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4,02

sur 1448 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Les chutes du Niagara sont d'abord un haut lieu de tourisme,avec la particularité d'avoir été une destination de voyage de noces dans les années 1950.
C'est dans ce contexte que débute le roman de J C Oates.
Si ces chutes sont une merveille de la nature, elles ont aussi un effet envoutant, source de légendes, d'exploits et de suicides.
D'emblée, l'ambiance est donnée avec la disparition du mari d'Ariah quelques heures après leur mariage;
Cette jeune femme qui erre à la recherche du corps de son époux , sera rapidement à l'origine de la légende de la Veuve Blanche ,elle trouvera au travers de cette épreuve consolation et amour auprès de Dirk Burnaby.
Mariage, enfants suivront , fondant une famille apparemment unie mais peu à peu , le caractère marginal, angoissé et possessif d'Ariah, elle se sent damnée ,crée un cocon étouffant , tel une toile d'araignée dans laquelle elle emprisonne son mari et ses enfants.
Les chutes ce sont également tout un tissu industriel chimique autour des villes de Niagara Falls , et cela amène le tournant du roman où Dirk, avocat écologiste précurseur prend fait et cause pour une petite association de riverains subissant directement les effets néfastes d'une industrie polluante et de pratiques lucratives mais douteuses.
Bien sûr seul contre de tels intérêts, il y perdra son procès, sa fortune mais également sa famille et disparaitra dans des circonstances tragiques.
La dernière partie du roman s'intéresse à chacun des trois enfants du couple, à leur façon de se sortir du carcan familial au moment de leur passage à la vie adulte.
Joyce Carol Oates n'essaie pas de nous rendre ces personnages sympathiques, l'étude fine et poussée de la psychologie humaine est admirable, elle a l'art de nous faire apercevoir la profondeur de l'âme de chacun , l'écriture est ciselée, le passage d'un personnage à l'autre recrée l'intérêt et évite l'ennui et les longueurs.
J'ai été subjuguée par le style arrivant même à sentir les embruns des Chutes dans lesquelles je me suis laissée emporter au delà du point de non retour...

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L'envoûtement des chutes du Niagara ( auprès desquelles l'auteur a vécu, enfant) opère, autour de l'histoire d'une jeune femme veuve dès sa nuit de noces, son mari s'étant suicidé en se jetant dans les chutes. Puis on assiste à son renouveau et ses errances avec un autre homme.Très curieux et intéressant.
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Les Chutes, ce sont les Chutes du Niagara. Quand on navigue sur le Niagara, en amont de chutes, il y a ce qu'on appelle le "point de non-retour". Et ce sont ces Chutes et leur point de non-retour qui vont porter toute la symbolique de ce roman.
Ces Chutes qui attirent les touristes, mais surtout exercent une fascination, une attraction telle qu'elles poussent certaines personnes à s'y jeter. D'ailleurs des légendes circulent à leur sujet parmi la population.
Les Chutes, c'est aussi toute une région ravagée par l'industrie chimique et la pollution qu'elle génère.

Et c'est aux Chutes du Niagara qu'Ariah et son époux passent leur voyage de Noce. Ariah sera veuve dès le lendemain de son mariage et sera surnomée "la veuve blanche des chutes". Et, même si elle retrouve vite le bonheur auprès de Dirk Birnaby, Ariah se sentira toujours maudite.
A travers le personnage d'Ariah, de ses époux, de ses enfants, Joyce Carol Oates nous invite une fois encore à une introspection fouillée de l'âme humaine. Et une fois encore elle y excelle. Et même si j'ai eu du mal au début à croire aux personnages qui me paraissaient improbables et pour qui je n'arrivais pas à avoir la moindre empathie, j'ai assez vite été emportée. J'ai trouvé ce roman envoûtant et un brin déstabilisant (comme le sont les Chutes). Joyce Carol Oates décrit ses personnages et leur psychologie de façon très fouillée grâce à une écriture "au scalpel".
Je suis toujours étonnée de voir à quel point JC Oates peut comprendre et analyser l'âme humaine dans tous ses tourments et est capable de nous le faire ressentir de façon très viscérale.
Lien : http://mumuzbooks.blogspot.f..
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Joyce Carol Oates est une auteure d'exception, que j'ai eu le plaisir de découvrir, voilà quelques années, à travers son roman biographique, J'ai réussi à rester en vie. Elle y contait le décès subit de son mari, ainsi que la terrible période de veuvage qui a suivie. Un récit noir, triste et poignant, grâce auquel j'avais pu découvrir l'auteure plus intimement. le deuil, la perte d'un être cher, la reconstruction, sont des sujets forts, abordés presque systématiquement dans chacun de ses romans.

