Francesco di Marco Datini ... un homme du quatorzième siècle . Né à Prato, près de Florence, il a commencé à faire fortune à Avignon, alors cité Papale. La papauté retournant à Rome, les opportunités s'envolent avec elle. Francesco retourne alors dans sa bourgade, y construit une maison, un entrepôt, se marie, travaille...et, après les fastes d'Avignon, s'y ennuie ferme. Il décide d'aller vivre à Florence, proche et richissime. Mais il ne lâche rien ! Il dirige son entreprise, et son ménage, par lettres. On en a retrouvé quinze mille. Celles-ci nous offrent cette riche déscription de la vie d'un marchand prospère à l'aube de la renaissance florentine. Que mangeaient-ils ? Commen s'habiller ? Les meubles, la maison ? Comment vivaient-ils ensemble ? Les rouages du commerce international, le métier de Francesco? Comment se débrouilaaient ils avec les épidémies, avec la mort ? Une immersion dans le quotidien du début de la Renaissance, tel que vécu par un marchand Florentin.
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Véritable photographie d'une société dans son temps.
Par l'évolution d'un homme et de son existence, tout un siècle se dévoile et s'explique de pages en pages.
De véritables chapitres de société et d'histoire se découvre à la curiosité du lecteur.
A lire pour découvrir une époque de talents mais, surtout d'une rigueur de vie surprenante.
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Dans les grandes républiques maritimes italiennes, "la guerre de piraterie", la guerra di corsa était depuis fort longtemps une institution reconnue. Le mot "corsaire" n'avait pas alors le sens péjoratif qu'il a acquis depuis.
C'est l'homme moyen, parfaitement incorporé à la vie de son époque, qui nous en apprend le plus sur celle ci.
Vous avez tort de tant vous attarder, car à vouloir ramasser les clous vous perdrez jusqu'aux socques.
Dans de nombreuses compagnies, l'associé principal appelé capo (tête) et parfois même, alors qu'il n'existait pas de lien du sang, padre (père) conservait les prérogatives d'un chef de famille.
Nous voyons d'une part une petite société fermée d'artisans et de boutiquiers, uniquement préoccupés d'intérêts locaux, et de l'autre quelques hommes qui ont pour marché l'Europe tout entière.