Petit recueil de 4 contes burundais destinés aux enfants que l'autrice a mis par écrit après avoir demandé à sa tante de les lui raconter à nouveau. C'est un fait que la tradition africaine du conte est encore très orale et que ce type de recueils se fait rare.
Comme tout conte, ces courts récits détiennent chacun une morale liée à la culture africaine, mais qui peuvent parfois se décliner sur d'autres territoires. Ainsi le conte principal dont le recueil tire son titre et qui remet en cause le droit d'aînesse au profit du bon comportement peut trouver des images dans notre culture où le statut social reste une valeur important pour certains.
A noter l'importance apportée à la phrase de clôture qui permet au public de revenir dans le monde réel et qui consiste en la formule "Ce n'est pas à moi d'y périr, y périsse..." où les points de suspensions sont remplacés par le héros du conte qui vient d'être narré.
Il est évident que nos différences culturelles empêchent parfois une totale compréhension de la finalité de certains récits mais cela reste des petites histoires plaisantes qui ouvrent l'esprit sur un imaginaire différent du nôtre. Et c'est là sa principale richesse.
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