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EAN : 978B08KKB3Q9K
Almora (15/10/2020)
4/5   2 notes
Résumé :
Enfin la suite de Tantra, la dimension sacrée de l'érotisme " J'avais trente ans quand j'ai rencontré mon maître cachemirien, la yogini Lalita Devi. Il m'a fallu vingt ans pour me résoudre à communiquer la première partie de ses enseignements dans mon livre Tantra, la dimension sacrée de l'érotisme. Ce livre a eu un retentissement inattendu, traduit en 15 langues, il a permis aux adeptes d'un tantra occidental ignorant des sources et cherchant la facilité sexuelle d... >Voir plus
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Saraha
Un chant à la gloire du spontané (partie 1)

Ignorant le profond mystère, les brahmanes récitent en vain les Veda. Ils psalmodient, font l’offrande de l’eau, de la terre et du feu, allument l’herbe kusa, les yeux rougis par la fumée.
Avec des mines de bhagavan, arborant le bâton, ils se prennent pour des cygnes et les fidèles se laissent tromper. Ils séparent arbitrairement le pur et l’impur.
Nus, couverts de cendres, ils portent le chignon, allument une lampe à huile et font tinter leur clochette.
Assis en lotus, ils confient des secrets, abusent des fidèles et vendent l’initiation aux veuves et aux nonnes.
Ils errent nus ou vêtus de loques, se laissent pousser démesurément les ongles et négligent leur corps. Leur délivrance n’est qu’une parodie.
S’il suffit de se dénuder pour connaître la libération, chiens et chacals sont délivrés ! S’il suffit de se raser le crâne pour connaître l’éveil, les yonis des femmes sont suprêmement éveillés !
Avoir une queue n’a jamais délivré qui que ce soit. Regardez le paon et le loup ! Si se nourrir de détritus mène à la connaissance, l’éléphant et le cheval l’ont atteinte !
Saraha chante : point de délivrance pour les ascètes qui tourmentent leur corps, car ils se privent de la Réalité.
Les novices, les moines, les renonçants, impressionnés par les Anciens, abandonnent le monde, enseignent les écritures et se dessèchent à force de concentration.
D’autres se réclament du Grand Véhicule et des textes sacrés. Ils méditent sur les chakras et les mandalas, ils scindent la félicité en différentes étapes.
Ils ne font que s’écarter de la voie et se battent pour savoir si elle est espace ou vacuité.
Délaisser le Spontané pour débattre de la libération, c’est manquer le Sens ultime.
Qui s’écarte du Spontané ne connaîtra pas la délivrance. À quoi bon méditation, offrandes de lampes à huile, récitation de mantras ?
À quoi bon les austérités, à quoi bon les pèlerinages ? On ne se libère pas en se plongeant dans les eaux sacrées.
Abandonne tout attachement, renonce à opposer les choses. La parfaite connaissance est dépourvue de caractéristiques. Lorsque la conscience émerge, tout est libéré.
Derrière les enseignements et les traités, les discussions philosophiques et les textes sacrés, il n’y a rien d’autre que cette Réalité découverte aux pieds de la Yogini !
Que sa parole pénètre ton coeur un seul instant et tu réalises que le trésor est entre tes mains. Saraha chante que le monde est sujet à l’illusion et que l’esprit ignore sa propre nature. Saraha chante : ne médite pas, n’abandonne pas le monde, vis en compagnie. Si tu n’es pas délivré en prenant un profond plaisir au monde sensoriel, peut-on dire que ta connaissance est parfaite ?
Si la Vérité est manifeste, à quoi bon méditer ? Si la Vérité est cachée, tu ne fait qu’arpenter les ténèbres ! Saraha chante : l’éternité n’est ni du domaine de l’être ni de celui du non-être; ainsi touche le Spontané.
Saraha chante spontanément la profondeur secrète du monde, ne demeure pas prisonnier du troupeau hébété ! Ce qui nous fait naître, vivre et mourir est le coeur du Suprême.
