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3,77

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deux temporalités, deux récits, deux personnages en face à face, c'est sous le signe de la dualité que progresse ce roman. Joyce Carol Oates alterne l'observation du couple ravisseur Daddy Love et l'enfant d'une part, le couple de parents éplorés d'autre part pendant deux périodes à 6 ans d'intervalle
Plusieurs thèmes graves sont abordés. La perversion d'un charismatique prédicateur, pédéraste et assassin, la culpabilité ressentie par des parents après l'enlèvement de leur fils, l'ambiguïté de l'attitude de l'enfant kidnappé vis à vis de ce monstre et de ses parents. Rien n'est simple face à une situation angoissante et installée dans la durée. Personne n'en sortira indemne. La tension est présente à chaque page , elle est sous-jacente dès la première scène anodine des courses au mall d'Ypsilanti.
Le roman est relativement court mais éprouvant à lire. La confrontation aux horreurs infligées par le pervers sont au-delà du supportable. Il faut l'écriture déliée de l'auteur et tout son talent pour continuer à avancer.
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Cette histoire est très cruelle. On n'en sort pas indemne. Joyce Carol Oates vous emmène dans la psyché hallucinante d'un psychopathe ravisseur d'enfant, et dans celle de ce pauvre enfant kidnappé et abusé ....pendant des années. Et dans celle de sa mère qui ne s'en remet pas à force de culpabiliser de ne pas avoir empêché ce rapt. Et sans se contenter de cette sombre mise en scène, Mme Oates vous emmène dans un dénouement dont vous ne vous remettrez pas. Vous êtes avertis.

Ceci dit, j'ai découvert avec ce roman la grande Joyce Carol Oates mais il n'arrive pas à la taille de Les Chutes, Nous étions les Mulvaney, Petite soeur mon amour, Blonde, et Carthage.
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Joyce Carol Oates, née en 1938 à Lockport dans l'Etat de New York, est une femme de lettres américaine, à la fois poétesse, romancière, nouvelliste, dramaturge et essayiste. Elle a également publié plusieurs romans policiers sous les pseudonymes de Rosamond Smith et Lauren Kelly. Son oeuvre, conséquente, a fait l'objet de nombreux prix littéraires. Son roman Daddy Love date de 2016.
Robbie, cinq ans, arraché à la main de sa mère est enlevé sur le parking d'un centre commercial du Michigan. L'homme qui l'emporte avec lui, Daddy Love, de son vrai nom Chester Cash, est prédicateur itinérant pour l'Eglise de l'Espoir éternel. L'enfant restera prisonnier de son ravisseur pendant six longues années…
Le roman débute comme un véritable thriller et ne s'éloignera guère du genre tout du long mais avec ce petit plus redevable à Joyce Carol Oates, son talent d'écriture et sa préoccupation première, l'analyse psychologique.
Les deux principaux personnages sont donc le ravisseur et l'enfant. Chacun avec une double personnalité se dévoilant au fur et à mesure qu'avance l'intrigue. Chester Cash/Daddy Love : le prédicateur est un homme doux et bon aux yeux des autres, vivant seul avec son fils quand il en a la garde, la mère impie résidant ailleurs ; Daddy Love par contre est un prédateur sexuel récidiviste qui se plait à enlever de jeunes garçons de cinq ans, puis s'en débarrassant quand ils atteignent une dizaine d'années.
La séquestration s'apparente à du dressage, usant d'arguments psychologiques et physiques. D'abord, rebaptiser l'enfant en Gideon pour effacer son identité (tout en l'appelant Fils quand il s'adresse à lui) et le déstabiliser puis lui faire croire que ses parents l'ont abandonné, « Ils ne voulaient plus de toi. Ils t'ont vendu comme dans une vente aux enchères. Mais tu es en sécurité avec Daddy Love maintenant. » Enfin, les sévices corporels pour le punir de ses mauvaises actions, comme l'enfermer dans une sorte de cercueil. A ce régime, au bout d'un certain temps, le gamin « dompté » peut même circuler seul à l'extérieur de la maison, redoutant en permanence la menace invisible planant au-dessus de sa tête. Les années passent, l'enfant grandit et lui aussi offre un double visage : Fils, obéit sans broncher aux ordres, tandis que Gideon commence à se rebeller intérieurement.
L'auteure ne néglige pas les parents biologiques. La mère qui avait été sérieusement brutalisée lors du rapt en garde des séquelles graves et à ses souffrances physiques s'ajoute l'angoisse perpétuelle mêlée d'espoir constant, certaine de retrouver son fils un jour. le couple de parents se délite.
Le roman est dur c'est certain mais je tiens à préciser pour les âmes sensibles que l'écrivaine n'en rajoute pas dans les souffrances physiques ou sexuelles, elle s'en tient surtout à l'angle psychologique (et ce n'est pas rien, nous sommes d'accord). Daddy Love n'est pas toujours violant, ses accès d'emportements brutaux sont comme le ressac de la mer, ils arrivent comme vagues puis s'éloignent avant de revenir encore et encore.
Quand s'achève le bouquin, l'enfant est délivré de son tortionnaire mais ce happy end n'est qu'apparent car la fin reste néanmoins mystérieuse et franchement inquiétante.
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Joyce Carol Oates frappe fort … dans un gant de velours.
Avec Daddy love, elle nous emmène aux portes de l'horreur et du vice humain.
Le cauchemar débute sur le parking d'un centre commercial où le petit Robbie Whitcomb, 5 ans, est enlevé sous les yeux de sa mère. Celle-ci lui tient pourtant fermement la main mais finit par capituler sous la souffrance. Elle est traînée sur une dizaine de mètres par l'énorme 4/4 dans lequel se trouve enfermé son fils unique. le kidnappeur prend forme sous les traits de Chet Cash dit Daddy love.
L'auteure nous raconte alors la vie quotidienne de Robbie auprès de son daddy love à l'aide de descriptions précises et dérangeantes mais sans jamais tomber dans le pathos. Elle insère quelques parenthèses sur la vie de Dinah et de Whit Whitcomb, les parents de Robbie, après la disparation de leur fils. Un couple brisé mais uni dans la douleur et dans l'espoir qu'un jour peut-être Robbie reviendra parmi eux.
L'écriture de JCO est fluide et sans fioriture, presque glaçante finalement. le lecteur assiste impuissant au calvaire de Robbie. Jusqu'où le Mal peut-il aller ? Jusqu'où peut-il se propager ? Qui peut-il contaminer ? Cette lecture pose question sur l'Humain, l'origine de la perversion et ses conséquences. JCO joue avec nos nerfs et nos sentiments.
Seule la fin du roman m'a déconcertée et donc un peu déçue. Je n'aime pas les fins ouvertes.
Mais dans son ensemble, j'ai apprécié cette lecture dont personne ne peut sortir indemne.
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Glaçant. A la limite du nauséeux. Et pourtant j'ai eu du mal à lâcher ce roman.
Un enfant de 5 ans est enlevé par un prédateur sexuel, manipulateur et violent. Le roman raconte la descente aux enfers des parents (pas assez peut-être), l'emprise du kidnappeur sur l'enfant, l'incapacité de celui-ci à s'enfuir.
Mais également le retour problématique de celui-ci dans sa famille.
Un sentiment étrange une fois le livre refermé.
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"Obsédant, terrifiant, dérangeant" titrait le Atlantic Wire. Je ne sais pas si cela est suffisant pour rendre compte de l'horreur de ce roman. Plus qu'un thriller psychologique, il s'agit d'un roman d'horreur.

