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A 16 ans, Pétula a traversé (et traverse toujours) une éprouvante qui a quelque peu détruit sa famille, sa vie sociale et sa capacité à l'optimiste. Alors elle voit les choses toujours sous leurs mauvais côtés. Pour elle le verre est toujours à moitié vide alors pour parer à tout éventuelle catastrophe elle a développé phobies et manies, ce qui lui vaut en outre une participation obligatoire à l'atelier d'art-thérapie de son lycée avec les autres élèves à "problèmes". Leur train-train hebdomadaire est perturbé par l'arrivé d'un nouveau "patient", Jacob L homme bionique. Sympathique et moqueur, amoureux de cinéma, il va être à l'origine de bouleversements dans la vie du groupe...mais surtout dans celui de Pétula. Sauf que derrière cette capacité à raconter des histoires avec des images, lui aussi cache un secret et doit affronter ses propres démons.
Je ne connaissais Susie Nielsen que de nom, ayant souvent vu son "Dear George Clooney, tu veux pas épouser ma mère?" en présentation sur les étagères de ma médiathèque. Mais je n'avais jamais été plus loin...jusqu'à ce titre énigmatique qui ne peut que piquer la curiosité "Les optimistes meurent en premier". Bien m'en a pris, et je pense même lire d'autres de ses titres.
En moins de 200 pages Susie Nielsen nous dépeint un groupe d'adolescents qui se fréquentent par obligation et vont finir par découvrir l'amitié. C'est une histoire émouvante de culpabilité ressentie, d'erreurs commises, mais aussi de (se) pardon(ner), de deuxième chance en quelque sorte, d'accepter de continuer à vivre, à avancer dans la vie malgré les drames. Et tout cela parsemé d'une ribambelle de chats aux noms originaux, sans oublié les multiples créations de passionnées de loisirs créatifs.
Cela se lit vite, fait réfléchir et peut même vous faire la vie et les choses différemment.
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2e roman de Susin Nielsen pour moi et 2e belle surprise.
On découvre Petula au cours d'Artpsy où une psychologue tente à travers l'art ("des activités manuelles de maternelle") d'aider les ados du groupe à dépasser leurs angoisses, phobies et autres problèmes psychologiques.
Petula souffre de phobies depuis la mort accidentelle de sa petite soeur dont elle se sent coupable.
Mais l'arrivée de l'"homme bionique" (Jacob, suite à un accident de la route a perdu sa main et arbore une main "bionique") dans le groupe va changer complètement sa vie.
Un roman drôle et tendre comme sait le faire Susin Nielsen. Les personnages sont travaillés et on aime vraiment leur compagnie.
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Depuis la mort accidentelle de sa petite soeur, Petula a développé de très nombreuses phobies. Elle pense être à l'origine de sa mort et elle veille à éviter tout accident pour elle mais aussi pour ses proches. Elle s'est éloignée de sa meilleure amie, reste isolée au lycée et ce n'est pas dans son groupe groupe d'art thérapie qu'elle envisage de se faire des amis. Jusqu'au jour où arrive dans son collège et dans le groupe, Jacob, un adolescent qui a perdu un bras suite à un accident de voiture. Et même si Jacob est lui-même ravagé par la culpabilité et se livre peu, il a conservé beaucoup d'humour et d'empathie et entreprend de rendre le sourire à chaque membre du groupe et à Petula en tout premier.

