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3,18

sur 114 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dans cette lecture, c'est la mixité des genres qui en ressort. On apprécie les différentes étapes de ce roman. On passe de l'une à l'autre, sans préambule, rapidement et de manière définitive. Cette lecture m'a beaucoup plu, autant dans sa construction que dans le sujet abordé. Une descente en enfers dans une société à l'agonie.

L'auteure est scénariste et tout au long de ce récit, on perçoit cette facette. Ce roman a été découpé, comme animé par une volonté d'enchainer les scènes. Cela fonctionne. On tourne les pages, et chaque scène nous saute aux yeux, on en apprécie que plus ce ton très saccadé. On ne va pas s'emprisonner dans des tirades trop longues, dans des réflexions psychologiques trop poussées. Ce style est à l'image du sujet qui l'occupe, noir, froid et dévasté.

On va de genre littéraire en genre littéraire. Très touche à tout, l'auteure va nous donner un texte aux allures de film. On se plait dans ce drame, dans ce monde détruit où tout s'effondre. Là où une jeune femme tente de survivre pour elle, mais surtout pour sa fille. Comme deux inconnues elles essayent de former un tout. Dans ce récit tout est lourd et oppressant. Les non-dits sont omniprésents et rajoutent au malaise de cette lecture. On aime ce texte car il ne se veut pas plus que ce qu'il est. L'écriture est simple sans fioriture, on ne part pas dans des digressions non maitrisées. Tout ici est utilisé pour que cela fonctionne et bingo, je me suis laissée prendre au jeu.

Dans ce récit sur fond de fin du monde, on entreprend une quête de survit. On passe d'une ville dévastée par Ebola, où les gangs font leurs lois, ou les sectes et autres fanatiques tentent de tirer leurs aiguilles du jeu en provoquant de nouvelles tortures. Puis on part s'isoler dans une campagne perdue, mais l'horreur demeure. Tout le monde se connait et personne ne se fait confiance. C'est dans cette atmosphère qu'une mère et sa fille, qu'elle ne connait pas, vont essayer de survivre. L'auteure va nous emmener dans des chemins de travers, du fantastique à l'horreur, de l'espoir au drame. On se plait dans un voyage des genres, un voyage des sens.

C'est à travers nos deux héroïnes que l'on parcourt cette histoire. On nous présente une femme qui vit avec un mal être récurent et profond. Une fille qui préfère être dans la réflexion que la parole. En résumé des personnages tourmentés et attachants dans une mise en scène noire et étouffante. Une lecture simple qui se lit avec plaisir et nous laisse avec une noirceur dans l'âme.
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Emmanuelle Pirotte imagine la ville de Bruxelles ravagée par une épidémie d'Ebola III.
Les hôpitaux sont débordés, le traitement introuvable, les denrées du quotidien sont rationnées, le gouvernement vacille.

Dans ce décor apocalyptique, une femme, Roxanne. Son quotidien bancal est fait de ventes à la sauvette de médicaments contrefaits et d'autres mauvais plans. Rien ne l'arrête dans sa quête de liberté, d'autant plus que la morale et la compassion pour son prochain ne font pas vraiment partie de son univers.

Jusqu'au jour où sa fille qu'elle a abandonnée à la naissance, resurgit. Stella, fillette intelligente mais mutique, incapable de la moindre émotion, découvre cette mère inconnue avec distance. Pour Roxanne, c'est un tournant décisif.

Lorsque la violence s'accroît sur la ville à coup de règlements de comptes, meurtres et fanatismes exacerbés, elle prend la décision de fuir en s'exilant dans une bourgade oubliée de tous et miraculeusement épargnée. C'est dans la maison de son enfance que Roxanne a rendez-vous avec son passé.

A partir de là, le roman prend une nouvelle direction. La violence de la ville fait place au calme d'un village.

Roxanne au milieu de ses souvenirs semble presque apaisée, peut-être par le fantôme bienveillant qui occupe les lieux. La femme « sauvage » devient une mère attentive.

