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La trilogie Loredan tome 2 sur 3

Olivier Debernard (Traducteur)
EAN : 9782070399192
656 pages
Gallimard (16/04/2010)
3.6/5   36 notes
Résumé :
La cité de Perimadein est tombée en ne seule nuit de fureur et de trahison. Bardas Loredan, l'homme qui avait été choisi pour la sauver, vit à présent reclus dans les collines de l'île de Scona, avec un jeune apprenti pour unique compagnon. C'en est fini de sa vie d'avocat bretteur. Désormais, Loredan consacre ses jours à maîtriser l'art de fabriquer des arcs. Mais Scona est aussi le foyer de son frère et de sa sœur, qui mènent une très florissante et influente affa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Alors que le premier tome parkait de fabrication des épées, le tome 2 est centré autour d'une autre arme : l'arc. Il est aussi centré autour de la famille Loredan et non plus autour de Bardas. Après avoir appris le passé sombre de cette famille, on apprend à connaître un peu plus de frère Gorgas et la soeur Niessa, qui se sont associés et ont gagné fortune et pouvoir après avoir quitté la ferme familiale. On rencontre même les deux autres frères restés à la ferme. Rencontre épique d'ailleurs qui m'a bien fait rire (oui, je sais, c'est mal...)
Donc nous avons Gorgas, Niessa et leurs magouilles au premier plan. Et Bardas, exilé au fin fond d'une forêt, construisant des arcs et tentant d'apprendre ce métier à un gamin abandonné au second plan. Et comme toujours, une guerre couve, enfle, quelque part. le monde se complexifie et les intrigues se nouent. La Principe, la magie de cet univers, est peu présent, mais toujours étonnant. C'est une série fantasy beaucoup plus axée sur l'aspect guerrier.
J'ai trouvé les personnages particulièrement bien campés, enrichissant l'intrigue familiale autant que les intrigues politiques et financières.
Ce n'est pas le genre de pavé qu'on ne peut pas lâcher, mais plutôt celui qui se déroule tranquillement sans qu'on s'en aperçoive et qui se déguste. Je me demande ce que me réserve le tome 3.
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Si vous avez aimé le premier tome de la Trilogie Loredan, Les couleurs de l'acier, il n'est pas du tout certain que vous apprécierez celui-ci.
Premièrement, le personnage principal du premier tome Bardas Loredan n'a qu'un rôle secondaire dans le livre et le seul acte très fort qu'il commet a très peu de chance de vous plaire.
Il en est de même pour les autres personnages importants du premier tome : Ahtli, Alexius, Gannadius, Vetriz, sont ici réduits à des rôles de faite-valoir ou de marionnettes. Et bien sur Temhai et le peuple des plaines ont disparu de l'intrigue.
Le récit se concentre donc surtout sur Gorgas Loredan, en donnant d'ailleurs une vraie profondeur à ce personnage, et sur sa soeur Niessa, qui est nettement moins passionnante.
Deuxièmement, si l'auteur (au fait KJ Parker est le pseudonyme féminin de Tom Holt, donc il s'agit bien d'un auteur et non d'une auteure) jouait assez bien le jeu du roman d'aventures guerrières dans le premier tome, ici il en déploie plutôt une vision contrefaite et violemment ironique, qui insiste plutôt sur tous les aspects grotesques ou ridicules des combats. Vous ne trouverez ici aucun acte héroïque, aucune grande envolée. Plutôt un jeu de massacre à l'humour noir assumé, ce qui rend d'ailleurs le livre assez drôle par moment.
Troisièmement ce livre est bien plus bavard, et même verbeux, que le précédent et les dialogues y sont prépondérants, notamment dans la première partie.
Quatrièmement, si l'intrigue du premier tome n'était déjà pas très développée, ici elle ne tient qu'à un fil et il est très difficile de s'y intéresser vraiment, tant ses enjeux sont minces et de toutes façons tournés en ridicule par l'auteur.
Cinquièmement l'évolution du sujet du Principe, ou de la magie, n'est pas si passionnante que cela et parfois même assez abstruse. On peine souvent à comprendre ce qui se passe. En gros des gens font des rêves, d'apparence assez banale, et ces rêves semblent avoir des conséquences mais celles-ci ne sont ni claires ni évidentes.
Sixièmement et enfin vous risquez de vous ennuyer prodigieusement pendant les nombreuses pages consacrées à la technique de fabrication des arcs. Certes le premier tome comportait son lot de descriptions techniques de la fabrication d'armes diverses, mais tout cela faisait sens par rapport au récit. C'est beaucoup moins le cas ici à mon sens.
Pour être donc parfaitement honnête, je n'ai pas beaucoup aimé ce livre, qui conserve cependant de grandes qualités. L'écriture est fluide, les personnages sont intéressants, certains passages sont très drôles si on aime l'humour grinçants.
Simplement je n'ai pas pu m'ôter de l'idée que Tom Holt, qui dans les oeuvres sous son nom est plutôt spécialisé dans la SFFF humoristique, après nous avoir donné un premier tome qui respecte les codes de la light fantasy, n'a pu s'empêcher de dynamiter l'univers qu'il avait créé dans ce second tome, qui m'est apparu, en partie, comme une savante opération de déconstruction du premier.
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Je me suis replongée avec plaisir dans la suite des aventures de Bardas Loredan. En fait, je devrais plutôt dire de la famille Loredan (en particulier, Gorgas le frère et Niessa la soeur) car Bardas n'est plus vraiment un des personnages principaux (et il apparaît trop peu à mon goût) malgré ce que laisse croire le résumé.
Les événements se passent deux ans après la chute de la Cité de Périmadei et on retrouve presque tous les personnages du tome 1 (sauf Temrai et les habitants des plaines et d'ailleurs, on ne sait pas ce qu'il est leur est arrivé).
L'intrigue est toujours aussi intéressante même si elle met du temps à se mettre en place (il faut attendre la moitié du roman pour que des événements importants se produisent).
Ce tome est moins riche en description que le premier (et c'est tant mieux car cela allège la lecture) et cette fois-ci, on en apprend beaucoup sur la méthode de construction d'un arc (je me demande ce qu'on va bien pouvoir apprendre dans le prochain tome).
Ce roman me donne envie de lire plus de fantasy et j'ai hâte de lire le dernier tome !
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Après avoir lu, apprécié et chroniqué le tome 1 de la trilogie Loredan ici, je vais maintenant parler de ce second tome. Comme j'ai dis je trouve que l'auteur, K.J. Parker apporte une vague d'originalité et de fraîcheur dans la fantasy et j'espère pouvoir retrouver cela avec ce second tome. La couverture, toujours réalisée par Didier Graffet, est dans la continuité du tome un et je la trouve toujours aussi réussie.