New Jersey, un centre commercial : Dinah erre sur le parking avec son fils de 5 ans, Robbie, qu'elle tient par la main, à la recherche de leur voiture, renouvelant ainsi la ludique tradition instaurée par Maman après toutes les séances shopping, et à laquelle on ne déroge JAMAIS.

New Jersey, un centre commercial : Daddy Love a repéré sa proie, son fils "élu", celui que Dieu lui envoie et dont il doit s'occuper, sauver de ses parents, manifestement pas assez bien pour lui.

Un marteau, un coup bien placé, l'échange a lieu. Arraché à sa mère laissée pour morte, Daddy Love s'empare de son "fils".

Une scène effroyable sur un parking, dont les minutieux détails sont à glacer le sang, telle est la manière dont s'ouvre ce thriller.
Assomée par Daddy Love, Dinah lâche la main de son fils, Daddy Love s'en empare et l'enferme dans sa fourgonnette, démarre, Dinah se lève, une force maternelle dont elle ne sait pas d'où elle lui parvient, elle court après son fils qui lui échappe, après cette fourgonnette qui s'éloigne, tente de la rattraper, la fourgonnette fait demi-tour, Dinah lui fait face, Dinah ne se pousse pas, la fourgonnette se rapproche, le choc est inévitable, une main sur la poignée passagère ; Dinah est renversée, accrochée, telle une poupée désarticulée, elle est traînée sur quinze mètres.
Puis plus rien.

Ainsi commence l'histoire de Daddy love, prémices d'une suite tout autant sordide et horrible.
Fait prisonnier, Robbie devient Gideon, tantôt esclave, tantôt admiré par son "Père". Car Daddy Love est un personnage monstrueux, ambivalent, dont l'Amour (du moins ce qu'il croit en être) ne peut se manifester que soit par la violence, les sévices, les punitions, soit par une vague d'affection dégoûtante, des "câlins" comme il les appelle, qui ne sont que des violences sexuelles envers un enfant complètement démuni.

