Les optimistes meurent en premier

Pétula a peur de tout depuis le décès accidentel de sa petite soeur. Cette phobie généralisée la met au ban du lycée.

Sa vie tourne autour de ses parents qu'elle cherche à consoler en participant massivement aux tâches de la maison envahie par les chats que sa mère adopte en nombre et qui ont chacun une personnalité affirmée.

Sa rencontre avec Jacob qui intègre à son tour le groupe de thérapie par l'art va bouleverser son quotidien et son avenir. Il va lui faire découvrir le pouvoir du cinéma.

Il l'aide aussi à s'ouvrir aux autres et à faire face au deuil qui la terrasse. Mais lui aussi vit avec des fantômes...

Une histoire qui propose de transcender ses peines et présente la communication comme une solution pour exprimer et partager ses douleurs.

Le ton reste léger avec une héroïne réaliste et implacable avec elle-même. L'humour est toujours présent avec de nombreuses situations cocasses comme celle où la jeune fille ajoute un gilet jaune de sécurité en plus de ses nombreux vêtements étonnants.

Il y aussi des sentiments complexes noués entre les jeunes du groupe de soin à la manière du cercle formé par les personnages de "Nos étoiles contraires". Des êtres en souffrance qui ne se font pas de cadeau mais qui seront au final présents les uns pour les autres.

L'ensemble, tout en nuance, forme le cinquième roman de cette formidable auteur.

A lire !

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Roman jeunesse original qui traite du deuil et de la culpabilité. On voit l'histoire d'une jeune fille du secondaire, Pétula, qui se sent responsable de la mort de sa jeune soeur (survenue trois ans auparavant) parce que cette dernière était sous sa garde lors de l'incident. Puisque ces parents se sentent coupables également et qu'ils n'arrivent pas à vivre leur deuil dans l'harmonie, les relations familiales sont de plus en plus compliquées, ce qui rajoute de la pression sur les épaules de Pétula. Cette dernière, malgré ses grandes réticences envers les sessions d'art thérapie qu'on lui a imposées, va y rencontrer un groupe de jeunes en difficulté avec qui elle va progressivement entrer en relations, pour le bien de chacun. C'est surtout là qu'elle fera la connaissance de Jacob, un jeune homme de 18 ans qui a un passé encore plus lourd à porter que le sien.

Ce roman traite de sujets graves à la fois avec réalisme et humour, tout en décrivant des personnages nuancés et originaux auxquels on croit vraiment. L'histoire comporte une certaine intrigue qui capte l'attention et invite à connaître la fin, même si ce n'est pas aussi captivant que le roman "Nous sommes tous faits de molécules" de la même auteure. Je crois que cette lecture pourra plaire aux adolescents du deuxième cycle du secondaire et aux adultes.

Voici un roman ado bien sympathique. Il y a de l'humour, de la légèreté parmi toute cette lourdeur qu'est le deuil ou le rejet par sa famille. Les personnages sont un peu caricaturaux, l'évolution de l'intrigue attendue aussi, mais il reste très plaisant à lire.
Pas un roman révolutionnaire, mais un très bon moment de lecture, qui fait du bien.

Un roman adolescent intéressant et surtout émouvant.

Pétula et les autres enfants d'ARTPSY ont tous quelque chose en commun : ils se sentent coupable. Une culpabilité qui les empêchent de vivre pleinement leur jeunesse.
Petula, elle, a pris le parti du pessimisme. Tout peut lui arriver. Il faut donc se protéger de tout, quitte à ne plus réussir à vivre...
Lorsque Jacob arrive dans sa vie, son quotidien ou plutôt sa routine obligatoire, change. Elle va devoir s'affronter elle-même !

En conclusion, des personnages attachants et atypiques, beaucoup d'émotions. Dans la vague des livres « feel good » qui apprennent à mieux vivre. J'ai lu « Ta vie commence quand tu comprends que tu n'en a qu'une » juste après avoir terminé le Susin Nielsen et si j'ai pu voir une même idée dans les deux ouvrages, j'ai largement préféré « Les optimistes meurent en premier ».

J'aurais aimé lire ce roman à l'adolescence. L'auteur a tellement bien su comprendre la tête et le coeur des adolescents.

Le sujet principal est le deuil. C'est un sujet peu exploité mais il est infiniment bien exploité dans cette histoire. On comprend facilement ces jeunes, on se met à leur place même si on a plus quinze ans.

Pour moi, c'est le genre de livre qui devrait se retrouver absolument dans les écoles. Deuil, culpabilité, amour, jalousie, peur, maladie mentale, etc. L'auteur parle de tout et le fait vraiment très bien. Je ne peux que le conseiller.

