Furioso, tome 2 : L'Outre-Monde

Un 2ème tome qui conclut ce diptyque inspiré du poème "Orlando furioso" de L'Arioste. Comme j'avais pu le dire dans mon avis du 1er tome, je n'ai jamais lu le poème et ça a donc été une découverte pour ma part. Ce tome, dans la même veine que le premier, mélange fantasy médiéval, avec de la magie, de l'aventure, de la psychologie, des combats et de la mythologie/des légendes. J'ai d'ailleurs apprécié l'introduction de la mythologie nordique avec le loup Fenris.

Les guerres et les combats sont toujours au coeur de ce tome, tout comme l'amour et la trahison, et on y croise aussi des fantômes. La question de la mort et de l'immortalité et un des sujets également abordés, tout comme la psychologie des personnages qui est plutôt bien développée. Leurs erreurs, leurs doutes, savoir se battre pour ce qui est juste. • Roland est, je trouve, le personnage avec l'une des personnalités les plus poussée et développée. Il se bat contre lui-même, contre sa folie et son amour impossible. • Garalt, le chevalier fort et impitoyable, a un choix difficile à faire afin de préserver le monde. Il doit aussi mener son combat contre Roland. • Les personnages comme Alcyna, Morgane et Myrddin sont plutôt mis de côté, mais on découvre leur impact sur les querelles entre le monde des hommes et celui des magiciens. • On voit aussi peu Sibly et Bradamante même si elles sont bien présentes.

C'est toujours aussi sombre, violent et comme je l'ai dit, porté sur la psychologie. Les dessins sont encore une fois dynamiques et remplis de détails, ce qui permets une bonne immersion au coeur de l'histoire.

Je termine en disant que j'ai beaucoup apprécié la fin, et que c'est une aventure épique dont j'ai pris plaisir à découvrir.

Evocation revisitée d'un (long) poème épique qui nous raconte les aventures de quelques chevaliers (et chevalières) qui ne pensent qu'à guerroyer.
Après une entrée en matière quelque peu obscure, on comprend que : Roland a tué Garalt, un guerrier ennemi, qui avait renié ses croyances pour l'amour de Bradamante. le même Roland est tombé amoureux de Angélique, qui le repousse pour un soldat, rendu furieux (furioso), il capture la jeune femme et la donne a une espèce d'orc. Je ne divulgache rien ou presque, puisque ce sont les premières pages de l'intrigue. Vous connaissez l'histoire? Il s'agit en fait d'une transposition du Roland furieux, qui date du XVIeme siecle. le graphisme est sombre et se prête plutôt bien à cette histoire tout aussi sombre et gothique. L'univers est peuplé de créatures extraordinaires, les ennemis d'avant les maures sont devenus les morts.
Il y a beaucoup de personnages, pas mal de non dits. Dans ce deuxième tome, domine la sensation de confusion accentuée par le graphisme sombre. Curieux ensemble. L'impression dégagée reste mitigée.

Voici donc la fin de ce diptyque inspiré du poème: « Orlando Furioso », poème que je ne connais pas et que je n'ai pas lu. Une adaptation osée et originale pour un poème de la Renaissance, une adaptation réussie mais compliquée je dirais. Peut-être est-ce dû à ma méconnaissance de ce poème, mais en tout cas j'ai trouvé ce 2ème tome plus difficile à lire que le 1er.
Je retrouve les ingrédients du 1er tome, la mythologie, la fantasy, les drames et rancoeurs personnelles. Mais le rythme s'accélère et déjà j'avais du mal à suivre le tome 1, celui-ci s'est révélé plus dur encore à comprendre. C'est vraiment ce que je reproche, mais comme je dis c'est peut-être parce que je ne connais pas le poème d'origine.

Au niveau des illustrations, certaines sont moins nettes, surtout quand on aborde l'autre monde: celui des divinités. Je pense que c'est voulu, et puis j'ai été surprise de l'aspect de Merlin. Il est représenté totalement différemment de ce qu'on a l'habitude de voir. Les dessins ont gardés ce côté incisif et ils sont aussi un peu plus sombre.

C'est un très bel album, mais honnêtement j'ai préféré le premier même si ici nous avons la finalité et beaucoup de profondeur dans certains passages. Cela dit, je n'ai pas boudé ma lecture pour la cause, loin de là ! C'est une belle découverte qui vaut quand même le détour, à vous de voir si vous avez envie de faire cette découverte également 😉


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de fureur et de larmes

Avec leur Furioso, Philippe Pelaez et Laval NG nous livrent une fascinante adaptation de l'Orlando Furioso de Ludovico Ariosto, plus connu sous le nom de l'Ariosto.

A travers ce récit épique et violent mettant en scène deux hommes qui se haïssent au-delà même de la mort, et deux armées lancés furieusement l'une contre l'autre, les auteurs nous content la guerre que se livre Morgane et Myrddin, l'une pour restaurer l'ancien monde, l'autre pour que naisse le nouveau…

Mis en scène par le trait acéré et virtuose de Laval NG, lui-même sublimé par les somptueuses couleurs de Tanja Wenisch, ce ditpyque ayx accents wagnériens s'achève sur un final ébouriffant…

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