Enfer et Paradis, tome 8

Un tome d'entre deux. Après la mort de Shin et de Mana, je m'attendais un peu à ce que l'on ait un aperçu plus détaillé de ce que sont devenus leurs amis, mais l'on reprend le cours de l'histoire avec nos héros dans le présent.

De retour donc à la chasse à Aya et de Reiki. Vu ce qu'il s'est passé avec Shin, je comprends tout à fait que Mitsuomi veuille récupérer le katana de son meilleur ami, coûte que coûte. Cependant, je ne vois pas Aya répéter les erreurs de Shin. Psychologiquement parlant, elle est plus forte, elle a de nombreux ancrages dans ce monde et a conscience de plus de choses. Quelle se fasse submerger à un moment donné, oui, mais de là à basculer dans une folie meurtrière, non.

Cela se voit d'ailleurs dans sa détermination. Son affrontement avec sa soeur a été un point clé dans sa vie. Une prise de conscience. Elle n'est pas mon personnage préféré, loin de là. Trop niaise, trop too much… Cependant, elle est le personnage qui évolue le plus et je la vois bien damner le pion à Maya en prenant de plus en plus d'ampleur. J'espère juste qu'elle gagnera en maturité…

L'entrainement reprend donc. Les combats sont loin d'être finis au sein de l'institut. Maya est d'ailleurs bien décidé à battre Mitsuomi. Pour elle-même et aussi pour lui. Par ce biais, elle essaye de le sauver. Sa condition physique étant précaire, tout comme son âme. La mort de Shin a vraiment marqué Mitsuomi au plus profond de son être. Un sacrifice pour le bien de tous mais quand même…

Le gros point positif de ce tome est que Soichiro et Aya permettent le retour de la mère de ce dernier et du père de Mitsuomi et Masataka. Et là, attention aux yeux. La dernière vignette est juste un tournant auquel je ne m'attendais pas. J'espère que cela promet du lourd.

Un petit point graphique : Oh ! Great est vraiment plus doué pour les gros plan où les personnages sont sublimés. Pour les plans plus larges… il y a moins de réalisme et on perd en détail. Il y a une évolution cependant et on sent que l'artiste se bonifie !