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EAN : 9782070281640
335 pages
Gallimard (24/11/1978)
4.46/5   13 notes
Résumé :
«Difficile de vivre dans un monde où les amoureux n'osent avouer leur amour - leurs amours - qu'après avoir réussi dans la société qu'ils ont essayé de dégoûter de tout amour.

Aimer la littérature, c'est être persuadé qu'il y a toujours une phrase écrite qui nous re-donnera le goût de vivre, si souvent en défaut à écouter les hommes. Soi-même, entre autres.»

G. P.

A la suite des deux premiers volumes des Papiers collés, v... >Voir plus
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Il n'y a qu'un moment qui m'intéresse chez l'homme, quoi qu'il fasse ou soit, c'est celui où il se retrouve seul, soit sur un banc de square, soit dans les chiottes, soit sur un lit d'hôpital. Et ce qu'il fait de ce moment.
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Ce que j'ai appris, c'est qu'il est plus difficile d'écrire simplement qu'hermétiquement. L'hermétique doit être absorbé par le simple. Hölderlin le savait. Et Artaud.

Le cancer, c'est le Verdun de la santé. On en « réchappe ».
On meurt tous jeunes.
Notre postérité c'est le présent.

La peinture fait obstacle à la vision pour mieux capter l'invisible.

Je n'ai pas quitté Paris. Aucune raison. Je lui ai simplement préféré la Bretagne. Dans une sorte de pari, sans jeu de mots. Sans trop savoir si je n'allais pas me casser les reins. J'y suis allé doucement. D'abord six mois, tous les ans, automne-hiver, tout seul à Saint-Malo, qui est une ville parfaitement sinistre, sans doute à cause de ses habitants. J'aime trop la rue, la vie dans la rue, pour m'y être éternisé. Ici, dans le Finistère, c'est le contraire, on a l'impression de rentrer dans une grande famille. Tout se passe dans la rue, dans les cafés, enfin tout ce qui m'intéresse, ce que je demande aux autres, ces mille et un riens qui font la psychanalyse permanente des êtres. [...]
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On supporte tout, la guerre, la souffrance, l'exil, etc. C'est le passage d'un état à un autre qui est terrible. Le temps de s'installer.
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Je ne peux pas concevoir un homme sans cesse occupé de ce qu'il fait, a fait, va faire. Quoi qu'il fasse. L'homme m'est impensable qui n'éprouve pas, tous les jours, fût-ce un quart d'instant, le vide, l'impossibilité à vivre. C'est ce quart d'instant qui me passionne. Qui a fait ma vie.
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Il y a des choses qui passent en nous, qui nous traversent, nous travaillent, comme on dit que la mer est travaillée, sans que nous en soyons le maîtres. Ni les esclaves. Le matériau nous ignore, nous lui sommes parfaitement indifférents. A prendre ou à laisser. L'art n'est pas autre chose que la récupération difficile de ces signes qui échappent au quotidien élémentaire, mais comme le tout échappe au détail.
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Vidéo de Georges Perros
Lecture par l'auteur & Julien Adam
« partout je me suis toujours cherché / mais j'ai toujours veillé / à ne jamais me trouver / de peur de me faire mal / de me faire la peau / de me régler enfin / mon compte. » Il y a l'empreinte d'un Georges Perros dans cette façon de se regarder en face. Franche. Désolée. Il y a surtout le premier et très inspiré recueil de poèmes d'Olivier Adam, fragments murmurés d'une « contrevie ». du passé bien passé, bien perdu. Des manquements, des remords, des incompréhensions, des impossibilités à jouer la comédie. Ce rôle-là, il ne le tient pas « de travers ». Tout au contraire : c'est sa peau.
À lire – Olivier Adam, Personne n'a besoin de savoir, éd. Bruno Doucey, 2023.
Lumière : Valérie Allouche Son : William Lopez Direction technique : Guillaume Parra Captation : Claire Jarlan
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