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3,43

sur 156 notes
Kyle Freeman est un réalisateur de documentaires couvert de dettes, il pense que l'offre que lui fait un riche producteur peut régler sa situation, et peut-être lui apporter la célébrité.

Pour cela, il doit réaliser un documentaire sur une secte sinistre dont l'histoire s'est terminée par un massacre en 1975.
Maximillian Solomon, le généreux commanditaire lui a préparé un plan de tournage, qui va conduire Kyle et son collègue Dan à Londres, en Normandie, et en Arizona.
Mais l'enquête que Kyle doit mener, lui révèle des choses épouvantables qui mettent sa santé mentale et sa vie en péril…

D'Adam Nevill, j'ai lu les deux autres romans publiés en français chez Bragelonne ; "Appartement 16" ,ne m'a pas vraiment convaincu, en revanche, j'ai beaucoup apprécié "Le rituel".

Mon ressenti après cette troisième lecture de cet auteur, est proche de celui que j'ai eu à la lecture de "le rituel".

L'histoire et les personnages sont crédibles, il n'y a pas de temps morts, et l'on suit l'intrigue avec intérêt.
Nevill, n'abuse pas des effets, ceux-ci n'étant jamais gratuits.

En conclusion, un auteur à découvrir si vous aimez les frissons de bonne facture !
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Ce roman sur le papier avait tout pour me plaire avec ce journaliste qui fait une enquête sur une ancienne secte, au début j'ai aimé le récit racontant le passé de cette secte et de ces adeptes.

Mais pour moi le récit vire ensuite beaucoup sur le surnaturel et la je pense que je ne suis pas la cible de ce type de roman à frissons. J'ai trouvé le récit terriblement long j'ai mis plus de 8 jours à terminer ce récit, je n'ai eu aucune empathie pour les personnages subissant au final beaucoup cette lecture.

J'ai lu avec envie que la partie parlant de la secte mais j'avoue avoir survolé les autres passages qui m'ont laissé de marbre.

Il y a même certains aspects un peu ésotériques mais qui partent dans tous les sens en parlant de tableau etc...

Un récit que j'oublierai bien rapidement et qui n'a pas été une réussite à mes yeux.

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Dans ce livre, j'ai retrouvé l'esprit Ghost Adventures. Caméras à l'épaule, Dan et Kyle se rendent sur les différents lieux, interrogent les rescapés de la secte dans des interviews parfaitement dosées (ni trop longues, ni trop courtes), filment les lieux, les extérieurs et les intérieurs, enregistrent les parties explicatives… bref nous assistons à la réalisation d'un vrai documentaire, tout en apprenant beaucoup de choses sur la secte à chaque nouvelle rencontre et lieu.
À côté de ça, nous sommes amenés à assister et vivre des phénomènes pour le moins étranges, voire paranormaux. Parce que là est tout l'intérêt : ce qui se passait dans les années 70 au sein de la secte et qui est relaté par les intervenants, semble se reproduire sous nos yeux. Et ça, c'est le second pan de l'histoire.
À mesure que l'intrigue avance les phénomènes s'intensifient, l'inquiétude également et plus on en apprend sur le temple des derniers jours et plus l'ambiance devient oppressante comme si on touchait à quelque chose d'interdit. Les griffes de la secte se resserrent sur les personnages, et sur le lecteur sans que celui-ci ne puisse décrocher tellement le style et l'histoire sont addictifs. Mais finalement, tout cela est-il bien réel ? À l'image des personnages, le lecteur jongle entre deux tendances : croire en ce qui se passe ou tout nier en bloc. La question est la suivante : est-ce possible ? Entre folie et évidence, on ne sait sur quel pied danser et ce, jusqu'au dénouement.
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Kyle réalise un documentaire sur la secte des Derniers jours, mais durant le tournage il va être confronté à des évènements qui dépassent son entendement et vont faire de lui une cible de choix. Ce roman d'Adam Nevill tient ses promesses même si j'ai trouvé que l'intrigue s'essouflait un peu dans le dernier tiers jusqu'à une fin explosive qui lui permet de sauver les meubles.
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Pas de doute, les résumés des romans d'Adam Nevill sont très alléchants. J'avais noté "appartement 16" dans ma wish-list. La lecture commune imaginaire du mois de novembre m'a donné l'occasion de découvrir l'auteur avec un autre titre, "derniers jours".