J'étais assez réticente à lire cette histoire à la fois dystopie et conte fantastique comme l'indique la quatrième de couverture.

Mais, je dois reconnaître, que très rapidement je me suis laissée emporter par cette histoire improbable, tant le talent de conteuse d'Emmanuelle Pirotte est certain.

Ce deuxième roman est la belle réussite que j'espérais après la lecture de « Today we live ».
En conclusion : Une lecture étrange, déroutante mais très agréable.
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Dans un Bruxelles futur ravagé par un virus Ebola, Roxanne survit en vendant des médicaments. Mais un jour, son passé la rattrape, son mari vient de mourir et lui laisse Stella leur fille de neuf ans. Trouvant la ville trop dangereuse, elle s'enfuit avec sa fille dans la campagne profonde où elle vivait enfant.
Ayant lu Today we live, j'ai trouvé pas mal de ressemblances avec ce dernier : Roxanne comme Mathias dans Today s'accroche à une fillette au comportement particulier. Stella ne parle pas ou peu, a des réactions mais est attachée à sa mère même si elle ne la connait peu et que celle-ci ne lui rend pas forcément. Aussi, les deux adultes des deux romans ne sont pas forcément des modèles pour l'enfant et se lient à l'enfant sur un coup de tête.
Cependant alors que le premier avait pour contexte la seconde guerre mondiale, celui-ci se situe dans un futur apocalyptique en début de roman, on bascule ensuite dans le fantastique avec le fantôme de la maison qui pourrait s'exprimer en troisième voix. Je ne m'attendais pas à ce genre de roman qui bascule d'un genre à l'autre sur deux parties mais finalement, j'ai apprécié la vie à la campagne, les moments de tendresse entre mère et fille, les souvenirs du fantôme. Un petit bémol avec les illuminés de la fin, qui m'ont dérangé et qui n'apportent que peu au roman, pour moi. Emmanuelle Pirotte peint des personnages troublants, dérangeants pour parler de la relation entre une mère et sa fille, d'un passé agité d'un spectre.

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Roxanne est une dealeuse de médocs à Bruxelles, à une époque où le virus Ebola III a décimé une bonne partie de la population et continue son oeuvre fatale. La ville est rongée par la violence et le fanatisme de tout poil, et il ne fait pas bon s'y promener. C'est dans cette atmosphère que Roxane est un jour avertie du décès du père de sa fille, qui a demandé avant sa mort que Stella, aux tendances autistes, soit confiée à sa mère, qui l'avait pourtant abandonnée très vite après sa naissance. La vie à Bruxelles est trop difficile pour une enfant et sa mère, et Roxane emmène donc sa fille dans un petit hameau de la province de Namur, dans l'ancienne maison de sa grand-mère. Là, elles mèneront une vie recluse, parmi des villageois préservés de la maladie, mais non de la violence qui atteint petit à petit les campagnes… de profundis est un roman très particulier. La tension est réelle dès les premières pages, et elle ne disparaît qu'à la toute fin du roman. On ne comprend pas toujours où Emmanuelle Pirotte veut en venir car l'attention se porte successivement sur plusieurs personnages et leur histoire, on a du mal à s'attacher, et on en perd un peu le fil conducteur. Néanmoins, la lecture est très agréable. On retrouve quelques notes de wallon et de terroir namurois comme dans Today we live, ce qui ne gâche rien quand on est soi-même de cette région.
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Il est des livres particuliers et inclassables, dont on ne sait trop comment s'y prendre pour en parler, et de manière fidèle… Ainsi se classe pour moi de profundis.

Un démarrage en fanfare et en mode post-apocalyptique : dans un Bruxelles dévasté par une épidémie mondiale liée au virus Ebola 3, vit Roxanne, une jeune femme débrouillarde qui assure sa survie grâce à de menus larcins. Avec son acolyte Mehdi, elle surnage, au jour le jour, quand soudainement, elle apprend la mort de son ex-mari. Ce dernier, dans sa dernière volonté, lui laisse la charge de leur fille Stella, qu'elle n'a pas vue grandir ni appris à connaître. Devant la violence omniprésente subie par les derniers occupants de la ville, elle choisit de se cacher avec sa fille dans une maison de famille, isolée à la campagne. Pourra-t-elle ainsi échapper à la catastrophe annoncée et nouer, enfin, une relation avec sa fille ?

