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EAN : 9782358210546
234 pages
Sandre (02/11/2010)
5/5   1 notes
Résumé :
Qui parle? C'est la première question que doit produire tout discours sur l'art. Qui parle? Pourquoi? Au nom de quoi? En ce qui me concerne, c'est d'abord et essentiellement mon expérience d'écrivain et de poète qui ordonne mon approche de l'oeuvre d'art.

Contenu

Comme la poésie la peinture regroupe onze textes sur l’art parus en revue, principalement dans L’Infini, entre 1991 et 2007 : "Apollinaire illégitime", "Du sujet en art", "Art ... >Voir plus
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Il faut relire les Lettres à Lou, qui ne figurent pas dans les
Œuvres complètes, mais que l’on peut trouver dans la collection
«L’Imaginaire » aux éditions Gallimard, et se demander quelle
sorte de puritanisme poétique s’est employée à gérer l’œuvre
d’Apollinaire. Un puritanisme qui fera école (pour ne pas dire
loi) dans l’histoire de la poésie du xxe
siècle, et qui, n’en doutons
pas, est à l’origine d’un grand nombre de jugements sur l’œuvre
d’Apollinaire.
Apollinaire et les femmes… Importance des Lettres à Lou, si
l’on veut clarifier ce qui se joue dans l’œuvre et dans la biographie
du poète : pas clair, mais justement… Apollinaire et les femmes :
Annie Playden (1901-1904) l’écarte et part finalement pour
l’Amérique. Marie Laurencin (une invention de Picasso?), 1907,
elle le quitte en 1912. Louise de Coligny-Châtillon, 1914, «Lou»,
ils passent une semaine ensemble et elle le quitte. Imposante et
importante correspondance. Ils continueront à s’écrire jusqu’en
1916. Épisode de Madeleine Pagès, en 1915, il entretient encore
une correspondance avec Louise de Coligny. Il abandonne
Madeleine peu après avoir été blessé à la guerre, en 1916. 2 mai
1918, mariage avec Jacqueline Kolb. Apollinaire meurt sept mois
plus tard. Les spécialistes nous disent que «la femme du poète »
«sut veiller avec un soin vigilant sur son patrimoine artistique et
intellectuel». Est-ce en refusant l’hommage que Picasso (sans
doute toujours trop «sulfureux» – trop vrai – aux yeux de «la
femme du poète » et de ses amis) voulait rendre à Apollinaire ?
Marie Laurencin à Claude Mauriac en 1946 : «Picasso est le
seul homme dont on puisse dire qu’il ait influencé Apollinaire.»
Éditions. Dans la collection «Poésie / Gallimard», L’Enchanteur
pourrissant, qui date de 1909, est publié dans le même volume
que Les Mamelles de Tirésias.
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On imagine le sentiment de Picasso à la lecture d’un éloge de
sa «tristesse stérile »! Charles Morice est un personnage actif,
influent et informé, très proche de Gauguin. N’offre-t-il pas alors
une édition de Noa Noa à Picasso?
La rectification critique d’Apollinaire est donc d’importance et
elle ne peut pas ne pas être née d’une intelligence vive et spontanée
entre le peintre et le poète. Voire d’une suggestion de Picasso.
Qu’en est-il en effet du rapport qu’Apollinaire entretenait avec la
peinture moderne en 1905? Il notera dans son Journal intime, à
la date du 5 mars 1907, à la suite d’une visite au Louvre : «Je ne
veux plus parler de peinture, je n’y entends rien…» Pourtant le
premier article qu’Apollinaire publie sur Picasso témoigne d’une
vigilance critique et d’une intelligence qui éclairent très efficacement la perspective dans laquelle s’inscrit aussi bien l’œuvre
du poète que celle du peintre. L’ouverture de l’article a-t-elle été
suggérée par Picasso? C’est vraisemblable, cela ne témoigne de
toute façon que de l’immédiate complicité qui associe les deux
hommes.
Apollinaire écrit donc, en revenant sur le jugement de Charles
Morice : «On a dit de Picasso que ses œuvres témoignaient d’un
désenchantement précoce. Je pense le contraire [c’est moi qui
souligne]. Tout l’enchante et son talent incontestable me paraît
au service d’une fantaisie qui mêle justement le délicieux et l’horrible, l’abject et le délicat [...] et si Picasso est peu religieux (ce
que je pense) il a dû réserver, je gage, un culte de dulie raffiné
envers sainte Thérèse ou saint Isidore. À Rome, au moment du
Carnaval, il y a des masques (Arlequin, Colombine, ou cuoca
14
francese) qui le matin, après une orgie terminée parfois par un
meurtre, vont à Saint-Pierre baiser l’orteil usé de la statue du
prince des apôtres. Voilà des êtres qui enchanteraient Picasso.»
En 1905, Picasso en finit avec le deuil de Casagemas (peintre
qui accompagne Picasso lors de son premier séjour à Paris en
1900, et se suicide spectaculairement l’année suivante)2
.
Apollinaire n’a rien de commun avec Casagemas : il n’est
pas peintre, il n’est pas espagnol. Mais il a bien d’autres points
communs avec Picasso. On l’oublie trop souvent, ils sont l’un et
l’autre étrangers. Sur la feuille de renseignements militaires, lors
de son engagement dans l’armée française, Guillaume Apollinaire
Kostrowitzky est donné comme de nationalité russe (polonais). Il
ne sera, sur sa demande, naturalisé français que le 9 mars 1916.
Picasso n’envisagera jamais sa naturalisation.
Les deux hommes partagent également, quoique diversement,
un état d’esprit et une liberté de penser singulièrement beaucoup
moins rares au début du xxe
qu’au début du xxie
siècle.