Le point de départ de l'intrigue est très prometteur. Cette histoire de secte à laquelle sont mêlés des événements surnaturels s'annonçait passionnante. Et ceci d'autant plus que le contexte du tournage d'un documentaire permet d'utiliser le procédé narratif du found footage, type narratif plutôt original et qui peut se révéler très immersif. Malheureusement, si l'auteur a de bonnes idées et de l'imagination, il ne sait pas mener une intrigue. le roman ménage bien quelques passages intenses, les scènes de visites des lieux "hantés", les séquences d'intrusion. Mais entre ces scènes-choc, que c'est long ! le récit aurait largement gagné à être nettement resserré. C'est au moins 200 pages qu'il aurait fallu sabrer. En l'état, il y a trop de longueurs et trop de redondances, à l'image des témoignages des 2 flics qui auraient tout à fait pu être fusionnés en un seul personnage. Et ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.
Par ailleurs, certains développements sont sous-exploités, notamment l'histoire du tableau et de Lorche, éléments qui auraient mérité d'être au centre de la résolution de l'intrigue et qui se retrouvent en fait relégués à l'arrière-plan. Et justement, cette résolution, sans être catastrophique, n'est pas bluffante, manque d'ampleur et s'avère un peu tiède.
Mais le plus raté dans "derniers jours" c'est la fin, que j'ai lu en diagonale, je l'avoue. Après les explications du pourquoi du comment, les personnages vont donc tenter d'éliminer la menace qui plane sur eux. On a alors droit à un speech de l'un d'eux, discours convoquant Hitler et Staline pour bien faire comprendre l'ampleur du danger qu'ils doivent affronter, passage totalement ridicule. Puis vient une looooongue scène d'action, très mal menée qui m'a plongée dans un ennui abyssal. C'est ce qui arrive quand les personnages ne suscitent pas d'empathie. Car voilà l'autre gros défaut de "derniers jours", ses personnages. Plats, fades, sans épaisseur, je m'en foutais complètement de ce qui pouvait leur arriver. du coup, tout ce qui venait après la résolution du mystère ne pouvait que m'ennuyer et me paraître superflu.

Cette lecture me fait craindre qu'Adam Nevill soit un auteur doué pour imaginer des arguments intrigants mais sans le talent de conteur qu'il faut pour tenir ces belles promesses. du coup, "appartement 16" est sorti de ma wish-list. Il y a bien trop de bons romanciers pour que je perde mon temps avec un auteur qui m'appâte avec un super résumé pour ensuite me décevoir parce qu'il ne sait pas le mener.

Challenge Atout-prix 2016-2017 - 11 (prix British Fantasy meilleur roman d'horreur 2013)
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《— Imaginez que vous trouviez un mentor, un maître capable de vous libérer de vous-même.》


Kyle Freeman, cinéaste endetté mais au talent incontestable se voit proposer le tournage d'un documentaire sur une ancienne secte oubliée, le Temple des Derniers Jours, basée dans le désert d'Arizona dans les années 70, et aujourd'hui disparue dans de terribles circonstances.
Maximillian Solomon, mécène et commanditaire du projet, a déjà tout arrangé : "— le planning est fixé, les autorisations de tourner négociées, (...). Comme je serai votre employeur, mon assurance responsabilité civile vous couvrira, vous et votre matériel."
Kyle accepte y voyant l'opportunité de régler son découvert tout en faisant ce qu'il aime le plus : du cinéma "guérilla". Il emmène avec lui Dan, son ami caméraman et complice de toujours.
Rapidement, une série de phénomènes paranormaux inexpliqués s'abat sur la production : expériences surnaturelles, rêves imbriqués et visites nocturnes troublantes, morts soudaines... il n'en faut pas plus pour que le tournage ne vire au cauchemar.