Les Chutes n'échappe pas à la règle : aux lendemains de ses noces, Ariah découvre l'absence cruelle de son mari, qui s'est suicidé dans les Chutes du Niagara. Un choc, brutal et inattendu, qui va faire d'Ariah une femme damnée, condamnée à vivre éternellement avec le souvenir cuisant de cette perte. Elle arrivera néanmoins à poursuivre sa vie et à fonder une famille aux côtés de Dirk Burnaby, célèbre avocat de la région, avec qui elle aura trois enfants, Chandler, Royall et Juliet. Mais les Chutes ne sont jamais loin, avec leur spectaculaire attrait et puissance naturelle féerique mais dangereuse, omniprésentes dans l'esprit et la vie d'Ariah.

Les Chutes du Niagara se situent à la frontière entre le Canada et les États-Unis. Ce sont les chutes d'eau les plus puissantes d'Amérique du Nord et les plus connues au monde, attirant des millions de touristes chaque année, venant en masse admirer la beauté de cette merveille naturelle. Mais les Chutes sont également connues pour être un haut lieu de suicide : nombre de personnes désespérées se jettent dans ses hauts bouillonnantes et tourbillonnantes, sans aucune chance de survie à plus de 52 mètres de hauteur. Ce fût le cas de Gilbert, le premier mari d'Ariah, fasciné par les Chutes, comme irrésistiblement attiré par leur beauté exceptionnelle, il s'est jeté sans hésiter dans l'eau. Son corps n'a été retrouvé qu'une semaine après.

Bien que le contexte de l'histoire des Chutes, comme narré dans ce roman éponyme, n'est pas très glorifiant pour ce lieu d'envergure, il a néanmoins contribué à me faire connaître davantage ce vertigineuse décor, considéré par certains comme la huitième merveille du monde. Je ne sais pas si ce sont les chutes en elles-mêmes ou l'écriture de Joyce Carol Oates, mais l'une ou l'autre a bien eu un effet d'attirance sur moi, si bien que j'ai maintenant l'irrépressible envie de les voir en vrai. Un jour, j'irai.

Loin d'enjoliver les lieux, l'auteure dénonce avec justesse l'industrialisation de l'Amérique, en particulier des Grands Lacs, qui servent de mine d'or industriel après-guerre. Autour des Chutes, les entreprises chimiques en particulier s'y sont installées : le progrès est croissant, l'activité économique aussi, mais vient avec eux la pollution massive de l'environnement, le développement de maladies liées à cette pollution industrielle, la corruption, ou l'exploitation des populations les plus démunies. Une bien triste réalité, qui vient corroborer l'image touristique idéal que chacun se fait des Chutes. Dirk Burnaby, le second mari d'Ariah, se voudra l'avocat défenseur d'une citoyenne, victime parmi d'entre d'autres de cette industrialisation massive. Dans les années 1970, dans une banlieue de Niagara Falls nommée « Love Canal », on découvre une décharge de produits toxiques enfouies sous des centaines d'habitations, passé sous silence par les industriels concernés. Les conséquences pour les habitants de ces habitations sont désastreuses : maladies en tout genre, cancers, fausses couche, problèmes respiratoires, etc. Dirk consacrera la fin de sa vie à ce combat perdu d'avance, à cause duquel l'ensemble de ses connaissances, essentiellement des personnes de pouvoir, le renieront et lui tourneront le dos.

