El Niño, tome 3 : l'Archipel des Badjos

Un troisième tome me faisant de nouveau passer un bon moment. j'étais à la fin du tome 2 très curieux de savoir comment Verra allait sortir de sa situation plus que délicate : un bébé sur les bras, une femme blessée par balles, mortes ? . Cela promettait un tome trois assez intéressants et je dois dire ne pas avoir été déçu. Vérra a de la chance d'avoir des amis bien placés qui vont la couvrir auprès de la croix rouge et l'aidé à poursuivre sa quête. Elle continue donc ses recherches étant plus déterminé que jamais à retrouver son frère que l'on découvre toujours plus impliqué dans la piraterie accompagnant derrière lui son lot de cadavres. Malgré cela Verra persiste, se met en danger et ses actions l'éloignent de ses proches. Jusqu'au sera-t-elle prête à aller pour retrouver ce mystérieux frère ? Au niveau graphique, ceux-ci sont toujours d'aussi bonne qualité et je vais donc avec plaisir prochainement lire la suite.

Kolya, alias le Gitan, alias El Nino... pirate moderne, sans foi ni loi, et difficile à trouver. Sa piste mène maintenant sa soeur vers l'Indonésie. Elle quitte donc l'Equateur sans le cachet requis, avec un bébé sur les bras... de quoi mettre la puce à l'oreille de n'importe quel policier véreux...

Revoilà Véra dans de sales draps. C'est le moment pour un petit épisode romantique... quelques scènes de nu et d'amour et bardaf ! on repart à l'aventure. Véra se souvient que Tim, médecin au CICR, est dans le coin. La volà donc mélangeant sexe et recherche de son frère. Kolya a visiblement détourné un pétrolier et s'en sert comme base arrière.

Entrée en scène de deux nouveaux personnages: un détective américain basé à Singapour qui recherche aussi Kolya, et la femme (chinoise tenancière de bordel) d'un complice de Kolya, emprisonné de la faute de Kolya et vouant à ce dernier une haine tenace... mais Véra ne le sait pas...

Cela dégomme grave encore et on a une pleine ration d'exotisme, de mots étrangers, de cultures dépaysantes... C'est plutôt bien foutu et cela donne envie de terminer la saga (en 7 tomes).

Vera nous fait vraiment voyager de pays en pays. Alors qu'elle est maintenant en charge de la petite Irina, on traverse les continents, les pays et on est à Singapour. Les péripéties s'enchaînent. C'est invraisemblable mais on ne peut pas s'empêcher de la suivre. Les dessins sont toujours vifs et bruts. C'est pas mal du tout et c'est bien pour ça que je vais continuer.. 7 tomes, ce n'est pas grand chose :)

Véra a retrouvé le beau Tim après moult péripéties. Notre héroïne semble bien courageuse dans sa quête entre enlèvements et violences, elle parcourt de nombreux pays avec la petite Irina dans ses bras. Ce n'est pas très crédible mais fort distrayant.

Cette série est un roman graphique d'aventure, je veux parler de la grande aventure et ce tome 3 ne déroge pas à la règle. On découvre ici de nouveaux lieux et de nouveaux peuples en même temps que Véra , lors de sa quête. le rythme ne diminue pas, au contraire. Il y a toujours aussi du fond : les auteurs ont certainement fait de bonnes recherches. Par certains côtés, cette BD me fait penser à Largo Winch : des héros beaux, une intrigue sophistiquée au service d'un scénario malin et beaucoup d'adrénaline. La fin catastrophique du tome nous oblige à nous procurer le suivant.