Le Suprême ne médite pas, pourquoi méditer sur lui ? Le Suprême est indicible, alors tais-toi ! Les êtres sont prisonniers du devenir et personne ne découvre la nature du Soi.
Abandonne mantras, traités, objets de méditation, concentration ! La conscience est immaculée, ne la pollue pas par la pratique ! Cesse de te tourmenter et demeure dans l’intime félicité.
Délecte-toi des mets et des boissons, sois heureux, jouis du plaisir que tu offres à la lignée des maîtres, c’est ainsi qu’on se libère ! Le Maître marche sur la tête de ceux qui s’attachent au monde.
Saraha te dit relâche ta conscience, réside dans le coeur, là ou le soleil et la lune ne pénètrent pas plus que le souffle.
Abandonne la dualité, réside dans l’unité. Que ta connaissance soit libre de distinctions. Que le frémissement de ton amour ne perçoive dans la totalité des mondes que la couleur de l’Un !
Alors, rien n’a plus de naissance, d’évolution ou de fin. Le devenir s’épuise. La libération disparaît. Dans la Béatitude suprême, plus de différence entre toi et le monde !
Partout où se dirige ton regard, rien d’autre que cette Réalité ! Libère-toi de l’égarement et abandonne toute recherche !
Le Maître te dira qu’à l’extrémité spatiale de l’organe sensoriel l’ego se dissémine et que se manifeste alors le corps du Spontané. Saraha chante ce corps où meurt la pensée et disparaît le souffle. Ce lieu est la Suprême Félicité. Ne la cherche pas ailleurs !
Reste dans la subtilité, ô yogin, demeure dans l’intimité de cette reconnaissance, évite de l’identifier à quoi que ce soit, coule avec ta pensée qui est de la même eau que le monde.
Saraha chante, écoute-le. Pas de libération par la méditation. Ne te prends pas les menbres dans le filet de l’illusion !
À l’origine, le ciel est pur, mais l’être lié finit par le voir trouble. L’imperfection des choses tient à ta propre pensée !
Le lien à l’ego masque la Réalité. Ne critique pas les différentes voies, échappe à la confusion du monde par rapport à la méditation et vois ta propre nature.
La source de la conscience t’échappe car tu t’éloignes du Spontané pour imaginer une triple voie. Ne quitte pas le lieu où tu vis et meurs.
Si tu t’intéresses à la source, l’enseignement du gourou t’y conduira. La diversité du cycle de la vie et de la mort n’est qu’une forme de la conscience.
Personne ne peut définir ta propre nature, mais le gourou peut te la révéler. Dévorant le bien et le mal, il ne reste plus de zone obscure.
Lorsque ton coeur est libéré de la pensée, tu ne fais plus qu’un avec le gourou. Ses qualités sont les tiennes. Moi, Saraha je l’ai reconnu. J’ai abandonné mantra et tantra pour chanter ce poème.
Par l’acte lié au temps, tu t’entraves. Lorsque tu te libères de l’action intentionnelle, la pensée retrouve sa source et tu connais la libération suprême.
La conscience est la source frémissante de toute éclosion et de toute libération, c’est le trésor caché auquel rendre hommage. Alors, ce que tu désirais, tu l’as !
Lorsque la conscience est liée, tu es liée, lorsque la conscience est libérée, tu es libéré. C’est certain ! Ce qui enchaîne les ignorants libère les éveillés.
La pensée enchaînée s’élance dans toutes les directions. Libérée, elle reste immobile, tel un chameau. Ce paradoxe est évident.
Ô yogin, ne reste pas comme une pierre privée de respiration en fixant le bout de ton nez. Jouis du Spontané et cesse de te lier au futur !
Abandonne le cheval instable de la pensée qui modifie sa course comme le vent. Réalise ta propre nature spontanée et la pensée, d’un coup, s’immobilisera !
Lorsque la pensée se couche, le corps est libéré, tout est abandonné dans la saveur du Spontané. Plus de distinction de castes, plus de brahmanes !
Devant toi, les fleuves divins, le Gange et la Yamuna, Bénarès et Allâhâbâd, lune et soleil !