Périmadeia est tombée à la fin du tome un et Baredas a décidé de vivre reclus sur l'île de Scona. Mais un jour cette île va se faire attaquer et Baredas va de nouveau se faire entraîner dans une guerre; une guerre sur fond de finances et d'argent. L'intrigue paraît aussi fine que le tome un mais ce n'est pas sur l'intrigue que l'auteur joue mais sur tout ce qu'il y a autour que ce soit les connections entre les protagonistes, leurs profondeurs mais aussi le style de l'auteur. On ne s'ennuie jamais au fil des pages se laissant promener et manipuler par l'auteur avec une facilité déconcertante et un plaisir certain pour le lecteur. L'auteur fournit les informations et révélations au compte-goutte

Les personnages sont toujours aussi humains, denses et attachants et l'auteur accentue leurs relations tout en y ajoutant de nouveaux protagonistes pour notre plus grand plaisir. Les personnages sont loin d'être bons ou mauvais, ils ont leurs noirceurs et leurs éclats et sont le plus souvent entraînés par les évènements. Il est difficile de ne pas les comprendre que ce soit dans leurs choix bons ou mauvais ils sont tous d'une certaine façon justifiés. C'est la grande force du livre, ces personnages ainsi que leurs interactions.

L'univers se développe dans ce tome même si il reste assez classique dans sa description. Ici la guerre est portée par des banques et non pas par l'armée et j'ai trouvé l'idée ironique mais vraiment intéressante. La magie est énormément mise en avant dans ce tome et on en apprend énormément sur ces effets et ces conséquences mais tout en restant encore un mystère. On la découvre pas à pas avec les héros au fil de la lecture. A noter que l'auteur continue ces descriptions sur la fabrication d'armes ou l'utilisations de certains outils; soit on accroche et ça renforce l'univers du livre soit on décroche.