Un résumé intrigant, un début prometteur...

Faisant fi de descriptions sanguinolentes, de tripes putrides et purulentes dégoulinant en tout sens ou de détails plus gores les uns que les autres, Nevill joue ici d'avantage sur l'imagination des lecteurs, et avec un pouvoir de suggestion assez efficace, je le lui concède largement (pour le coup, l'auteur n'a rien à envier aux maîtres du style, tel HPL par exemple).
L'atmosphère créée par moments est réellement angoissante, presque palpable ; la chair de poule est bien présente, et il faut de sacrées "cojones" pour avoir encore envie de se balader seule dans le noir après ça...^^

Probablement apte à faire cauchemarder un lectorat dit "plus sensible", je n'irai pas non plus jusqu'à prétendre que Derniers jours brille par une aura d'horreur transcendante... surtout pour les inconditionnels ou les fins connaisseurs de récits du genre.

J'ai néanmoins apprécié l'approche originale de l'écrivain et je me suis même surprise à avoir quelques frissons.

Ça, c'était pour les bons côtés.
Passons aux mauvais.

Cela aurait pu être une vraie réussite...
Parmi les points négatifs donc, je regrette surtout qu'aucun protagoniste, malheureusement, ne soit sorti du lot - à part peut-être Dan, mais c'est bien le seul - parce que, en effet, si même les personnages ne parviennent pas à se rendre sympathiques (voire antipathiques, cela va sans dire) ou à défaut, à vous convaincre un minimum, quand absolument rien chez eux ne vous donne envie de les aimer (ou de les haïr), que reste-t'il ?

Un bon scénario, une intrigue prenante me direz-vous.

Oui, et c'est le cas... du moins aurait-ce dû l'être, sauf qu'on se retrouve en fait dans un perpétuel mouvement répétitif... C'est alors une terrible lassitude qui prend le dessus, et là, il nous reste plus qu'à prier pour que la fin relève la sauce, qui commence doucement à tourner aigre - cette fameuse fin si controversée qui, par ailleurs, que l'on aime ou non ce livre, crée à nouveau un schisme : faire partie de l'une ou l'autre catégorie ne prouve rien ; le final peut complètement décevoir, ou à contrario ; révèler un twist sensationnel.

"Il ne savait pas devant quoi il fuyait, mais son instinct lui hurlait de foutre le camp !"

Ce bouquin m'a fait l'effet d'un tsunami.
Je m'explique ; le début de l'histoire (en dehors du prologue - qui était pourtant une excellente mise en bouche laissant présager une suite digne de ce nom...) met du temps à démarrer, on surnage dans des explications, peut-être nécessaires mais qui traînent beaucoup trop en longueurs pour réussir à accrocher tout lecteur par trop impatient. Ensuite, et pendant la quasi-totalité du livre, j'ai eu l'impression d'une montée crescendo inexorable (malgré les redites, je me disais que c'était sans doute voulu par l'auteur) et je n'avais plus qu'une hâte : connaître le fin mot de tout ça. Enfin. Espérant atteindre le paroxysme de toute cette tension accumulée.
Si je parle de tsunami, c'est aussi à cause du sentiment d'avoir été ballottée par trop de ces lourdeurs inutiles justement. Ça m'a donné une impression de montagnes russes ^^^
Puis vient cette fameuse fin - tout comme celle de la catastrophe naturelle dont j'use de comparaison - et là, hé bien c'est le carnage ! En même temps, qu'un tsunami fasse énormément de dégâts, c'est un pléonasme...
Une fois la mer retirée et redevenue calme, il ne reste plus rien, si ce n'est un sentiment d'impuissance, de gâchis.
Voilà ce que j'ai ressenti finalement quand j'ai refermé Derniers jours...


Note réelle : 2,5/5

Je tiens cependant à ajouter que je laisserai une chance à Adam Nevill (un roman n'est pas l'autre).

