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EAN : 9782070700523
196 pages
Gallimard (03/04/1984)
5/5   1 notes
Résumé :
Romancier et critique, Bernard Pingaud, avec La Scène primitive a écrit un roman qui cerne les arcanes de la création littéraire. Un enfant solitaire découvre, sur une plage de Bretagne, son premier ami. Dix ou vingt ans plus tard, racontant ce souvenir de vacances, il en retrouve un autre, plus lointain encore, qui n'était pas oublié mais caché.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Livre que je relis souvent pour son style évocateur et son pouvoir d'identification.
La 4ème de couverture de l'édition L'imaginaire Gallimard donne un apperçu éclairant de ce texte de Bernard Pingaud.
"L'enfance est l'âge du doute. Replié sur lui-même parce qu'il supporte malaisément le regard d'autrui, le héros de ce récit découvre, sur une plage de Bretagne, son premier ami. Dix ou vingt ans plus tard, racontant ce souvenir de vacances, il en retrouve un autre, plus lointain encore, qui n'était pas oublié mais caché. le temps ne fait rien à l'affaire : les moments d'autrefois n'ont rien perdu de leur fraîcheur et de leur prestige. Si, pourtant, en cours de route, le récit se déforme, c'est peut-être parce qu'il s'est passé, depuis lors, beaucoup de choses dont le narrateur ne dira rien, sinon par mégarde, mais qui le déterminent à écrire. C'est peut-être que le temps lui-même a modifié sa voix.
Au début, le "je" qui parle s'identifie encore avec l'enfant. Un moment vient où le "je" n'est plus lui, où le "je" n'est plus personne : "on" parle. Qui donc ? Question insidieuse, dont la mémoire elle-même ne tarde pas à être la victime. Francis et Léa, le père et la mère, deviennent, non plus les personnages d'une histoire, mais les figures confondues d'une scène unique, toujours revécue, primitive et dernière, qu'il ne s'agit plus de décrire, mais de répéter."
Lien : https://camalonga.wordpress...
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
C'est le même hiver que maman tomba malade. Il n'y avait naturellement aucun rapport entre sa maladie et les petits secrets de mon père. Maman supportait mal le climat de Paris, et quoique l'appartement fût situé près du jardin du Luxembourg, où elle pouvait se promener matin et soir, elle ne s'y plaisait pas. "J'étouffe ici", disait-elle, et elle en voulait à mon père d'avoir accepté pour des raisons de carrière, un changement préjudiciable à sa santé. De nombreux médecins consultés émirent des opinions divergentes. Elle se rallia à l'avis du plus optimiste, qui conseillait la mer. C'esta ainsi que l'été suivant, au lieu de passer comme chaque année nos vacances en Touraine, où mon père avait une maison, nous nous installâmes sur une plage de Bretagne.
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Videos de Bernard Pingaud (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Bernard Pingaud
L'art de la phrase : une révolution dans l'écriture .Intervenants : David Zemmour, Yves Boudier, Michel Deguy, Bernard PingaudCC-BY-NC-ND 2.0Table ronde animée par David Zemmour, professeur de littérature française, auteur de \"Claude Simon, une syntaxe du sensible\", conseiller scientifique de l?exposition. Avec Yves Boudier, poète, président de la Maison des écrivains et de la littérature ; Michel Deguy, poète et philosophe ; Bernard Pingaud, écrivain et critique
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