Gantz, tome 5

Coincé dans l'immeuble avec une multitude de martien-Tanaka et le Tanaka-boss, Keï(h) doit ruser pour s'en sortir et mettre fin à la mission.

Malgré l'absence de combinaison, Keï(h) règle le problème des Tanaka quasiment tout seul, ce que j'ai trouvé un peu gros. Néanmoins, le personnage commence à changer, avec sa très forte envie de retourner dans le monde de Gantz. Contrairement à Masaru, Keï(h) commence à prendre goût à tout ça, j'aime bien ce début de changement du personnage.

De son côté, Masaru se cantonne à ce rôle de meilleur copain fidèle, le bon gars qui est maltraité par sa famille mais qui se dévoue pour son frère et veut sauver tout le monde. Je trouve ça dommage que les personnages soient si clichés, surtout qu'une nouvelle fournée débarque pour la prochaine mission.

Le personnage du prêtre fanatique pourrait être très intéressant, à voir ce qu'il deviendra dans les prochains tomes donc ! Les autres ont l'air d'être encore de grosses brutes sans intérêt. Une nouvelle fille apparaît , qui s'intéresse rapidement à Keï(h), à voir si elle sera plus qu'une simple potiche. Enfin, personne ne semble se soucier de Sadako, au point qu'on peut se demander qui elle est : est-ce qu'elle est réelle ? Est-ce que c'est un fantôme ? En tout cas, personne ne se pose de questions sur elle... d'ailleurs, je trouve que globalement, les personnages se posent quand même peu de question. Keï(h) et Masaru reprennent leurs petites vies quotidiennes, mais c'est tout, Gantz n'a pas l'air de beaucoup les inquiéter.

Et vlan, le combat s'achève dans une espèce de surenchère de violence et de destruction (notre héros détruisant cette fois un paquet d'extra-terrestres et une maison).Je continue à apprécier la façon dont c'est fichu, la variation dans l'équipe construite pour combattre les monstres, et à ne pas, mais alors pas du tout, aimer la place donnée aux femmes dans cette histoire.C'est peut-être dû à la courbe de mortalité : les hommes meurent plus facilement jeunes que les femmes, du coup ça peut paraître à première vue normal. Mais quand même, ça me titille un peu.Et puis l'absence d'interrogation métaphysique des personnages à quelque chose d'amusant : peu d'entre eux comprennent ce qu'ils font là, et encore moins cherchent une explication autre que par la croyance. Alors que manifestement dieu/boudha n'est pour rien dans leur présence dans l'appartement.
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Que de frissons !!

C'est pour moi le début de ce que je qualifierai de l'âge d'or de Gantz. c'est partis pour 20 tomes de purs frissons et de jubilation. Kei montre un courage inédit face au boss tanaka et déjà on sent que si quelqu'un peut se sortir de cette chasse, c'est bien lui!

On commence aussi à comprendre que Kei s'épanouit beaucoup plus dans ces chasses que dans sa vie normale, et cela mettra en évidence les différence qui existe entre Masaru et Kei: alors que l'un trime dans sa vie pour offrir à son petit frère une existence vivable dans un environnement fondamentalement mauvais, l'autre s'ennnuie ferme dans sa vie d'adolescents privilégié et n'aspire qu'à retourner dans la chambre de Gantz...