J’ai vu les lieux sacrés, mais nul endroit n’est aussi gorgé de béatitude que mon propre corps.
Tu peux contempler un lotus et n’y voir que fleurs, coeur, feuilles et tiges. Abandonne ces distinctions futiles, vois le lotus. Ne t’angoisse pas, ne te tourmente pas, abandonne l’inutile.
Abandonne les pratiques, les textes, et oriente ta quête vers le corps où les dieux se perdent, alors tu seras l’absolu et tout autre désir s’évanouira.
Reconnais cette ambroisie qui s’exprime à partir du non-savoir. Ceux qui se livrent à des explications ne trouvent pas la transparence au coeur de l’activité.
Ô disciple, goûte à la merveilleuse saveur de la Réalité dont la nature est indicible. Dans ce corps où l’imaginaire cesse de se déployer, tout s’immerge dans la félicité.
Dans ce corps, l’intelligence se relâche, la pensée se détend, l’égo se dissout. N’utilise pas la méditation pour toucher les mondes illusoires.
Une chose se manifeste et s’en va. Lorsqu’elle n’est plus, pourquoi surgirait-elle à nouveau ? Lorsque rien ne se manifeste ni ne disparaît, reste où tu es, dit le gourou.
Utilise les sens, regarde, écoute, touche, goûte, sens, marche, assieds-toi, mais fais toutes ces choses sans te livrer au dialogue intérieur. Reste dans l’unité et lâche la pensée.
Si tu ne t’abreuves pas à la parole du maître qui est un nectar d’immortalité, tu risques de mourir de soif, perdu dans les déserts des textes.
Abandonne totalement la pensée et la non-pensée, sois comme un enfant. Aie une conviction absolue en la parole du maître. Alors le Spontané indicible te surprendra comme un tigre.
Une jeune vierge ne peut décrire le plaisir de l’union sexuelle. Sans langage, l’ineffable ne peut être exprimé. L’absolu échappe à toute description.
Totalement libéré de l’être et du non-être, l’univers se dissout en toi. La pensée s’immobilise, le cycle du devenir s’arrête.
Pour obtenir ce Corps incomparable, reconnais le Suprême en toi-même. L’erreur se dissipe alors et tu vois le Soi.
Sans imaginer, libère le plaisir sexuel du devenir et reconnais le Sens suprême et immaculé du frémissement.
Alors qu’elle est à l’intérieur de la maison, l’époux cherche l’épouse à l’extérieur. Saraha chante : toi qui t’égares, connais le Soi qui ne peut être l’objet d’aucune méditation, d’aucun mantra, d’aucune concentration.
« Est-ce que le maître expose l’ultime secret ? Sans discernement serai-je libéré ? » se disent-ils. Les adeptes vont et viennent. Ils errent dans leurs pratiques et commentent l’erreur de ne pas reconnaître le Spontané.
Jouis du monde sensible sans être réduit par la sensorialité. Cueille la fleur de lotus sans créer d’ondes sur l’eau, tel un yogin qui est ouvert à la source des choses et frémit sans s’entraver.
Tu as beau voir un Dieu et le connaître, tu n’en restes pas moins mortel et soumis au cycle du devenir. Il n’y a pas d’issue hors de ta propre libération.
« Notre maître vénéré prône l’arrêt de la pensée, la méditation yeux ouverts, le contrôle du souffle », disent les égarés.
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Saraha
Un chant à la gloire du spontané (partie 2)

Mais lorsque le souffle s’arrête de lui-même au moment de la mort, que fais-tu ?
L’acte ne trouve sa légèreté qu’au moment où le sensible s’éteint. On comprend se mystère en voyant clairement où l’on se trouve en cet instant même !
Les érudits commentent les traités, mais ils ignorent la nature absolue en leur propre corps. Ils n’ont pas détruit l’oscillation mentale et prétendent avec impudence jouir de la connaissance.
Par l’enseignement du maître, l’intelligence s’affine, c’est l’ultime joyau. Pourquoi chercher à échapper à la vieillesse et à la mort ?
