L' obligation de le lire pour mon mémoire reste l'épreuve romanesque la plus difficile que j'ai connue.
L'obligation doit surement accentuer ma haine mais Nothomb restera toujours à la littérature ce que Reagan est au Etats-Unis, une terrible erreur de casting.
Elle déjoue tous les critères en réussissant à écrire un livre qui peut se lire dans le même état intellectuel qu'un téléspectateur scotché depuis des lunes devant TF1, absorbé par la pub entre deux émissions de télé réalité.
Elle est capable d'écrire des tonnes, rien qu'en n'utilisant que les mots destinés à un cours du soir de français, première année, pour primo-arrivants.
Elle est la
Chuck Norris de la littérature.
Le meilleur étant que même avec un livre d'une taille ridicule, plus de la moitié est du remplissage. J'ai du passer beaucoup de pages, l'intrigue puérile était connue, les dialogues poussifs étaient pénibles.
Et elle arrive encore à pousser le vice jusqu'au bout en écrivant un prologue destiné au lecteurs n'ayant pas compris. Elle doit savoir que ces lecteurs les plus fidèles ne sont pas des génies mais de là à les prendre pour des idiots ...