Pour en revenir à l'histoire en elle-même, il ne faut pas que vous vous attendiez à beaucoup d'actions. Déjà dans J'ai réussi à rester en vie, j'avais remarqué que l'auteure s'intéressait plus à la psychologie des personnages, ainsi qu'à leurs sentiments intérieurs. Comme dans l'autobiographie précédemment citée, elle dresse ici avec intelligence une réflexion sur le suicide et sur le deuil qui s'ensuit. Colère, déni, crispation, puis rejet ou mensonges sont autant de sentiments qui vont animer Ariah suite au décès de son première, puis second mari. On entre avec profondeur dans leurs esprits, l'auteure se plaisant à décortiquer avec minutie leurs états émotionnels à travers une écriture fluctuante et rythmée, qui envoûte et passionne. J'ai beaucoup aimé cette lecture, que je considère presque comme une expérience de lecture surprenante !

Laissez-vous dériver sur les pages gondolées des Chutes. Un roman riche, puissant, très complet, qui vous transporte, vous bouleverse et vous fait réfléchir à des sujets variés, comme le deuil, la reconstruction, la corruption, ou encore l'empreinte écologique que nous laissons sur Terre.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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J'ai découvert l'univers de Joyce Carol Oates avec Confessions d'un Gang de Filles que j'avais abandonné car je m'ennuyais et Je vous emmène que j'avais lu dans sa totalité mais  qui ne m'avait pas passionnée.

Mais je n'avais pas définitivement fermé la porte à cette auteure dont j'entendais parler très régulièrement, qui m'intriguait et je crois aux signes en matière de littérature.

Jamais deux sans trois ..... Est-ce que cette fois-ci j'allais enfin apprécier cette écriture, me laisser emmener dans son univers ? Car en fin de compte c'est bien de cela qu'il s'agit.... Et bien oui : quel livre, quel roman, qui ne ressemble à rien de ce que j'ai pu lire auparavant : une maîtrise totale, une construction originale, elle est la seule maître du récit.

En refermant ce gros pavé j'ai compris qu'il fallait entrer dans l'histoire sans trop se poser de questions. Ce roman n'est pas un long fleuve tranquille mais un fleuve aux remous multiples et l'auteure sait nous appâter : un homme qui se suicide au matin de sa nuit de noces en se jetant dans les chutes du Niagara..... Pas mal ! On pense partir pour une histoire d'amour qui se termine mal ou alors une enquête, ou.......

On ne peut qu'être interpellé, intrigué, curieux de découvrir le pourquoi du comment. Oui elle plante le décor de façon tranquille même si les événements se succèdent très vite puis prennent un rythme de croisière. Elle nous endort, elle prend des chemins parallèles pour nous emmener là où elle veut nous conduire. Car Joyce Carol Oates, elle sait elle où elle veut nous mener et brutalement l'histoire prend un autre tour. J'aime !

Un couple étrange qui s'est uni sans amour, parce qu'il le fallait, comme on s'accroche à une bouée pendant un naufrage mais qui n'empêchera pas celui-ci d'arriver. Puis, étrangement un autre personnage entre en scène, un avocat Dirk Burnaby, beau, riche, aux conquêtes multiples, qui s'est trouvé amené à épauler cette jeune mariée/veuve, Ariah, dans ce drame et va en tomber amoureux sans arriver à se l'expliquer.

Je commence à me dire : encore une fois, cette auteure n'est pas faite pour moi : histoire improbable, irréelle mais passées les 200 premières pages , l'auteure évoque une affaire : la Love Canal pour laquelle Dirk va prendre fait et cause et qui va bouleverser sa vie et celle de son entourage.

Inspirée d'une véritable affaire, la Love Canal (le nom est assimilé à un quartier de Niagara Falls) Joyce Carol Oates aborde le scandale des contaminations par des déchets de toutes sortes (industriels, chimiques, nucléaires, etc) dans les sous-sols de quartiers ouvriers, avec les conséquences que l'on peut imaginer, par des sociétés puissantes et contre lesquelles Dirk va se battre. Tiens tiens cela me parle et m'intéresse. 