Celui qui se réfugie dans la vacuité sans jouir du monde à travers la subtilité de ses organes est comme un oiseau qui s’envole d’une barque au milieu de l’océan, vole, s’épuise à chercher la terre en vain et se pose à nouveau sur la barque.
Saraha chante : Que ta jouissance du sensible soit libérée de l’attachement. Ignorant, regarde le papillon, l’abeille, le poisson, l’éléphant et le daim !
Ce qui émerge de la conscience est d’une nature identique à celui qui est conscient. Les vagues diffèrent-elles de l’eau ? La nature égale du devenir est celle de l’espace même.
Qui parle ? Qui écoute ? Qui acquiesce ? La poussière retombe sans cesse dans un espace clos. Ainsi ce qui émerge du coeur retombe dans le coeur. L’eau versée dans l’eau n’a qu’une saveur unique. Reconnais qualités et défauts comme identiques, car ils se touchent.
Sans t’attacher au vide, considère tout avec égalité. Même la balle d’une graine de sésame avalée peut causer déchirures et douleurs.
« Je pense ceci, je pense cela… » La perle de l’action comble tous les désirs. Etrange que ceux qui se livrent à la connaissance intellectuelle aillent à leur perte alors que la grande félicité réside en leur propre coeur.
En cette félicité toute forme est l’espace infini.
Celui qui fixe sa pensée dans l’égalité de sa propre nature spatiale dépouille sa pensée de la cogitation et jouit de la Suprême Spontanéité.
Partout on parle de pureté, mais qui connaît la demeure de la grande félicité ? Saraha chante : Le monde n’est que conscience et personne ne peut comprendre la non-conscience.
Le Divin est Un, mais il est révélé différemment par toutes les traditions, chacun le perçoit selon son désir.
Chacun croit que le Seigneur est de son côté et voit les autres en ennemi. Si l’on dévore l’Un, on consomme tous les autres. Ne sors pas à la recherche de l’épouse !
Le Suprême Seigneur ne prévient ni de sa venue ni de son départ. Reconnais l’immaculé, le sans houle.
Cesse d’aller et de venir. Sinon, commet connaîtras-tu la toute frémissante joueuse ?
« La Pure Conscience se médite sur le centre intersourcilier », disent-ils. Abandonne donc toute distinction. Dès que tu ne scindes plus le corps, que tu ne sépares plus la parole et la pensée, tu jouis de la propre nature du Spontané.
Lorsque la femme dévore l’homme spontanément, l’autre n’a pas le temps de surgir ! La yogini est incomparable !
Elle dévore l’homme et jouit du Spontané, car son amour est au-delà des limites de l’attirance ou du rejet. Assise à côté du yogin avec qui elle vit, cette yogini qui a volatilisé la conscience empirique m’est apparue.
On peut boire et manger sans délibération car ce qui apparaît dans la conscience est hors d’atteinte et la pensée s’apaise. La magie de la yogini est sans pareille !
En elle, nuit et jour, le triple monde émerge. La conscience de la yogini connaît la magie du Spontané.
Alors que le monde est tourmenté par la parole, lorsqu’on se libère de la parole on la fait tourbillonner.
Intérieurement et extérieurement identique, fermement établi, le sans-substance est enfoui dans le corps. Sache-le et sois libéré.
J’ai fait voeu de succès, mais l’eau-de-vie m’a fait oublier. Je connais bien un mot, mais j’en ai oublié le son.
Si tu ignores que tout est ta propre essence, comment atteindras-tu la grande félicité au moment de l’union sexuelle ? Comme un daim assoiffé en proie à un mirage court vers une lointaine étendue d’eau, tu risques de mourir de soif sans toucher le liquide céleste !
Quel est le mirage ? Les mondes, les organes des sens et leurs objets changeants. Je ne dissimule rien.
Que les érudits écoutent ces mots sans équivoque : ce que la yogini m’a appris, pourquoi en ferais-je un secret ?
Ces jeux amoureux entre femme et homme, qui n’y prend plaisir ? Y a-t-il quelqu’un dans le triple monde dont ils n’assouvissent les désirs ?
