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EAN : 9782749954615
416 pages
Michel Lafon (25/05/2023)
4.28/5   51 notes
Résumé :
Une odyssée haute en couleur d'un père et sa fille que rien ne peut séparer

1974. Philippe, père d'une petite Gabrielle âgée de deux ans, perd subitement sa femme dans un accident de voiture. Dès lors, il va consacrer son existence à sa fille.

2018. Gabrielle est devenue une femme d'affaires, mère et épouse accomplie. Quand elle apprend que son père est atteint d'Alzheimer, elle décide de l'emmener au bout du monde, réaliser le voyage ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Que dire de ce livre sinon que c'est une petite pépite d'écriture, de finesse, d'analyse de sentiments. Ce livre est un hommage à sa grand-mère « qui s'est battue contre Alzheimer » mais pas que.

En tant que lecteur, on est happé par l'amour indicible du père pour sa fille, ce père trop tôt veuf, qui sera à la fois le père et la mère de cette petite Gabrielle.

« Alors que toi…toi, tu as été mon père et ma mère, et puis tous les frères et soeurs que je n'ai pas eus. Tu m'as offert la première danse à mon mariage. Ma première boite de tampons. Mon premier vélo.Tu as été mon Père Noël, ma petite souris, mon confident, mon meilleur ami, mon partenaire de boxe, mon pri,ce charmant, mon pilote, mon héros, ma bonne fée… »

Et des années plus tard, la petite Gabrielle qui a fait son chemin, va entreprendre un merveilleux voyage avec son père pendant que celui-ci possède encore quelques lueurs de lucidité, ce voyage à la fois compliqué mais tellement bienfaisant.

« Gabrielle ne l'avait jamais vu pleurer ainsi, au point de ne plus tenir debout, même quand elle a eu son bac avec mention, même quand elle a décroché polytechnique, même quand elle s'est mariée, il ne pleurait pas ainsi, et pour ces seules larmes, elle se dit qu'elle a eu raison d'écouter son instinct, et d'entreprendre avec lui cette folle bifurcation. »

Entre ces deux épisodes nous suivons l'évolution de Gabrielle et de son père, la réussite professionnelle pour elle et la dure réalité d'ouvrier pour l'autre, les amours de l'une et le difficile veuvage de l'autre. Nous touchons du doigt la réalité des différences de classe que ce soit pendant les études ou dans la vie professionnelle.

Enfin, ce récit, dans la droite ligne de son précédent et premier roman « je ne m'attendais pas ça », (que je n'ai pas lu) met en exergue le rôle dédié au père et tous les clichés véhiculés dans la société qui lui donne un second rôle.
Ce livre qui n'est pas larmoyant je vous rassure, mais touchant, est donc une magnifique ode à la paternité.
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Je ne suis pas le compte de papa plume, j'ai vu dans des story, des extraits de ce qu'il écrit, j'ai vu ce livre sur le compte d'un compte que je suis, le titre, la couverture m'ont immédiatement plut, intriguée.

Au résumé très accrocheur, j'ai succombé, je l'ai pris en le mettant dans ma PAL, en me disant que je serais trouver le bon moment pour le lire.

C'est chose faite, le moment est arrivé, et quel moment, une lecture touchante, sensible, portée par une plume délicate qui nous touche directement.

Sous fond de double temporalité, Alexandre Marcel nous raconte l'histoire de ce papa et de sa fille, du lien indéfectible qui les unit et de leur amour inconditionnel.

C'est avec des mots justes, doux et tendre que papa plume pour parle de la maladie d'Azlheimer et des symptômes qui l'accompagne.

Pour vivre l'instant présent, Gabrielle va offrir à son papa un voyage au Pérou et en Polynésie, un dernier voyage entre ce papa et sa fille, des instants à vivre chaque parcelle de bonheur, chaque minute de joie, chaque minute d'émerveillement.

Une magnifique odyssée pour se rappeler que la vie est faite de petits bonheurs et qu'il faut savoir en savourer chaque miette.
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Dès les premières pages j'ai été très émue, mes larmes ont coulé, mon coeur de maman a saigné en pensant à cette petite Gabrielle de 2 ans ...2 ans c'est aussi l'âge de ma petite dernière. Dès le début, déjà je me suis attaché à ces deux personnages qui respirent totalement les valeurs que prône "Papa plume" au quotidien. Dès le début j'ai été sûre d'une chose, je vais faire voyager ce livre dans mon entourage familial proche car nous partageons les mêmes valeurs de respect et de partage, la même vision de la vie que lui. Et aujourd'hui je souhaite également vous le faire découvrir si vous ne le connaissez pas, et pourquoi pas échanger si certains d'entre vous l'ont lu.
L'histoire est d'un réalisme exceptionnel et on peut tous être amené un jour à s'identifier à l'un ou l'autre des personnages, de près ou de loin. J'ai aussi beaucoup aimé l'alternance de deux époques dans les chapitres, ce qui donne un rythme à la lecture.
Petit plus, en regardant le livre de plus près j'ai pu comprendre que c'est, il me semble, le papa de "papa plume" qui a pris la photo de couverture, qui de mieux pour le représenter lui et illustrer cette touchante histoire d'un amour paternel fort.
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J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce roman, comme je n'en avais pas eu depuis un moment.
Deux époques s'entremêlent à travers les chapitres consacrés aux souvenirs de Phillipe et ceux dédiés à sa fille Gabrielle, ses émotions, ses joies, ses doutes et ses craintes et même ses espoirs.
J'ai été happée par ce récit, tantôt léger tantôt grave, où l'amour inconditionnel transparaît à travers chaque phrase. Alexandre Morel a réussi à parler d'Alzeimher sans tomber dans le pathos.
Et s'il est question de maladie à travers les pages, il est aussi question de féminisme et de reconnaissance de la place du père par la société.
Un roman magnifique, tout simplement !
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Je me suis concentré sur ce qui me restait, et pas sur ce que j'avais perdu. J'ai appris à vivre dans le présent avec la joie simple de t'elever, de te voir grandir. Ce n'était pas facile tous les jours, ça ne l'est toujours pas aujourd'hui d'ailleurs, mais le passé et le futur sont des diables attirants. Beaucoup de gens passent leur vie à ressasser le premier et craindre le second, et oublient qu'au milieu... eh bien au milieu, il y a un truc chouette, dont on doit essayer de profiter, malgré tout.
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Le passé et le futur sont des diables attirants. Beaucoup de gens passent leur vie à ressasser le premier et craindre le second, et oublient qu'au milieu... Eh bien au milieu, il y a un truc chouette, dont on doit essayer de profiter, malgré tout,
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Il décide qu'il est temps pour lui de s'éclipser. Il doit lui lâcher la main, comme il l'a laché à son entre en maternelle, puis en CP, puis en sixième. Devenir parent c'est apprendre à tenir la main, puis à la lâcher.
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C'est la ligne du temps : au début, on grandit, attiré par l'avenir comme par le ciel, et puis on se tasse, et on finit dans la terre, encombré de souvenirs
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