Je suis rentrée avec envie dans ce roman dont toute l'action se déroule en Belgique, pour mon plus grand plaisir, mais me suis trouvée rapidement perplexe. Au coeur du livre s'imbrique un autre livre, le fantastique vient bousculer la science-fiction, et c'est troublant pour la lectrice un peu mono-maniaque que je suis… Et pourtant, j'ai aimé les deux aspects du roman, indépendants et imbriqués, même si cela m'a empêchée de saisir la psychologie des personnages, rendus trop complexes, ou absurdes.
Cependant, la magie est là et l'écriture est belle, très personnelle et originale.
Je vais approfondir...
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Première remarque, cela fait le troisième livre traitant d'une pandémie et sorti avant ce que nous savons dont j'entends parler. Lawrence Wright avait publié, début 2020, Contagion ; Peter May, pour sa part, a écrit voilà 15 ans le livre qui vient de paraitre, Quarantaine, et qui décrit Londres coupée du monde, les masques désagréables à porter, les espoirs autour de vaccins à venir, les morts privés de funérailles… et même les fêtes clandestines.

Et cela me semble répondre à l'une des mes interrogations depuis maintenant 1 an. Pour ma part, j'ai l'impression d'avoir, ces dix dernières années, plusieurs experts exprimer le fait que, forcément, un jour ou l'autre, une pandémie de ce type se produirait. Que la question n'était pas de savoir si cela se produirait, mais quand cela nous arriverait. Et pourtant, tout le monde a eu l'air étonné, quand, en effet, cela nous est arrivé. Comment est-ce possible ?

Et ces trois livres le montrent : ils savaient, nous aurions dû savoir. Cela n'enlève rien au fait que c'est très compliqué à gérer, que connaître un risque ne le diminue pas. Mais pourquoi, collectivement, avons nous joué à ce point les autruches ?

Bref. Cette pandémie n'est, en réalité, pas le sujet central de ce livre. Emmanuelle Pirotte en fait le décor de ce livre, mais, en quelque sorte, la maladie s'éclipse lorsque Roxanne et Stella arrivent à Saint-Fontaine. Naturellement, elle est encore là, noyée dans la toile de fond, mais elle ne s'invite plus sur le devant de la scène.

En revanche, un autre thème, une variation apparait alors. La dureté de la nature laisse la place, et ce n'est probablement pas totalement un hasard, à la violence des hommes. du père de Jacky, d'abord, vieux paysan qui ne semble pas lâcher son fusil, qui a encore une emprise incroyable sur son fils, Jacky, pourtant adulte, majeur et vacciné ; Jacky lui-même n'est pas tout blanc…

Un autre personnage apparait également, qui fait d'ailleurs le lien entre ce livre et ceux que j'avais lus précédemment de l'auteure, et qui se déroulaient tous à l'époque moderne, et, pour l'essentiel, au XVIIe siècle… Et qui fait de cette histoire un conte. Entre parenthèses, j'adorerais avoir un livre sur ce personnage, si jamais, Madame Pirotte…

Ce qui est à la fois beau et parfaitement tragique dans ce livre, c'est de voir comment ces deux femmes, Roxanne et Stella, se côtoient, se croisent, se reniflent, s'observent, se cherchent. Et ne se trouvent pas totalement, même si… Même si, en réalité, chacune évolue, fait un pas. Mais sans parvenir à partager ce lien qui se tisse, mais dont un autre semble être l'axe…

Livre curieux, peut-être moins accessible que les deux autres évoqués précédemment. Qui nécessite de se laisser porter par la magie de ce récit. Mais qui participe de l'oeuvre qu'Emmanuelle Pirotte est en train de construire !
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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J'ai beaucoup aimé le style d'écriture, l'ambiance et les personnages de cette histoire. J'ai aussi apprécié que les écueils sentimentaux soient évités entre la mère et la fille.