Ces jeux peuvent êtres ceux de la félicité, de la Voie, ou l’union des deux.
Celui qui les connaît par la grâce extraordinaire de son gourou est rare !
Cette immense profondeur où il n’y a plus ni soi-même ni autrui, cette expérience intime, jouis-en dans la suprême félicité du Spontané !
La lune, perle de l’obscurité, éclaire les ténèbres comme cette félicité suprême dissout la souffrance en un instant.
Lorsque le soleil cesse d’éclairer l’agitation, la reine des étoiles se lève et toute manifestation merveilleuse semble magique. Ainsi en est-il des cercles mystiques et des roues.
Saisis dans la fulgurance toute conscience comme conscience, ô ignorant, et abandonne aussitôt toute opinion.
Dans la Grande Félicité suprême, trouve la profonde capacité de tout faire.
Le roi des éléphants, la conscience libérée sans équivoque, fait que la montagne mouvante demeure sur la rive du fleuve et s’en abreuve à son gré.
Saisis les organes sensoriels comme la trompe de l’éléphant.
Ce qui tue l’être ordinaire le yogin qui s’échappe comme un dompteur adroit.
N’imagine aucune distinction entre le monde et la libération, reconnais-les comme immaculés, sans ancrage.
Sans quitter ta demeure ou te réfugier dans la forêt, connais ta pensée où que tu sois. Si tu résides dans l’éveil de l’esprit Un, il n’y a plus ni lien ni libération.
L’éveil n’a pas de lieu.
Connais ce mystère et sois non mutilé dans la nature originelle de ta conscience de ta conscience immaculée.
« Voici mon corps, voici un autre corps… » dit l’ignorant.
Abolis ce lien à la séparation qui t’emprisonne et libère-toi !
Ne fais pas l’erreur de te distinguer d’autrui, car tout est Shiva, immaculé et suprême. Pure Conscience dans sa nature authentique.
L’arbre de la Conscience non duelle s’étend sur le monde. Ses fleurs sont l’amour, ses fruits le don.
L’arbre du vide est plein de fleurs et d’actes d’amour, les fruits apparaissent spontanément car la Félicité ne nourrit pas la pensée de l’autre.
L’arbre du vide ne connaît pas la compassion, il est dépourvu de branches, de fleurs et de feuilles, et si tu les imagines, tu tombes dans l’espace !
Ces deux arbres naissent d’une graine unique et ne donnent qu’un seul fruit. Celui qui ne les oppose pas est libéré de tout, même de la délivrance !

(Traduit de l’anglais par Daniel Odier à partir de la version de Lalita Devi.)
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« Comme pratiques préliminaires à la réalisation de Mahamudra, les visualisations et le yoga de la lignée sont très importantes car elles spatialisent le corps, le mental et les émotions. Elles te permettent de jouir d’un corps de lumière détendu, d’un mental silencieux et ouvert comme l’espace, dans son état naturel, d’émotions fluides et rapides qu’il n’est plus nécessaire de contrôler ou de filtrer. Tout peut advenir dans l’état naturel, plus de peur, plus d’objet à atteindre, plus de projection, plus d’espoir car tu es comblé à tout moment. La présence te révèle que tu ne manques jamais de rien. Ce matin, je vais te transmettre la visualisation de Kumari. Il y a huit déesses rouges, Brahmi, Mahesvari, Kumari, Vaisnavi, Varahi, Vajrahsta, Yogesvari et Aghoresi, chacune positionnée sur les huit pétales des huit chakras, ce qui fait soixante-quatre déesses rouges. Ce sont les soixante-quatre niches des grands temples circulaires comme celui de Hirapur en Orissa, Bhaïrava et Bhaïravi sont au centre en union amoureuse. Tes yeux dans les miens ! Le souffle très lent et profond, sans la moindre variation de rythme ou d’intensité. Cœur à cœur
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Sans faire ni le bien, ni le mal, tu t'accordes aux circonstances, tout ce qui rencontre ton regard est l'inconcevable fonction de la bouddhéité.
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