Un trait de crayon simplissime.Des couleurs douces à la gamme très limitée.Une écriture d'enfant pour compléter l'absurde et l'humour des petites pièces bouffonnes en quatre actes de
José Parrondo (peintre-illustrateur dont la série Allez raconte a été adaptée en dessins animée).Un monde à part centré autour d'un unique personnage, "Moi", "l'homme le plus seul et le plus petit au monde" mais le meilleur "dans le genre petit", qui d'ombre en reflet et de reflet en "Toi" imaginaire se fond à
la porte plutôt que de l'ouvrir.
Langue de bois.Motus et bouche cousue "Je vis avec peu de mots ces derniers temps"
"Je fais toc-toc et ça ne répond pas" énonce "Moi", le timide, à défaut de communication, avant de s'endurcir.
Une porte symbolique, entre non-dits et solitude, où le Moi en vient à parler à son ombre pour tenter d'exister.
A méditer pour petits et grands pas si grands que ça!