Et là le récit prend une orientation totalement différente, même si on garde en fond l'histoire de cette famille. On entre dans un récit qui mêle histoire familiale et enquête mais que l'auteure prolonge bien au-delà. En effet, elle aborde les liens familiaux sous un angle particulier, les désirs, le plaisir mais aussi : la pollution, l'environnement, les pouvoirs divers et variés, les destins de chacun, les routes que l'on prend, que l'on quitte etc.

Il faut accepter de se laisser prendre par la narration des différents personnages et toutes les ramifications car c'est finalement un plaidoyer sur les ravages de l'industrialisation à tout va, des magouilles de ces puissantes sociétés (infiltrées dans la police,la justice) mais aussi les conséquences sur une famille dominée par une femme dont le destin va basculer à plusieurs reprises, flirtant avec une sorte de folie, se sentant porteuse d'une malédiction et sur les silences qu'elle entretient auprès de ses enfants.

S'étirant sur près de 30 ans, ce roman est une large fresque dont le personnage principal reste malgré tout les Chutes du Niagara, élément indomptable, grandiose, insondable, fond sonore de la ville et site à touristes. On ressent toute la violence du lieu, ses mystères (suicides, dame blanche etc...) mais aussi comme il influe sur ceux qui le côtoie.

Il y a tellement de thèmes dans ce récit qu'il est difficile de dire ce qui est le plus passionnant car finalement tout l'est. J'ai pour ma part, particulièrement aimé la deuxième moitié du roman, celle où les enfants : Royall, Chandler et Juliet vont enquêter sur leur père, Dirk, afin de le connaître et le comprendre mais aussi pour se découvrir eux-mêmes, qui ils sont réellement et d'où ils viennent. Joyce Carol Oates s'attache à la psychologie des différents protagonistes : leur milieu, leur éducation mais aussi leur cheminement à travers parfois des événements traumatisants. Il y a beaucoup d'émotions dans leurs prises de conscience, dans leurs propres basculements.

J'ai eu à plusieurs reprises le sentiment de regarder un film américain (j'ai beaucoup pensé au combat de Erin Brockovich auprès de familles empoisonnées par l'eau potable) : avec tous les ingrédients : l'amour, le combat personnel,  l'enquête et les personnages chahutés par leur environnement, leur famille, comme on peut être chahuté dans une embarcation lancée sur des rapides et que l'on ne peut maîtriser.

Je comprends mieux la démarche de l'auteure, sa façon de construire son récit et tout son talent. Je reconnais peut être mon erreur dans mes précédentes lectures de ne pas avoir été jusqu'au bout, d'avoir jugé un peu trop vite mais un(e) auteur(e) peut être aussi inégal(e). Donner une autre chance à un(e) auteur(e), surtout quand celui-ci remporte l'adhésion de nombreux lecteurs. Il n'y a pas de hasard.

Je vais la découvrir à travers deux autres romans : Fille noire, fille blanche et Nous étions les Mulvaney que j'ai dans ma PAL car son écriture, son style, les thèmes abordés (très actuels), la construction du récit font que vous partez pour une voyage dont elle seule connaît l'issue et ce type de voyage me plaît.

Je sais maintenant sa manière de procéder :  il faut lui laisser le temps de planter le décor, de nous imprégner du lieu, de donner naissance à ses personnages en sachant qu'elle seule sait où elle veut nous conduire, en espérant trouver les mêmes ingrédients qui rendent le récit passionnant, où l'on apprend également car il est documenté et argumenté.

"Ce que je fais, Clyde, c'est suivre mon instinct pour une fois. Pas l'odeur de l'argent. Ma conscience." (p381)
Lien : http://mumudanslebocage.word..
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Au début un peu fade et lent - tel aurait été probablement le mariage d'Ariah et de Gilbert, le pasteur - le roman devient plus captivant au moment où Dirk Burnaby fait son apparition. On assiste alors à la naissance de l'amour presque improbable entre l'irrésistible avocat et l'excentrique rousse aux yeux verts.

