Les textes de Sandberg revêtent une forme singulière. Après quelques mots, l’auteur procède souvent à des rejets à la ligne ou saute une ligne ce qui donne une suite de plusieurs strophes. En général, les lignes sont courtes. Majuscules et ponctuation sont superflues puisque les rejets à la ligne sont dictés par le sens : chaque syntagme constitue une ligne. Sandberg tendait à trouver une forme ramassée, agréable à lire, accompagnant de façon naturelle le rythme de la lecture et de la pensée.