Belle surprise !
C'est vrai que le titre n'est pas très attirant, à tel point que j'ai mis 3 ans avant de lire le résumé et me rendre compte que ce livre pouvait être génial...
Après la mort accidentelle de sa soeur, Pétula a développé de multiples peurs. Peur des avions, de la route, des maladies, des chantiers, des ascenseurs, des bâtons sauteurs... Peut-être que Jacob, le nouveau au lycée l'aidera à se décoincer. Il a perdu son avant bras dans un accident, mais est-ce vraiment tout ?
Ce livre est plutôt riche et compte pas mal de rebondissements en même pas 200 pages.
Étant moi-même plutôt toujours à voir le bon côté des choses, Pétula avait tendance à m'énerver au début de l'histoire... Pourtant, j'ai fini par adorer ! 

Le deuil, oui, il est important, primordial de le faire et chacun sait que ce n'est pas facile. du tout. On peut même développer des phobies. Participer à un groupe de thérapie par l'art. Ou devenir amie avec les autres membres du groupe, même si franchement au départ c'est pas gagné. Et on peut grandir aussi d'un coup. Positivement.
Un petit roman que l'on peut juger sans prétention, tout à fait indiquer par temps de canicule. Mais qui pourtant continue à trotter dans un petit coin de sa tête... Ou de la mienne.

Chouette roman ados sur la différence, la tolérance, la culpabilité, l'amitié, autant de thèmes chers à cette auteur, et encore une fois assez bien traités. Une écriture qui rend ce roman accessible aussi aux adultes, jeunes ou non, car il y a beaucoup de profondeur dans les personnages, les phobies et les sentiments sont bien analysés, tout est bien amené.
Seul bémol : je l'ai lu il y a une semaine seulement, et en ai déjà perdu beaucoup de souvenirs... Donc pas inoubliable, mais honorable !

Ça va être difficile de retranscrire le bien fou que m'a fait ce livre, parce qu'il m'a touché personnellement même si j'accroche des wagons à des situations vaguement similaires.

C'est donc ça Susin Nielsen ? Eh bien c'est prodigieux ce qu'elle arrive à retranscrire dans les situations que rencontrent ses protagonistes.

Petula est une jeune fille angoissée par beaucoup de choses, elle se protège de tous les germes extérieurs, a du mal à passer par des endroits qu'elle ne connait pas, tombe dans les vapes quand elle parle d'un sujet grave, transpire souvent, et participe à un club d'art thérapie avec d'autres adolescents, ce qui donne au roman une aura quasi similaire au Breakfast Club de ce bon vieux John Hugues.

Elle rencontre l'homme bionique, un garçon plus grand qu'elle alors qu'elle mesure quand même 1m80, et qui a une prothèse au bras depuis son accident de voiture.

Susin Nielsen invente un roman bourré de bienveillance, sans prendre les ados pour des abruti.es, sans culpabilité déguisée, il m'en faut pas plus, je l'ai littéralement dévoré.

Et comme c'était ma première rencontre avec l'autrice, j'espère bien que d'autres suivront !

Deal !
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Résumé : Depuis la mort de sa petite soeur, Pétula s'est rendue la vie très compliquée : elle est devenue pessimiste pour pouvoir anticiper tous les problèmes, et a alors transformé sa vie en épreuves. Elle se lave les mains tout le temps, a peur d'attraper des microbes, de recevoir des objets sur la tête, d'être coincée dans un ascenseur… Pour l'aider, elle se rend dans un groupe, où elle va rencontrer Jacob, un adolescent avec une main bionique, qui lui aussi, cache un lourd passé…

Mon avis : Comme toujours avec Susin Nielsen, on se régale à la lecture de ses romans.

Avec une ironie mordante, mais avec aussi beaucoup d'amour pour ses personnages de papier, elle emmène son lecteur dans la vie d'adolescents aux vies compliquées, mais qui sont sur le chemin d'un mieux-être, même si rien ne semble gagné au départ.

Ici, on fait la rencontre du personnage de Pétula, qui dialogue peu avec ses parents, et se rend coupable de la mort de sa petite soeur.

Depuis, son père est toujours au boulot, sa mère s'entoure de chats, et Pétula devient une pessimiste qui veut éviter tout danger.

Elle se rend à une sorte d'atelier artistique de psychotérapie de groupe, où elle croise d'autres adolescents qui ont été cabossés par les difficultés de la vie.

Mais un vent d'air frais entre dans sa vie avec l'arrivée de Jacob dans le groupe.

Peu à peur, Pétula va se défaire de ses habitudes infernales, et va commencer à s'ouvrir aux autres, et tomber amoureuse de Jacob.

Grâce à des projets vidéos, les différents jeunes du groupe vont véritablement s'intéresser les uns aux autres, et commencer à aller (un peu) mieux.

Mais les optimistes ont-ils raison de voir la vie du bon côté, ou est-il plus raisonnable d'être pessimiste ? Pour le savoir, plongez-vous dans ce roman !

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