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3,68

sur 2691 notes
Amélie Nothomb parvient à attiser la curiosité du lecteur en racontant une sombre histoire qu'elle a construite sous la forme d'un dialogue entre deux hommes dans un hall d'aéroport. Jerôme Angust, un homme d'affaire, attend son avion retardé dans la salle d'attente. Textor Texel l'aborde et va peu à peu lui faire de sombres révélations.
Pas mal de suspens.
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Un livre suprenant pour qui n'a pas été averti à l'avance. C'était l'époque de la grande Nothomb, pas encore lassée d'écrire de belles histoires, des histoires assez torturées pour réveiller le pervers sadique qui est en nous.
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Jérôme August attend dans un aéroport, son avion est en retard. Il tente de lire mais un inconnu vient l'importuner. Il ne cesse de parler et Jérôme ne peut l'arrêter. Il lui raconte des bribes de jeunesse (le fait qu'il s'est mis à adorer la gamelle du chat par exemple) puis finit par avouer sa culpabilité : il a aimé Isabelle, la femme de Jérôme et l'a poignardée. Jérôme a d'abord des difficultés à le croire. Puis retournement de situation, mais je n'en dirai pas plus. Juste qu'Amélie Nothomb a su démontrer la noirceur de l'âme humaine qui peut se cacher en chacun d'entre nous. Petit roman facile et rapide à lire mais complètement déroutant. Je l'ai trouvé excellent.
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Encore une fois, Amélie Nothomb à réussit à me surprendre ! Et pourtant, je savais d'avance qu'elle allait se jouer de moi … Ce huis-clos est simple et efficace.
Tout est là, les idées loufoques de l'autrice, les noms à coucher dehors et évidement le twist final incalculable qui la caractérise tant. Juste ce qu'il faut pour vous tenir en haleine une après-midi pluvieuse.
C'est officiel, vous êtes mon plaisir coupable Madame Nothomb !
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Je lis souvent, Amélie, on n'aime ou on n'aime pas...
Comme j'ai le truc pour toujours me compliquer la vie, j'ai aimé moyennement.
J'ai aimé l'idée de départ, ça démarre sur les chapeaux de roues..
Jérome Angust, en voyage d'affaire, bloqué dans un aéroport suite au retard de son zinc. Arrive alors, un emmerdeur de première, en la personne de Textor Texel ; ah oui, il est Hollandais...si si, ça a son importance !
Ce dernier va donc littéralement fusiller de questions, d'insinuations, de révélations, notre malheureux voyageur. Il va surtout lui raconter sa vie, aussi tordue soit-elle. L'ami Jérome, lui, aspire à la tranquillité, il aimerait pouvoir reprendre sa lecture tranquillou. (enfin, lisait-il vraiment ?). Bref, il aimerait bien que l'autre hurluberlu lui lâche la grappe. L'autre insiste : "Je gagne à être connu, si vous saviez ! Par exemple, quand j'étais petit, j'ai tué quelqu'un..."

Evidemment, avec de tels arguments, on veut connaitre la suite, en tout cas, moi j'ai mordu à l'hameçon lancé par la Nothomb. le suspens est bien présent d'entrée de jeu, et l'envie de tourner les pages se fait pressante. Mais très vite, le dialogue entre les deux hommes, imposé par Textor Textel, ah ! il est Hollandais, m'a vite saoulé.
Comme elle le dit très bien elle-même page 68 : " Vous me donnez le tournis avec vos... j'ai dit...elle a dit...j'ai dit...elle a dit...j'ai dit..." ; oui, c'est bien ça, Amélie, moi aussi ça m'a filé le tournis ! du coup...petit décrochage avec exaspération chronique...non, non, rien de bien grave !