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La lecture de ce livre m'a etonnée. J'avais une drôle d'impression au fil des pages. Comme si une caméra était derrière chaque scène et que j'assistais au déroulement d'un film. Et après des recherches sur l'auteur, j'ai appris qu'elle est scénariste. La construction du livre ne m'a donc plus étonnée. Ce livre est écrit comme un scénario, le roman est comme découpé. On enchaîne les scènes à chaque page et j'ai apprécié ce ton saccadé.

Ce qui m'a un peu dérouté par contre, ce sont les différents genres littéraires abordés dans ce livre. On démarre la lecture par une vision apocalyptique de l'Europe. le virus Ebola décime tout sur son passage et des extrémistes religieux prennent le pouvoir afin de purger le monde. le monde est devenu fou et Roxanne deal des médicaments sensés guérir le virus afin de survivre. Un portrait d'une descente aux enfers de la population belge. Cette première partie est trash et j'ai donc continué ma lecture.

Dans la deuxième partie de ce roman, Roxanne est contrainte de fuir à la campagne et d'emmener avec elle sa fille étrange. En effet, l'enfant ne parle pas et se comporte bizarrement. La description de la dure vie campagnarde est très terre à terre. On s'attache petit à petit à Roxanne et à son enfant. Les rôles s'inversent car l'enfant s'occupe de la mère. Mère dénuée d'amour maternelle qui replonge dans ses travers à travers la prise d'alcool et de médicaments pour dormir. C'est alors que survient le côté fantastique de ce livre. Un fantôme fait son apparition et il semble protéger les 2 habitantes de la maison. de l'amour naîtra même dans cette partie du roman. Mais je n'étais pas au bout de mes surprises…

Plus la fin du livre approche, et plus un sentiment de malaise m'envahit. Cela devient très noir et malsain. Mais pour ne rien dévoiler du tournant surprenant que prend le livre, je vous laisse le plaisir de découvrir vous même ce fabuleux roman.

Vous aurez donc compris que j'ai dévoré ce livre inclassable et dérangeant. On y retrouve une vision apocalyptique assez troublante, une part de surnaturel assez fabuleuse et une dose d'amour qui soignera les coeurs blessés. J'avoue tout de même que j'ai dû m'accrocher au début pour continuer ma lecture tellement ce livre est dérangeant. Mais je le recommanderai tout de même car j'aime ce qui n'est pas conventionnel.

J'ai découvert ce livre grâce à notre chère Ciena et je l'en remercie. Je donnerai quatre étoiles à ce livre. le titre m'a intrigué, la couverture m'a beaucoup plu et l'écriture d'Emmanuelle m'a conquise. Je vais d'ailleurs me tourner vers “Today we live” son premier roman.

Alors n'hésitez pas et rejoignez Roxanne dans son étrange aventure.
Lien : http://lesnouvellesplumes.ovh
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Bruxelles, dans un avenir proche. L'apocalypse est en cours. Pas de hordes zombies à déclarer, non, juste la nature qui se détraque, ou se décide à éradiquer pour de bon cet encombrant petit parasite humain. Ebola III fait le plus gros du travail, dans la meilleure tradition des grandes épidémies de peste d'autrefois, et le ciel se charge de nuées menaçantes, prélude à des tempêtes fabuleuses qui arracheront les toits, dévasteront les récoltes. Dans les villes, on meurt au coin des rues. L'économie est pire qu'en crise, les gouvernements impuissants, les hôpitaux débordés, les fanatismes exacerbés, la misère et la violence dévastent tout ce que la maladie laisse encore debout.
Dans ce vaste cauchemar, Roxanne survit en vendant des médicaments douteux issus de labos clandestins ; dépressive, désespérée, n'attendant plus rien de la vie, incapable pourtant d'y mettre terme pour de bon. Jusqu'au jour où son époux décède en lui laissant la garde de leur fille, qu'elle a abandonnée bien des années plus tôt en même temps que le père. Une gamine silencieuse, distante, comme incapable de ressentir aucune émotion, pour laquelle Roxanne n'éprouve rien qu'une vague aversion. Mais la culpabilité, même lorsqu'elle se cache sous les replis de la conscience, peut être un moteur aussi puissant que l'amour et la survie, avec cet être à protéger, prend un sens nouveau.
Lorsque les deux femmes échappent de justesse à une bande de pillards venue dévaster leur immeuble, il est temps de ressortir la vieille clef qui dormait au fond d'un tiroir pour gagner tant bien que mal la vieille demeure familiale dont Roxane a hérité. La vie à la campagne ne sera pas plus facile à apprivoiser que la maternité, d'autant que la maison n'est pas tout à fait aussi déserte qu'elle y paraît...

