Bonjour
Je pense déjà que mettre 2/5 ce n'est pas bien si vous n'avez pas compris.
C'est que vous n'étiez peut-être pas préparé.
Avant de lire ce livre, il fallait se renseigner sur le pays, les coutumes etc.
C'était la période la plus dure en Russie, avec la perestroïka et ce que suivait, la société a passé du socialisme au capitalisme sauvage. Il y avait beaucoup d'opportunités et les dangers qui allaient avec.
Chacun a essayé de s'adapter à cette nouvelle vie. Les russes sont très superstitieux, beaucoup plus encore à ce moment-là.
Beaucoup étaient athées, tout le monde est devenu croyant presque instantanément, les gens cherchaient l'appui.
Je me rappelle bien de tout ça, ce que l'auteur dit, c'est la vérité pour moi.
Pour comprendre il faut s'ouvrir à un monde inconnu.
Merci
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Livre pêché par hasard à la bibliothèque. J'ai lu une vingtaine de pages, mais j'ai laissé tomber. C'est vraiment sans queue ni tête... L'âme russe reste trop hermétique et trop exotique pour moi !
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Pas compris... je veux dire exactement ceci, rien compris... du tout... nada...
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Lundi. Tous les lundis, Ekim Kapitonovitch déjeunait chez le peintre Chilobreïev, au troisième étage. Peu de temps auparavant Ekim Kapitonovitch avait été doté d'une chambre dans notre immeuble, dont il était désormais concierge aux frais des locataires, qui le nourrissaient donc à tour de rôle. Ce jour-là, Chilobreïev le fit asseoir, coupa du pain, tout cela avec une tête d'enterrement. Ces derniers temps, Chilobreïev était toujours sombre, taciturne, mais cette fois il avait l'air carrément sinistre.— Je suis au désespoir, dit-il. Je ne sais plus que faire.Tout avait commencé par un vulgaire cafard. Un beau jour, Chilobreïev avait entrepris de peindre une nature morte, dans laquelle devait obligatoirement figurer un cafard. Mais il n'en avait pas dans sa chambre. Aussi s'adressa-t-il à son voisin Goustomessov, afin que celui-ci lui prêtât une paire de ces insectes. Goustomessov n'avait aucune raison de se montrer avare. Il livra à Chilobreïev quelques cafards trépassés dans une boîte. Chilobreïev acheva de peindre sa nature morte, et dès le lendemain cela avait commencé. Le matin, il se mit à table pour son petit-déjeuner et trouva un cafard bien gras dans son assiette. Avant le soir il découvrait plusieurs cafards dans sa boîte à peintures. Ils se multipliaient de jour en jour, c'en devint insupportable. Les cafards tombaient du plafond, couraient sur les murs, sortaient de toutes les fissures.
Regarde sur ton épaule! Il est là le démon!!!