> Prix British Fantasy du meilleur roman d'horreur 2013

*Lu dans le cadre de la LC imaginaire de novembre 2016*
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Fini. En diagonale... Parce que si le début est intéressant, il s'avère assez vite que l'on tourne en rond et que ce n'est que redites et redondances.
Un livre qui fait peur juste pour faire peur, enfin qui essaie, du moins. Sans grand chose derrière.

J'ai eu un petit regain d'intérêt quand il y a eu l'histoire de 1566 et Lorche, mais le problème, c'est que tout ça ne débouche sur rien !

La fin est décevante, on n'a qu'une énième répétition de ce qui se produit dans les 400 pages précédentes, à une échelle juste plus importante.
J'attendais sans trop y croire (j'ai lu l'avis de Lyoko, lol) un retournement de situation, un twist, un truc génial et bien trouvé en final !

Et pof. Tombé à plat... Il n'y a rien que de l'horreur gore et sans le moindre intérêt. Lire ça juste après l'histoire passionnante de "Le diable en gris", je dois dire que c'est décevant.
Je passe assez vite sur les personnages, Kyle me tapant sur les nerfs à longueur de bouquin, étant le narrateur, ça n'a pas aidé à la lecture, j'ai vraiment du forcer pour arriver au bout. Dan est plus sympa et humain mais on ne le voit pas assez.

Pour moi, l'ensemble est un plat mangeable mais sans originalité, sans surprises, pas nourrissant et insipide sauf quand on tombe sur les bouchées piégées, mais c'est toutes les mêmes... (Ceci est de l'humour. noir, certes, mais de l'humour quand même ! Qu'on ne peut comprendre qu'en lisant ce roman de série z... Ce que je ne conseille pas. Penchez-vous plutôt sur "le diable en gris", infiniment meilleur (je n'en parle que parce que je l'ai lu juste avant, il y a plein d'autres romans d'épouvante bien meilleurs !)

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Bon rythme au départ pour cette histoire d'horreur fantastique dans laquelle on entre facilement avec "appétit". Atmosphère angoissante certaine ! Mais il y a trop de longueurs, répétitions, redites, ressassages, ritournelles et turlutaines, même dans les explications du "pourquoi" inutilement complexe.
Avançant difficilement (avec nombre de soupirs) dans ma lecture, le personnage principal a eu le don de m'agacer de plus en plus avec ses blêmissements, gémissements et épuisements... même s'il y a véritablement de quoi !
Avec indifférence, j'ai donc abandonné ce livre 100 pages avant la fin, parce que je préfère dispenser mon temps avec des lectures autrement plus prenantes. Inutile de préciser que ce livre aurait gagné en intérêt si l'auteur avait su aller à l'essentiel.
2/5 pour le suspense et la "délicieuse" provocation du rythme cardiaque accéléré à la lecture des quelques paragraphes indéniablement apeurants.

Un mot pour le traducteur : il existe une vingtaine de synonymes pour le terme "à l'instar de", dont le plus simple est "comme"... qu'il se munisse d'un dictionnaire la prochaine fois !
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Kyle Freeman est le Michael Moore Britannique, la renommée en moins. pris à la gorge par des dettes faramineuses, il n'en faut pas plus pour accepter l'offre d'un mécène pour faire un reportage sur une secte disparue depuis presque 30 ans lors d'un suicide collectif (ou presque).
Mais le jeune homme et ses amis ne sont pas au bout de leurs surprises.