Lorsque vous êtes d'humeur mélancolique et cumulez les looses, quelle bonne idée que d'aller lire un bon petit roman apocalyptico-dépressif pour rester dans le ton ! Difficile de faire la part du talent de l'auteur et de mon état d'esprit personnel, du coup, dans l'impression profondément plombante qu'a eue sur moi une bonne partie de cette lecture. Toujours est-il qu'Emmanuelle Pirotte a créée là un univers extrêmement sombre, renforcé par un personnage très négatif qui ne contribue guère à égayer l'ensemble. Un univers et des personnages très réussis, cela dit. L'un, relevé, enlevé par un imaginaire puissant qui puise aussi bien aux dystopies contemporaines qu'aux contes fantastiques, subtilement gothique et cruellement réaliste. Les autres intéressants par leurs fêlures, leurs interactions, leur évolution, Roxane surtout, assez détestable d'abord mais trop paumée et trop lucide vis à vis d'elle-même pour ne pas susciter une empathie complexe, mêlée de compassion et d'agacement, que l'entrée en scène d'un nouveau personnage vient doubler assez habilement.
Au final, on tient là un roman original et fort, qui reflète des problématiques très contemporaines mais est aussi, de manière bien plus intemporelle, une belle métaphore de la condition humaine et du mal de vivre.
Lien : https://ys-melmoth.livejourn..
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Roxanne vit dans un monde ravagé par le virus Ebola III. Elle habite Bruxelles et tente de survivre dans une ville dangereuse où tous côtoient la maladie et la mort. Elle profite limite du système puisqu'elle revend de faux médicaments censés soigner le virus.
Mais soudain sa fille Stella va réapparaître dans sa vie. Sa fille qu'elle avait abandonnée. Elle va devoir réapprendre à être une mère et va devoir réfléchir à un autre futur pour elles deux. Elles vont alors déménager en campagne et vivre une vie plutôt calme, dans une vieille maison étrange.

J'ai trouvé ce roman vraiment étrange. Au début je m'attendais clairement à un roman d'anticipation, de survie, mais on bascule assez rapidement vers quelque chose de plus surnaturel. Les genres se mélangent et j'avoue avoir été assez perturbée par cela. L'écriture est assez belle, même si des fois j'ai trouvé des passages plutôt vides et longs... le passage à la campagne m'a ennuyée, sauf à la fin. Et l'histoire de fantôme m'a laissée sceptique. Je ne dirai pas que c'est mal fait je pense vraiment que pour moi le mélange de différents genres m'a trop perturbée. le début m'a donné envie, vraiment, mais ça s'est essoufflé ensuite. Pourtant je trouvais le personnage de Roxanne véritablement intéressant : une mère qui n'aime pas son rôle de mère, qui n'aime pas la vie mais est incapable de se tuer. Une femme torturée mais survivante jusqu'au bout. Stella aussi est très intrigante. Les personnages sont réussis mais c'est l'ambiance de tout cela qui m'a laissé un arrière goût étrange.
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