Ce qui nous empêche ou la vie subie

Tout d'abord, je remercie Babelio et les éditions 1000 raisons pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique de février 2024.
J'ai sélectionné ce livre car, quelques fois par an, j'aime bien sortir de ma zone de confort de lecture et ouvrir un peu mon cerveau à la réflexion.
Ce livre nous amène à nous interroger sur ce que l'on pense de notre vie : est ce que l'on se sent pleinement soi et accompli ? Ou est-ce que ce ne sont que des paillettes pour briller en société, qu'au fond c'est un peu la déprime car nous subissons notre vie?
Cette thématique me parle bcp car, à 35 ans, je m'aperçois que j'ai fait beaucoup de choses pour "faire plaisir" sans m'interroger sur ce que je voulais vraiment moi. Pour être moi. Mais pour me trouver, par quoi commencer ? Ce livre peut aider à le découvrir je pense.
Il va vraiment questionner toutes les thématiques à partir desquelles nous nous sommes construit notre mode de pensée et de vie. J'ai beaucoup aimé, par exemple, la partie sur les croyances : est ce qu'elles viennent de là où je vis (pays/région/ville)? de ma famille ? de coutumes plus ou moins anciennes ? Ou est-ce que ce sont des vérités que j'ai pu observer ? Bref , tout le système est passé à la loupe et tout est fait pour que l'on se questionne.
Il est rédigé à la manière d'un mémoire de fin d'études, avec des arguments pour et contre, des exemples et des ressources bibliographiques. En même temps, vu toutes les questions qu'ils nous amènent à nous poser, cela fait penser à un livre de développement personnel. Mais du coup, certains passages m'ont paru terriblement longs, alors que j'ai apprécié le travail hyper bien documenté de l'auteur.
Je le recommanderai à quiconque a envie de se livrer à une petite introspection.

Voilà un livre qui nous pousse à sortir de nos aliénations et de la victimisation et à prendre nos responsabilités pour cesser de subir sa vie. Nous découvrons ainsi l'importance d'une écologie morale individuelle pour s'émanciper, et celle de renouer avec notre intériorité et notre singularité. Il s'agit notamment de prendre conscience de nos croyances afin de rejeter les décisions de troupeau au profit de propres choix de soi.
A travers une approche tant introspective que sociologique,  Gilles Petit-Gats nous ouvre donc différentes pistes pour réinventer un mode de vie indépendant des pressions sociales et des idéologies.
Par un hasard de lectures, je viens de lire l'excellent roman "Paresse pour tous" d'Hadrien Klent qui défendait également la thématique du rapport au travail: travailler mieux (et moins) pour mieux vivre et celle du revenu universel ou plafonné pour davantage d'équité. En bref, livre très bien écrit tout en étant accessible avec des exemples concrets pour illustrer les différentes idées. Merci à Babelio et aux éditions 1000 Raisons de m'avoir envoyé, dans le cadre de l'opération de la masse critique cet ouvrage passionnant que je recommande chaudement.

Je remercie Babelio et les éditions 1000 Raisons pour l'envoi de cet essai dans le cadre de Masse Critique !
Ce livre nous interroge sur notre "vie subie" : croyances, travail, choix familiaux ou sociétaux. Sont-ils des choix de pleine conscience, qui respectent notre singularité et notre volonté, ou ces valeurs sociétales représentent-elles un empêchement dans la réalisation de soi?
Voilà le genre de question qui mérite d'être creusée!
Gilles Petit-Gats nous pousse a la réflexion et nous permet de réaliser à quel point nos sociétés influencent nos vies et faussent notre sentiment d'acceptation et d'adhésion. En égratignant les concepts d'honneur ou de statut social, en les taxant "d'étiquette" et "d'imageries sociales", il démontre l'impossibilité pour l'individu de profiter de sa liberté de vivre.
Peut-être le concept d'écologie morale est-il la clé!

Cet essai est assez court et facile à lire, la conclusion est concise mais résume bien le propos, et nous gagnerions à ce que chacun s'interroge à son niveau sur ses propres aliénations!