Un roman qui a quelques longueurs, mais qui s'excusent aisément lors de la trame faite par l'auteur. Un auteur qui est doué dans la description de l'horreur. La fameuse dirigeante de la secte est décrite de main de maître , à tel point qu'un homme comme Hitler passerait pour un gentil à côté.
J'ai ressenti de l'angoisse en lisant ce roman, un peu la même que lorsque j'ai découvert Blair Witch.
L'intrigue est aussi palpitante et nous prend aux tripes et nous pousse à savoir le pourquoi du comment...
Un roman d'horreur angoissant et palpitant certe mais qui malheureusement est retombé comme un soufflé.. la fin est une déception incroyable pour moi.. et pourtant il y avait des possibilités d'emmener le lecteur encore plus loin dans l'horreur.
Il faut reconnaître aussi à Nevill d'avoir su me mener par le bout du nez et avoir réussi a me faire penser a des hypothèses complètement fausses à quasiment à chaque pages. Peut-être est ce a cause de cela que ce final que certains trouvent magistrale m'est passée à côté.
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Kyle Freeman, réalisateur indépendant, plutôt axé paranormal, et... fauché... se voit proposer par Max Solomon, tout frais payés, la réalisation d'un film sur une ancienne secte ayant sévi en Angleterre, en France et aux États-Unis, et ayant connu une fin tragique. Rapidement emballé par l'idée, il part avec Dan, son caméraman, sur les traces de soeur Katherine, gourou du Temple des Derniers Jours. Ils comprennent trop tardivement qu'ils se sont lancés dans une aventure unique et surtout dangereuse qui ne les laissera plus fermer l'oeil de la nuit. Hallucinations ou créatures réelles ? Dans un cas comme dans l'autre l'issue de ce tournage est plus qu'incertaine.

Ce livre se lit très facilement, je dirais même qu'on le dévore... pourvu qu'on aime avoir peur bien sûr. le style d'écriture est assez fluide et l'auteur multiplie les décors, nous entraînant dans des endroits de plus en plus sombres et effrayants. J'ai particulièrement apprécié la lecture des scènes qui se déroulent en France. Que ce soit le cadre en général, le mode de description et les différents bouleversements, le tout concourt à une atmosphère étouffante au possible.

Côté personnages, bien évidemment je parle de Kyle en premier, puisque le récit s'articule autour de lui. On le suit véritablement à la trace. J'hésite encore sur ce qui le motive réellement au final. Appât du gain ? Curiosité ? Désir de faire éclater la vérité ? Mon choix hésite encore sur les deux premiers, ou peut-être s'agit-il d'un mélange des deux ? Toujours est-il que mes sentiments vis à vis de ce personnage ont évolué à plusieurs reprises dans ce livre sans pour autant en faire un personnage mal aimé, passant de courageux et téméraire, à insouciant et cupide par moments, voire insensible.
Insensible (mais pas longtemps), en particulier vis à vis de Dan, qui est sans doute le plus raisonnable de tous, mais qui se retrouve malgré tout bien obligé de suivre les pas de son ami et collègue.
Quant à Max, là on peut parler de personnage détestable. Dès le départ, il n'inspire que le mépris, et on ne peut que se demander quel sera son prochain mensonge. A un moment du livre, je me suis plutôt retrouvée à avoir pitié de lui, mais finalement sa nature refait vite surface.

Histoire de démêler les noeuds du mystère, on passe d'interview en interview d'anciens membres de la secte, retrouvés par Max. le tout servi avec un tournage à la Blairwitch qui rend plutôt bien quand on s'imagine les scènes dans notre tête. J'avoue qu'au bout d'un moment j'ai, malgré tout, commencé à me lasser de cette façon de décrire les choses. Mais finalement, à ce moment, l'auteur a commencé à faire évoluer les personnages autrement, ce qui tombait très bien, en abandonnant largement, mais pas complètement, l'utilisation de la caméra. Vous l'aurez compris l'ambiance est très étouffante. On a un réel sentiment d'urgence à la lecture de ce livre qui devient un page-turner assez rapidement jusqu'au grand final que j'ai lu d'une seule traite. le final en tant que tel... que dire ? Pas déçue, loin de là, mais curieuse puisque l'auteur nous laisse volontairement avec un petit point d'interrogation quant à l'avenir de certains personnages. À nous donc de choisir la réponse à celui-ci.

Je reste encore novice dans le thriller fantastique. Je n'en ai lu que très peu pour le moment. Mais celui-ci est un véritable coup de coeur à lire pendant une froide soirée d'hiver...
Lien : http://chroniquesdunedevoreu..
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