Manipulateur, psychopathe, pédophile, Daddy Love, qui officie comme prédicateur pour une Paroisse à ses heures perdues, est un homme d'une abominable cruauté.

"Il y avait Daddy Love qui protégeait. Il y avait Daddy Love qui punissait".

D'une écriture violente, incisive, frontale et primitive, Oates nous fait vivre une double histoire : celle des terribles années de Robbie passées avec son bourreau, sa trasformation aux côtés de ce monstre, son innocence perdue et sa désagrégation inévitable ; mais celle aussi de Daddy Love, insupportable, ses pensées, ses gestes, ses désirs, la personne atroce qu'il est et les horreurs qu'il a commises et continue de perpétrer.

Pourtant révulsant, l'on ne peut quitter ce livre, tant il explore la complexité et l'incompréhension du lien qui unit ces deux êtres, et tant son caractère psychologique est crucial pour faire de ce roman une oeuvre littéraire.



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Joyce Carol Oates est une de mes auteures préférées, mais pour diverses raisons je ne l'avais pas lu depuis quelques années. Plus que des polars, JCO écrit de véritables romans noirs, noirs comme l'âme de ses protagonistes. Ici, Chet Cash, l'homme aux mille personnalités. Artiste pour certains, pasteur pour d'autres, séducteur de ses dames, mais surtout Daddy Love pour les enfants qu'il enlève. Des garçons très jeunes. Car passé un certain âge les préados le dégoûtent…

Âmes sensibles s'abstenir. Si l'auteure n'en fait pas trop, il y a quand même des scènes d'une cruauté et d'une violence sans nom. Daddy Love ne fait pas dans la dentelle, il punit, il éduque, et il se fait plaisir. C'est un manipulateur et un psychopathe. Gideon, l'enfant enlevé, va passer cinq ans avec lui. Et pendant ce temps sa mère survit et panse ses blessures. JCO est une fine analyste de la psyché des gens, et en ça, ses livres sont passionnants.

Je regrette par contre, la fin trop précipitée, et un manque de détails sur le fameux syndrome de Stockholm. Également, je n'ai pas spécialement apprécié le procédé utilisé au début (je ne spoile pas, mais je suis curieuse de connaitre l'avis des lecteurs). Si les sujets tabous ne vous font pas peur, je vous le conseille, car la plume de l'auteure est acérée comme une arme, qui lui sert à dresser, de livres en livres, un sombre portrait des États-Unis…
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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Et un nouveau livre de Oates que j'ai attendu de lire en poche.
Il est vrai que dans cet ouvrage, Oates ne nous ménage guère. Nous sommes plongés brutalement dans la pédophilie, situation dans laquelle le petit Robbie va payer le prix cher.
Alors oui, c'est dur, c'est tragique, nous sommes plongés dans cette horreur, et connaissant bien Oates, je m'attendais à pire. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines car l'on se retrouve dans la tête du pédophile, et parfois dans la tête de Robbie.
C'est bien écrit, c'est fort, c'est impitoyable pour le lecteur qui a beau se dire que ce n'est qu'une fiction, j'avoue que certaines scènes (juste quelques lignes par ci par là heureusement), m'ont horrifiées.
Car Oates va au fond des choses, et nous relate l'innommable, les blessures physiques du pauvre enfant, blessures dont on ne parle guère mais qui sont pourtant bien réelles.
On suit avec consternation également les dégâts psychiques infligés à Robbie par Daddy Love, d'une cruauté mentale sans précédent. Je pense notamment au moment où il lui dit que ses parents l'ont abandonné car ils ne l'aiment plus.
Nous avons aussi le point de vue de la mère et du père.
Livre dur mais à lire si l'on est pas trop sensible.
Oates décidemment est une auteure confirmée, et même avec un sujet aussi difficile, elle arrive malgré tout à garder sa finesse et son talent.
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Je n'avais jamais lu de roman de Joyce Carol Oates jusqu'à présent malgré toutes les éloges à son sujet. Je crois que je m'étais mis en tête que son style était trop ardu pour moi, que je décrocherais forcément et que, par ma fierté, je voulais éviter que cela arrive (oui je sais c'est très tordu). L'écrivain américaine ayant un rythme de publication assez affolant, j'ai vu passer ses titres les uns après les autres. J'ai failli me décider avec Blonde du fait du sujet (Marilyn Monroe) mais l'épaisseur du pavé m'en a éloigné. Peut être que Daddy Love est plus « facile » à lire que d'autres livres de Joyce Carol Oates, en tous cas je n'ai buté sur aucune page et je suis très vite rentrée dans son univers.

Je ne sais pas ce qui m'a convaincu cette fois et pas les autres, d'autant plus que le thème du roman, l'enlèvement d'un enfant puis le récit de sa captivité ainsi que le portrait du « prédateur », aurait plutôt tendance à me faire fuir depuis que je suis mère (je serais incapable aujourd'hui de lire certains livres de Mao Hayder particulièrement thrash et concernant des enfants).

