://aliceneverland.com/2..
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Annabel, douze ans, a des crises d'angoisse et souffre de troubles alimentaires. Fille unique, elle est surprotégée par sa mère, qui règle et contrôle son emploi du temps quotidien dans les moindres détails. Mais les choses vont changer, car le psychologue a dit qu'Annabel avait besoin de liberté. C'est donc un été de liberté qui s'annonce, pour Annabel, à la campagne, où elle passe ses vacances avec ses parents. Pour la première fois de sa vie, elle pourra décider elle-même comment occuper son temps, faire ce dont elle a envie. Dans son apprentissage de l'indépendance, Annabel va être guidée par California, l'intrépide petite-fille du fermier voisin. Et Annabel va surmonter ses peurs pour aider California, qui a un plan pour réconcilier son grand-père et sa mère, avant qu'il ne soit trop tard…

L'avis de Blanche, 12 ans : J'ai vraiment adoré ce livre. L'histoire d'Annabel, jeune fille en quête de liberté, et de California, très bien écrite, est si émouvante que j'en ai pleuré. La fin est si inattendue et troublante qu'elle m'a laissée perplexe. Ce livre est pour moi un véritable coup de coeur… 

L'avis de la rédaction : Ce roman très prenant et émouvant nous raconte une belle histoire d'amitié, le temps d'un été qui a le goût sucré des framboises sauvages et la couleur dorée des blés murs ; un été lumineux de liberté, de courses folles et d'aventures dans la nature, avec ses ombres aussi, qui se font de plus en plus menaçantes, au fur et à mesure que l'inquiétude s'insinue dans le récit d'Annabel…
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Annabel vit difficilement sa jeunesse, avec une mère qui gère tout, qui gère trop, qui l'en a rendue anorexique. Suite au conseil du psychologue qui la suit, la famille part passer l'été à la campagne, où la jeune fille doit pouvoir devenir autonome. Sa rencontre avec une voisine, California, en vacances chez son grand père, lui redonne petit à petit confiance en elle. Une grande amitié nait entre elles. de son coté, California n'a qu'un rêve : que sa mère et son grand père se réconcilie. Les deux jeunes filles vont se mettre en quête de retrouver les poneys que Pipper, la mère de California, possédait dans sa jeunesse. Mais California cache, elle aussi, un secret, qu'Annabel ne découvrira que très tardivement.
Ce roman est une belle histoire d'amitié, d'amour parental, d'entraide, de joies, de pleurs. La situation finale ne laisse pas indifférent, je vous laisse le soin de la découvrir lors de votre lecture.
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critiques presse (1)
Ricochet
28 septembre 2018
Raconté par Annie, le livre vibre d'émotions fines. On y suit d'abord un quotidien de vacances, entre la famille fortunée d'Annie et celle plus terrienne de California. C'est très plaisant, de la tarte au citron meringuée à l'élevage de poules, et le lecteur se laisse volontiers emporter.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Tommy savait que je n'étais jamais montée sur un poney. Il connaissait presque tout de moi, sauf le fait que j'avais toujours eu envie de faire de l'équitation. Il n'était pas non plus au courant de mon rêve d'habiter une ferme, ni que j'écrivais une histoire, ni que tous ces gens du lac, si contents d'eux, me donnaient un complexe d'infériorité. Il ne savait pas que je me sentais empotée quand je prenais une leçon de tennis ou de danse et que je préférais mille fois écouter un criquet chanter qu'aller à n'importe quel concert en ville. Il ne se doutait pas un instant que j'avais eu des crises d'angoisse pendant l'année, ce qui avait fait fuir toutes mes amies...
Pour résumer, il ne savait rien de moi, en fait. En tous cas ce qui comptait...
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J'ai cessé de parler.
Cessé d'espérer.
Cessé de respirer.
- Annie, a-t-elle murmuré, en tendant la main, non pas pour me faire taire, cette fois, mais pour prendre la mienne. Ce n'est pas Grand-père, Annie. C'est moi.
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Jusqu'à cette nuit de juillet, le bruit de la pluie tambourinant contre le toit avait toujours réussi à me faire sombrer dans un profond sommeil. Là, je suis restée longtemps dans le noir à regarder dans le vide. Le ronronnement du ventilateur mêlé au léger crépitement de la pluie m'a rappelé la boîte en métal remplie des lettres de Piper. Les paroles de Maman me trottaient dans la tête.
"Nous avons pensé que la vérité pourrait te faire peur."
Quelle autre vérité California et moi ne connaissions-nous pas ?
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J'aurais dû le voir, le comprendre, mais j'étais trop préoccupée par mes petits soucis à moi pour déceler quelque chose de si énorme chez elle.
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