Enfer et Paradis, tome 14

OK, donc je ne sais pas si je vais me remettre de ce tome… Et je me dis qu'il en reste encore huit. Huit tomes et l'on vient de perdre un des personnages que je ne voyais pas disparaître. Je suis un peu sous le choc et cet événement éclipse tout le reste du volume… Qui était d'ailleurs beaucoup plus long que d'habitude.

Je ne sais pas trop si on peut espérer un miracle… Mais, non, en plus d'être injuste, je ne vois pas cette mort apporter quoi que ce soit. de la peine, une peine sans fin. de la colère et probablement des actes irréfléchis… Je n'ai pas vraiment hâte de voir cela.

Mais revenons un peu au début du tome. Maya et Mitsuomi sont venus pour libérer Soichiro et tuer Kohaku. Une mission avec laquelle je suis cent pourcent d'accord. Surtout que Aya par le biais de son pouvoir nous montre le passé de Makiko et Kohaku. Cet enfoiré, car sérieusement il n'y a pas d'autres mots, se sent au dessus de tout le monde. Voir la jeune Makiko si amoureuse et confiante… C'était un déchirement. Quand on voit ce qu'elle a subi et pourquoi… C'est écoeurant. Mais cela nous donne aussi une toute autre vision de l'histoire. Plus on avance, plus Oh ! Great nous dévoile les pièces de cette immense puzzle. Je ne saisis encore pas tout mais certains points s'éclaircissent, c'est déjà cela.

On assiste à plusieurs combats et il est vraiment plaisant de voir les anciens ennemis s'allier pour le bien de tous. A croire que c'était juste un cadeau du mangaka avant de nous achever. Maya a la part belle dans ce tome quatorze. Elle combat le dernier « F » a encore être du côté de Kohaku et ce n'est pas n'importe qui. Un combat sanglant et qui montre combien la saga est partie dans une direction bien plus large que celle de la compétition entre des lycéens.

Et pendant qu'elle combat, Mitsuomi, Soichiro et Madoka partent affronter Kohaku. L'issue de cette bataille m'a laissé dubitative. Je sens qu'il y a quelque chose que l'on ne saisit pas encore. Tout comme l'utilité de Reiki, ce katana si redouté.

Un mot sur la couverture que je trouve magnifique, pleine de détails, annonciatrice de tellement de choses et qui est un très bon indicateur de l'évolution de style de Oh ! Great.