Je me souviens d'un cauchemar très réaliste (y a t il des cauchemars où l'on se dit « mais non ma grande c'est un cauchemar » ?) où j'étais dans une rue très étroite que j'empruntais souvent gamine lorsque j'habitais à Montélimar et au bout de cette rue, je voyais un homme pousser mon fils (qui se débattait et hurlait) dans une camionnette. J'avais les pieds comme englués dans le sol et aucun son ne sortait de ma bouche.

Joyce Carol Oates avec Daddy Love plonge le lecteur (et il me semble encore plus tout parent) dans ce cauchemar. Les premiers chapitres reviennent sur la même scène, celle qui précède l'enlèvement de l'enfant, cette scène pendant laquelle une mère cherche sa voiture sur le parking d'un centre commercial, tenant fermement par la main son fils. Comme on sait ce qui va arriver, on guette le moment où le fils va lâcher cette main et la tension monte au fur et mesure que les pages se tournent.

Et puis ce que l'on craint le plus, survient mais ce n'est que le début du cauchemar. Après avoir appréhendé le kidnapping, on se demande ce qu'il va advenir de Robbie (le jeune garçon), les années passant, sachant que Daddy Love se débarrasse de ses proies dès qu'elles atteignent la puberté. Joyce Carol Oates nous plonge dans l'horreur et son personnage, si charmeur à l'extérieur, si terrifiant dans l'intimité, n'a pas fini de nous hanter.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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J'ai déjà entendu souvent parler Joyce Carol Oates sans avoir jamais eu l'occasion de la lire. C'était donc une belle opportunité. J'avoue avoir choisi le livre pour son nombre de pages plutôt que sur un quelconque résumé ou même une quatrième de couverture. Arrivée à la bibliothèque, plusieurs "briques" me tendaient les bras, et celui-ci … 265 pages … raisonnable pour une première approche.
J'ai été déroutée par le début de ma lecture … un processus narratif que de mémoire de lectrice de pourtant très longue date je n'ai jamais rencontré … plusieurs chapitres reprenant exactement la même structure, des phrases entières des chapitres précédents … mais à chaque fois incluant des détails nouveaux … la tension monte et atteint un paroxysme alors que nous n'avons lu qu'une douzaine de pages. Parce que le livre est court mais intense.
On découvre tout d'abord Dinah et son fiston de 5 ans Robbie, faisant quelques courses dans un centre commercial. Puis leur vie qui bascule avec l'enlèvement de l'enfant … la majeure partie du livre raconte les 6 ans de souffrances et d'horreur que va vivre Robbie rebaptisé Gideon par Daddy Love. Les sévices subis, la duplicité de Daddy Love qui est un prédicateur charmant et apprécié à la ville, et un monstre pédophile à la maison.
Les dernières pages du livres parleront de l'enfant qui a réussi à fuir son bourreau, qui retrouve ses parents, mais pas une vie normale pour autant … tant de dégâts ne se réparent pas, même si une équipe de psychologues, de médecins, s'affaire autour de la famille recomposée pour les aider au mieux.
J'ai été happée par ma lecture. J'étais dans le centre commercial avec ce petit garçon, j'étais la maman fracassée physiquement par les coups reçus lors de l'enlèvement, et fracassée moralement, psychologiquement par le manque, la culpabilité, les j'aurais du …
J'étais l'institutrice de Gideon qui ne remarque rien, qui aurait peut-être pu faire cesser ce cauchemar mais qui ne s'est pas rendu compte à quel point l'enfant était traumatisé par ce père si charmeur.
En revanche, j'ai été déçue par la fin que j'aurais appréciée plus aboutie. J'aurais aimé quelques lignes de plus concernant Robbie, son adolescence, sa vie d'après. Même si je comprends que du point de vue de l'autrice, le sujet c'est Daddy Love. Mais même le concernant. Presque pas d'informations sur l'après. Pourtant il n'en était pas à son coup d'essai, ayant déjà plusieurs enlèvements et morts d'adolescents sur la conscience.
Ce livre m'a rappelé celui de Brussolo: la chambre indienne, lu à sa sortie traitant lui aussi de la disparition d'un enfant.
J'ai aussi été très étonnée que l'autrice mette en scène différents hommes, adultes, rôdant autour des parcs, d'endroits où l'on peut potentiellement trouver de jeunes proies faciles à kidnapper. Par deux fois Gideon puis Robbie est abordé par des hommes étant visiblement à la recherche de jeunes enfants à violer. Y a-t-il donc tant de pédophiles en chasse dans les grandes villes américaines? Ou est-ce le cas partout et je suis particulièrement naïve?


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