Le roman traite de deuil, de culpabilité, de résilience... et pourtant, il est plein de rebondissements et d'humour. On découvre peu à peu ce qui est arrivé à la soeur de Petula, pourquoi Petula pense en être responsable et comment la famille tente de survivre avec les parents qui s'éloignent et Petula qui tente d'anticiper tous les problèmes.
J'ai éclaté de rire par moment. Petula et Jacob ont vraiment le sens de la répartie. Mais j'ai par moment aussi été au bord des larmes tant on est en empathie avec les personnages.
Les sujets abordés sont vraiment sérieux : Petula a vécu une véritable tragédie mais Jacob et les autres participants ont eux aussi de réelles difficultés. Il est question d'alcoolisme, d'adolescents gays rejetés par leur famille, de deuil, d'accident... Et tout est traité avec justesse.
Les personnages sont très sympathiques et surtout très humains. Petula avec son obsession de protéger son entourage et son impossibilité à dépasser son deuil est incroyablement touchante. Mais Jacob avec son handicap - il a perdu une main dans un accident - son humour, ses mensonges et ses changements d'humeur est tout aussi attachant. Et tous les personnages sont ainsi nuancés.
Le roman est court mais il y a vraiment beaucoup de choses qui sont dites et je n'avais vraiment pas envie de quitter ces personnages. Je suis entrée très vite dans le roman et je l'ai dévoré. D'autant qu'il y un vrai rythme. Petula est la narratrice. Elle mène le récit avec beaucoup d'autodérision et en donnant des informations petis à petit. Elle est vive et le roman s'en ressent. On ne s'ennuie pas un instant.
Un grand coup de coeur.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Depuis le drame qui a frappé sa famille voilà deux ans, Petula vit un véritable enfer : traverser une route, prendre l'ascenseur, passer à coté d'un chantier, manger sur une surface qui n'aurait pas été désinfectée, sans même parler de prendre l'avion… Tous ces actes du quotidien lui causent une peur panique. Elle souffre de nombreuses angoisses irrationnelles et phobies domestiques qui l'empêchent de vivre comme les adolescents de son âge, et la noient dans un pessimisme morbide. Afin de soigner son chagrin et apprendre à contrôler ses peurs, Petula fréquente un atelier d'art-thérapie dans son lycée, le Club des Tarés, comme elle l'appelait avec son ex-meilleure amie, où elle côtoie d'autres adolescent qui, comme elle, ont été bousculés par la vie, rejetés, ou ont vécu des événements tragiques : Ivan, Koula, Alfonzo, puis Jacob avec son bras bionique, qui les rejoint bientôt, se réunissent chaque semaine autour de pratiques artistiques censées les aider à aller mieux. Les membres du petit groupe peinent d'abord à s'entendre, s'agressent, s'insultent, se rejettent et restent campés sur leurs crispations respectives. Mais peu à peu, grâce à l'attitude fédératrice de Jacob, qui reste pourtant secret sur son propre drame, ils vont s'ouvrir aux autres, apprendre à s'écouter, à se respecter, créer ensemble et surtout réparer leur existence meurtrie.

A travers l'histoire de Petula et de ses parents, et celle des participants de l'atelier, le roman aborde le thème du deuil, du manque et de la perte d'un être cher. Il explore les différentes stratégies personnelles développées par les uns et les autres pour affronter le deuil et les douleurs, et les rendre un peu plus supportables : quand certains se bâtissent des protections absurdes et obsessionnelles, d'autres fuient le domicile familial, se murent dans le silence ou l'humour, ou compensent en reportant leur affection sur des animaux. Chacun à sa manière tente d'oublier et de se reconstruire mais d'une manière bien souvent bancale, car le sentiment de culpabilité est tenace. Mais ce sont finalement l'entraide et la solidarité, l'écoute et le partage qui président à la reconstruction et au retour de l'optimisme.

La belle petite équipe d'ados cabossés imaginée par Susin Nielsen est attachante par la diversité de ses profils, et leur évolution progressive attendrit le lecteur. Ce dernier entre en empathie avec eux et aimerait les prendre dans ses bras ou leur venir en aide. C'est sans surprise qu'il découvre que c'est bien souvent des milieux les plus meurtris ou défavorisés que naît la plus belle énergie, qu'émergent solidarité et espoir, grâce parfois aux coups de pouce de l'art, de l'amour et des chats !
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Depuis la mort accidentelle de sa petite soeur, Pétula est mal. Elle culpabilise et fait attention à tout, s'enfermant doucement dans des tocs et autres phobies. Elle suit un programme avec d'autres jeunes meurtris par la vie. Elle déteste cela mais à l'arrivée d'un autre garçon qui souffre tout autant qu'elle, arrivera-t-elle à s'autoriser à vivre ?

Un sujet difficile, qui parle de mort, de deuil, de reconstruction de soi. Pourtant même si on a parfois le coeur serré, on est touché par Pétula et ses faiblesses. Un roman atypique mais qui fait la part belle à la vie. Un roman feel good qui donne la pêche.

J'attends toujours avec impatience l'arrivée d'un nouveau titre de cet auteur qui ne m'a jamais déçu. A chaque fois, c'est un petit bonheur, d'émotions, des beaux personnages, la vie est abordée avec pudeur, humour mais sans tabou, avec ses failles. Un véritable coup de coeur.