La plume de l'auteur est toujours aussi captivante et mordante mélange d'humour noir et de cynisme. Elle dépeint l'univers et les personnages avec une grande précision. de plus elle change régulièrement les points de vue et oblige le lecteur avec des bribes d'information à reconstituer le laps de temps qui c'est écoulé entre chaque moment où on croise le personnage. C'est aussi l'une des grades réussites du livre. Puis arrive le final qui m'a scotché t retourné sans vouloir le dévoiler je dois dire que je m'y attendais pas. Un final très sombre.
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Un truc de particulier avec cet auteur, on a l'impression qu'il ne se passe rien, l'intrigue avançant pas à pas. On a systématiquement l'impression d'être dans une présentation de la situation. Alors qu'en faite, on avance à grands pas dans l'intrigue, la guerre se déroule, ou s'est même déjà terminé à cause de la manipulation de Principe. Mais dans les faits, il n'y a que peu de combats, la plupart des actes étant politiques ou virtuels (dans les projections mentales où le plus banal des évènements est déterminant). Cela explique sûrement cette impression.

Dans tous les cas, la lecture est tellement fluide que cela ne pose aucun problème. Comme dans le premier volume, on avance d'intrigue en intrigue, personne n'a vraiment le fin mot de l'histoire, les cartes sont étalées une à une, laissant toujours présager un retournement de situation finale. C'est toujours aussi passionnant. Et franchement, avoues que tu aimes la couverture, elle est classe.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
A quarante mètres, le moment crucial était palpable - mais comme ce n'était qu'une histoire de philosophie appliquée, personne n'y prêta attention. L'issue de la bataille ne serait pas décidée par un concept si obscur et si complexe, mais par la plus simple des arithmétiques : qu'est-ce qui s'épuiserait en premier ? Les réserves de flèches de Gorgas ou bien les effectifs de l'ennemi ? Le résultat serait serré, très serré. Cela se jouerait peut-être au dernier trait décoché ou au dernier homme debout, à la précision d'un seul archer ou au soin qu'avait mis un hallebardier à enfiler son armure, à la flexibilité d'un arc, la rectitude d'un tir, à un mouvement de tête sur la gauche ou la droite à un instant précis. Voilà ce qui déciderait si la charge échouerait et devrait se replier, ou bien si elle franchirait l'obstacle et parviendrait jusqu'à leurs adversaires.
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Vous pourriez dire que c'est simple et complexe à la fois. C'est comme soulever un gros rocher, ce n'est pas compliqué, mais vous êtes incapable de le faire à moins d'être très fort. Même si je sais comment le soulever, je ne suis pas assez forte pour trimballer un bloc de pierre. Il en va de même avec la magie. [...] Je vois que ce mot vous gêne, mais je n'en trouve pas de mieux adapté. Je suppose que vous qualifieriez cela de "phénomène physique anormal en relation avec une manipulation du Principe". Mais je trouve la définition un peu trop longue à mon goût.
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En fait, si on veut être pointilleux, on ne peut pas appeler ça une "guerre". C'est juste une succession d'événements malheureux qui sont examinés avec attention par les représentants des deux parties dans l'espoir de trouver un accord satisfaisant à court ou moyen terme. (Elle fit une pause). Bon, c'est du charabia pour définir un état de guerre.
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Il souhaitait de toute ses forces et de tout son coeur qu'elle s'en aille, cette créature au visage d'ange qui parlait avec tant de facilité de l'utilisation du Principe. Il avait l'impression d'écouter une souris expliquer comment atteler un équipage de chats à un chariot de fromage - à la différence qu'il avait la terrible certitude que cette enfant était capable de mettre ses paroles en pratique.
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-Voici Bol Affem, c'est notre commandant, mais je ne sais pas s'il peut vous entendre.
-Ça m'étonnerait, il est mort
-Oh! Qu'est-ce qu'ont fait alors?
-Considérez que vous venez d'avoir de l'avancement. Vous êtes désormais généraux par intérim.
Rendez-vous ou je tue tout le monde.
-Nous nous rendons!
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