Puis j'ai trouvé, qu'on devinait un peu trop facilement, ou elle voulait nous emmener, enfin, pas toujours, car pièges et retournements, sont de la partie. La joute verbale des deux protagonistes n'en finie pas...les révélations, de plus en plus critiques, et surtout les réactions de Jérome, face à celles-ci, font perdre en crédibilité, si bien que...les étoiles Babélio tombent une à une de ce "cosmétique de l'ennemi"...dommage !
Enfin ou... en fin ; la chute une fois dévoilée, on se dit que le sujet principal n'a été que trop légèrement survolé.
Voilà, un court moment passé dans un aéroport avec Amélie et ses deux acolytes, c'était sympa mais...moi je file, j'ai rendez-vous avec un Homme qui dort.
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On est aspiré dans cette histoire d'une façon magnétique ..Chaque page est une vraie attraction !
C'est finement écrit, ajusté, pensé!
Et peu à peu se dessine notre propre "ennemi intérieur", notre propre moi .. notre estime de soi, nos désirs , notre dualité face au bien et au mal , le besoin souvent d'enfreindre la légalité , la confrontation à la spiritualité ....
A lire et à réfléchir ...
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Cosmétique de l'ennemi est le roman qui m'a permis de découvrir Amélie Nothomb.
Problème, j'ai détesté ce livre, rebaptisé par mes soins : Cosmétique de l'ennui !
C'est dire s'il m'a plu.
Depuis, j'ai lu d'autres romans de cette romancière, qui m'ont plus intéressé et du coup j'ai décidé de relire celui-ci.
Bon ben malheureusement, je vais continuer à le baptiser "Cosmétique de l'ennui" car j'ai vraiment détesté ce livre ! C'est long, c'est pas terrible du tout à lire, bref je n'accroche absolument pas et rien ne m'a plu dans ce livre.
Il m'arrive de temps en temps de lire cette romancière, avec quelque fois de bonnes surprises, mais il est évident que ce ne sera jamais mon auteure préférée.
Vu comme ce livre m'a gonflé je ne mets que une étoile, et c'est cher payé !
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Je me demande sincèrement ce que Boris Vian, ou Raymond Queneau auraient pensé d'Amélie Nothomb, quand elle se manifeste dans cette veine-ci. D'un dialogue en forme de spirale fermée qui se veut à la fois drôle, cynique, psychologique?, philosophique?... Beaucoup d'auteurs (belges ou pas belges) sont capables et ont certainement tout un tas de ce genre de travail qui traîne dans leurs tiroirs, refusés parce que pas de noms, pas de couilles ou que sais-je... Amélie Nothomb a un nom et donc peut publier ce genre de choses qui est vraiment minimaliste... On imaginerait, on rêverait à un livre-somme où ce dialogue serait intégré dans un scénario, une construction, une architecture nettement plus imposante, importante, avec un objectif puissant... Je ne sais pas. En tout cas, ici on a une petite touche, ce n'est pas déplaisant, ce n'est pas mal fait. Mais c'est pas grand chose, ça ne va pas très loin. Amélie Nothomb sera-t-elle un jour capable de produire un chef-d'oeuvre puissant articulant tous ses thèmes et regards et pas seulement nous péter deux-trois coups par an par-ci par-là ? C'est la/ma question.
Trois étoiles c'est un maximum.
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Je me demandais bien où allais l'auteure avec cette histoire particulière d'un homme dans un aéroport en attente de son vol retardé qui se fait harcelé par un autre homme qui lui raconte des pans un peu bizarres de sa vie. Eh puis, quand j'ai compris ce qui se passait je me suis dit que c'était une histoire complètement tordue, surprenante et bien ficelée et toujours avec cette belle écriture propre à Amélie Nothomb.
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J'ai lu ce livre par curiosité ...Rien en vu, Tiens je vais lire un Amélie Nothomb !
Un livre surprenant. Au départ on se dit qu'on n'arrivera pas à lire tout un livre basé sur un dialogue ... Que ça va être barbant !
Et bien non, c'est simple je l'ai lu d'une seule traite ! Impossible de s'arrêter !
Une belle surprise !
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