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Encore une très bonne publication de Susin Nielsen et des éditions Hélium ! Avec son sujet pas toujours folichon (le deuil, la culpabilité), Pétula et ses amis nous montrent le pouvoir de la résilience. C'est drôle, c'est frais, on en sort avec une belle banane toute émotionnée ^^

[Chronique détaillée sur le blog]
Lien : https://merlin-brocoli.blogs..
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Avec ce nouveau roman, Susin Nielsen nous propose une histoire un peu plus young adult. D'abord parce que ses personnages sont plus âgés (d'habitude, ils sont plutôt au début du collège) et ensuite car de nouveaux thèmes s'ajoutent à ceux que l'on retrouve habituellement : la famille, la gestion du deuil, l'humour pour transcender les difficultés, la douleur. Ici, nous aurons aussi le premier amour et tout ce qui en découle de bien comme de moins bien… Mais Susin Nielsen étant l'auteure que l'on connaît (ou que vous connaîtrez très vite), elle nous raconte tout cela avec toujours autant de finesse, de drôlerie, d'émotions, et ses personnages si singuliers, plein de failles, profondément humains, ne peuvent qu'être aimés. Surtout quand on en retrouve certains rencontrés dans d'autres romans, des « seconds rôles » qui ont grandi… Pétula est un personnage encore une fois atypique, comme sait si bien les dessiner Susin Nielsen, une fille unique qui semble porter toute la tristesse du monde sur son dos et qui, pourtant, nous émerveille par ses réactions et ses trouvailles. Un personnage cabossé, tout comme ses comparses de l'art-thérapie, aussi étonnants qu'émouvants, qui donnent une saveur toute particulière à ce très beau roman plein d'esprit. On en regrette qu'il soit si court…
Lien : http://bobetjeanmichel.com/2..
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C'est le pire livre que j'ai lus de ma vie il est a chié au sol plus jamais je relie un jour ça ma traumatisé tellement il était nul.💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩💩
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Une fois n'est pas coutume, c'est le titre qui m'a interpellée et donné envie de découvrir ce roman.

Pétula, une jeune lycéenne, a développé tout un tas de TOC et de phobies depuis la mort accidentelle de sa petite soeur, dont elle se sent responsable. Impossible pour elle de manger dans un fast-food, de passer à côté de travaux, ou même de serrer la main de quelqu'un sans se savonner ensuite longuement. Au lycée, elle est solitaire, et s'en contente. Jusqu'à ce que sa route croise celle de l'homme bionique…

***

Troubles obsessionnels, phobies, deuil, culpabilité, alcoolisme, divorce… la liste des thèmes abordés est pour le moins triste. Comme notre héroïne, Pétula, qui se protège en se disant qu'en étant extrêmement prévoyante, plus rien de mal ne pourra se passer. Qu'elle pourra rester en vie, car si elle meurt, qui restera pour ses parents ? C'est une jeune femme perdue, que nous découvrons ici, enfermée dans un monde qui la rassure, qui repousse les autres et les sentiments. Mais, comme souvent, une personne va réussir à s'infiltrer dans cette bulle…

Avec le personnage de Pétula, c'est toute la culpabilité du survivant qui fait surface. La jeune femme se sent responsable, et elle doit continuer à vivre avec l'idée qu'elle ne verre plus jamais sa petite soeur. Toute sa famille en est brisée. On perçoit très bien ces sentiments, cette culpabilité qui empêche de vivre, cette impression d'être bloquée dans un après qui ne peut être heureux. Et pourtant, la vie continue, et un petit grain de sable - en l'occurrence un jeune homme qui lui aussi a un lourd passé – va tout remettre en cause.

Les optimistes meurent en premier, c'est donc aussi un roman adolescent qui nous parle de faire son deuil, de résilience et de reconstruction. du droit à être heureux malgré tout, à vivre un peu, beaucoup, passionnément à la folie. de confiance, d'amitié et d'entraide. de l'importance de ne pas cacher de secrets aux gens qu'on aime. C'est un ouvrage qui est malgré la difficulté des thèmes – et malgré le titre ! - optimiste. Qui ne manque pas d'humour. C'est touchant.
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Un vrai coup de coeur !
Deux après la mort de sa petite soeur, Pétula a développé une angoisse de la vie et de la mort. Elle est persuadée que prévenir le moindre risque est le meilleur moyen de rester en vie ainsi elle se protège elle et sa famille. Être pessimiste pour rester en vie. Cette philosophie va doucement vaciller quand en Art-Psy où elle rencontre Jacob,l'homme bionique.
Un roman remarquable, touchant sans être mielleux. J'ai pleuré, j'ai ri
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