La grande évasion - Void 01, tome 3

Cet épisode de la grande évasion est franchement un loupé de la collection. Il n'y a aucune surprise dans ce délire spatial dans le genre "dans l'espace, personne ne vous entend crier". Certes mais qu'est-ce qu'on s'en fout en l'occurrence !

En effet, la construction de ce récit ne recèle aucune originalité. le suspense est quasi inexistant. le dessin est franchement quelconque. le bain de sang ne vous procurera que du dégoût. Nous aurons droit à de la violence gratuite sans aucune once d'intelligence.

Je veux bien me laisser happer par le vide. Mais ici, c'est intersidérant !

Pas grand chose à dire sur cette petite histoire qui n'a de SF que le décor. le propos marcherait tout aussi bien ailleurs, mais ça donne au moins quelques jolis plans de slasher spatial.

Une montée en pression de l'intrigue, un twist attendu mais sorti du chapeau pour coller à une si courte lecture. Lecture plaisante, sans plus, il ne restera néanmoins pas grand chose dans 2 jours, certainement.

J'ai emprunté quelques unes des BD de la collection "La grande Evasion", à voir si celui-ci représente le niveau global.

Le troisième one-shot de cette série concept proposant des histoires d'évasions est imaginé par Herik Hanna et dessiné par Sean Phillips. Après un premier tome sympa, qui invitait à suivre les prisonniers d'un camp de détention en plein milieu du désert marocain, et un deuxième tome légèrement capilotracté, qui plongeait le lecteur dans les méandres du mythique labyrinthe de Dédale, cette saga carcérale nous invite dans le vide. Cet album fait d'ailleurs honneur à son titre car le scénario est d'un vide absolu.

L'histoire de cet homme traqué par une machine à tuer dans les couloirs d'un vaisseau-prison en perdition n'est pas sans rappeler celle du film « Alien » et ne déborde donc pas d‘originalité à la base. le deuxième hic est que le dénouement final est très prévisible, faisant très vite retomber le suspense comme un soufflé. Outre ce manque d'originalité et la prévisibilité du récit, le lecteur a également l'impression que l'auteur n'a pas grand-chose à raconter, se contentant un peu de tourner en rond pendant la majorité de l'album.

Tout n'est cependant pas à jeter dans cet album car c'est Sean Phillips qui s'occupe du visuel. le comparse d'Ed Brubaker sur Criminal, Incognito et Fatale n'a pas son pareil pour distiller une ambiance sombre et pesante. Si son découpage dynamique parvient à masquer quelque peu la monotonie du scénario et qu'il restitue parfaitement la folie du personnage principal, il ne parvient cependant pas à combler le vide de cet album.

Pour le prochain tome, intitulé « Fatman », ce sera probablement sans moi !
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Série concept dont je n'avais lu aucun album jusqu'à celui-ci (et le dernier en date que l'on croisera incessamment sous peu), la Grande Evasion présente des scénarios où le maître mot est…l'évasion oui, je vois que certains suivent malgré l'arrivée des vacances…bravo. Void 1 se déroule en huis-clos dans un vaisseau spatial prison qui a été endommagé par une pluie de météorites, et, surtout, dont le capitaine semble avoir complètement perdu les pédales et a entamé une décimation méthodique de tous les autres occupants du vaisseau. Au suspense certes haletant à certains moments du scénario, on préfèrera le déroulement narratif intelligent présentant un personnage principal bien tourmenté, à tous les sens du terme, et surtout le dessin de Phillips qui, quand il sort de sa collaboration avec Brubaker, sait être original et incisif. A lire accompagné du score qui va bien: http://bobd.over-blog.com/2014/07/dans-l-espace-personne-ne-vous-entendra-fuir-void-1-vs-alien-resurrection.html
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..