Au fil des pages on s'habitue à l'écriture sobre et répétitive de Joyce Carol Oates qui nous fait presque entendre le bruit des Chutes omniprésentes. On s'attache aux personnages, on aime Ariah, Dirk et leurs enfants Chandler, Royall et Juliett. On a envie de suivre cette famille, de connaître leur histoire au destin tragique qui nous est dévoilée au fur et à mesure que les enfants grandissent.

Un beau roman découvert grâce à Babelio et ses lecteurs.


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Très agréablement surprise ! J'ai bien aimé le style: clair et fluide; les personnages à tour de rôle prennent la scène et la parole; ce qui nous amène à voir l'histoire de différents angles. Ce n'est pas juste l'histoire d'une femme perdue... C'est l'histoire de toute une famille à l'époque de l'industrialisation de l'Amérique avec tout ce qu'elle a apporté comme malheurs ( pollution , maladies, corruption...).
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Comme d'habitude avec Joyce Carol Oates, on rencontre des personnages fouillés, denses, dans une histoire qui l'est tout autant... On parle d'amour, on parle de relations humaines compliquées et torturées et en même temps, une sorte de force incroyable à continuer de se battre ou d'avancer malgré tout...
Ici, on rencontre Ariah, dans les années 20, qui se marie, enfin... Mais son mari, depuis même pas 24h, se jette dans les Chutes ( du Niagara)... Cette tragédie va faire se rencontrer deux êtres que tout opposent mais qui vont pourtant s'attirer.
On retrouve tout ce qui fait les magnifiques romans de Joyce Carol Oates, ces personnages riches en émotions, ces histoires et cette écriture dense, le sens du sacrifice.
J'ai encore une fois adoré me plonger dans cette histoire qui retrace en plus un pan de la société américaine des années 50/70.
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C'est avec plaisir que j'ai lu ce roman. le récit se déroule pendant les Trente Glorieuses aux Etats-Unis. L'auteur nous dresse le portrait d'une famille américaine peu ordinaire dont l'histoire est faite de secrets et de non-dits.

Joyce Carol Oates dénonce les dérives du nucléaire et les dangers de la pollution. En effet, Dick, le mari d'Ariah, accepte de défendre un dossier appelé Love Canal où le monde politique est impliqué jusqu'au cou. Les ennemis de Dick vont réussir à le détruire complètement. Ariah tentera alors de protéger ses enfants des malheurs qui l'ont accablée, mais son déni, poussé à l'extrême, déstabilisera l'équilibre familial.

Ce roman a une tournure psychologique qui m'a beaucoup plu. Chaque personnage est analysé et décortiqué en détail. Ariah est complexe à appréhender et à comprendre. Dick est obsédé par le procès de Love Canal, plus rien ne compte pour lui que de le gagner.

Le style de Joyce Carol Oates est très agréable à lire. L'histoire est un peu longue, elle aurait pu être raccourcie à certains endroits, mais cela ne change rien sur la qualité de l'écriture.

Lien : http://lilasviolet.blogspot...
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L'écriture de Joyce Carol Oates, puissante et poignante, dévoile ici les craintes intimes et les peurs profondes de personnages en quête d'eux-mêmes. Une plongée virulente et instinctive dans l'intimité d'une famille, découvrant ses failles et ses faiblesses silencieuses. Tout dans cette oeuvre prouve le talent de l'autrice, son approche personnelle, presque fusionnelle de ses personnages, faillibles et imparfaits, la narration troublante, leurs liens indistincts. Une chute vertigineuse pour une plongée sans retour dans les gorges de Niagara Falls, sorte de monstre d'arrière-plan, qui dévore sans concession ses habitants et les hante d'une peur irrationnelle et impalpable. Une lecture d'une grande puissance narrative, parfois déroutante, mais toujours d'une grande force, comme souvent avec Joyce Carol Oates.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
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