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Les deux hommes partagent également, quoique diversement,
un état d’esprit et une liberté de penser singulièrement beaucoup
moins rares au début du xxe
qu’au début du xxie
siècle.
À La Corogne aussi bien qu’à Barcelone, Picasso et sa famille
fréquentent les milieux anarchistes, que le peintre retrouvera dans
la colonie d’artistes espagnols vivant à Paris. Apollinaire n’est,
lui non plus, pas étranger aux milieux libertaires et anarchistes :
liens avec les frères Natanson, propriétaires de La Revue Blanche,
et Félix Fénéon… voire fréquentation de Géry Piéret qui vole
au Louvre les trois têtes ibériques qui vaudront à Apollinaire un
séjour à la prison de la Santé.
Ce qui ne signifie pas qu’Apollinaire et Picasso aient été anarchistes, mais que leur mode de vie et de penser pouvait envisager
et se prêter à de semblables complicités.
2. Voir, à la fin de ce volume, «Picasso... il y a cent ans».
15
Il faut aussi tenir compte du partage des cultures, classiques
et modernes, qui s’établit intelligemment entre le peintre et le
poète. Apollinaire fait entre autres découvrir Rabelais, Pascal,
Sade, Rimbaud… à Picasso. Ils auront un moment le projet de
traduire ensemble une nouvelle de Cervantès.
Max Jacob rapporte : «Nos opinions littéraires se résumaient dans ces mots si importants à l’époque : À bas Laforgue!
Vive Rimbaud!»
Mais que sait-on vraiment de ce qui se joue, en ce début de
siècle, de l’histoire de la pensée moderne ? Cette histoire a tout
entière été écrite par des historiens essentiellement occupés à justifier les idéologies du xixe
siècle.
Qui se souvient que pour l’essentiel le débat passe alors par la
revue des frères Natanson, La Revue Blanche, où Félix Fénéon
occupe une place centrale ? Félix Fénéon qui fut, il ne faut pas
se lasser de le répéter, le premier éditeur des Illuminations de
Rimbaud.
La Revue Blanche prend l’initiative des premières représentations de l’Ubu de Jarry, régulièrement publié dans nombre de
numéros. Elle publiera également Verlaine, Mallarmé, un des
premiers textes de Proust («Contre l’obscurité »), Léon Blum,
Tristan Bernard, Barrès, Péguy, Benda, Dostoïevski, pour la première fois en France Nietzsche, Claudel, en 1895 un grand éloge
de Cézanne par Thadée Natanson, dès 1901 un éloge de Picasso :
«tout sujet l’énamoure et tout lui est sujet»…
On peut se demander si l’engagement sans équivoque de
La Revue Blanche, lors de l’affaire Dreyfus, ne fut pas à l’origine
de sa disparition, en 1903. On sait que Dreyfus n’a été réhabilité
qu’en 1906.
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Apollinaire et Picasso se rencontrent à Paris. Une ville dont
l’un et l’autre attendent beaucoup et où ils trouvent ce qu’ils
en attendent. Le Paris d’Apollinaire, comme on l’a vu, est très
ouvert sur le reste du monde. Cette ouverture est sensible dans
l’ensemble de son œuvre, mais elle témoigne sans doute de son
expression la plus accomplie (et la plus proche de ce qui occupe
Picasso) dans Le Poète assassiné où Apollinaire, s’identifiant en
quelque sorte à un de ses personnages, l’ingénieur hollandais Van
der Vissen, écrit : «Son établissement à Paris avait été le but de sa
vie. Il pensait que les plaisirs que l’on y trouve sont supérieurs à
ceux qui s’offrent aux voluptueux sur les autres parties du globe.»
On songe à la réflexion de Baudelaire : «La Révolution a été
faite par des voluptueux.» N’est-ce pas en voluptueux que Picasso
«révolutionne » la peinture ? Il déclare alors : «Si Cézanne avait
peint en Espagne, on l’aurait brûlé.»
Apollinaire, sans avoir lu cette note de Baudelaire, encore
inédite à l’époque, affirme de son côté : «Seuls renouvellent le
monde ceux qui sont fondés en poésie.» Comment Picasso (qui
avec humour, mais non moins significativement, a écrit sur la
porte de son atelier : «Au rendez-vous des poètes»), comment
Picasso aurait-il jamais pu oublier une telle déclaration?
Dès le premier texte qu’Apollinaire publie sur Picasso, «Picasso
peintre et dessinateur», dans La Revue immoraliste du mois d’avril
1905, il prend le contre-pied d’un des plus éminents critiques de
l’époque, Charles Morice. Charles Morice qui, en 1902, à propos
de l’exposition de Picasso à la galerie Berthe Weill, avait écrit,
dans le Mercure de France, un article où il déclarait : «Elle est extraordinaire, la tristesse stérile qui pèse sur l’œuvre entière de ce
très jeune homme. […] Picasso semble avoir reçu la mission d’exprimer avec ses pinceaux tout ce qui est. On dirait un jeune dieu
sombre, sans sourire. Son monde ne serait pas plus habitable
13
que ses maisons lépreuses. Et sa peinture elle-même est malade.
Incurablement? Je ne sais, mais à coup sûr il y a là une force, un
don, un talent. Tel dessin – une femme nue accroupie – donne la
sensation d’une merveille presque accomplie. […] Faut-il au bout
du compte souhaiter que cette peinture guérisse ? Ne serait-il pas
destiné, cet enfant d’une précocité effrayante, à donner la consécration du chef-d’œuvre au sens négatif de vivre, à ce mal dont
plus que pas un autre il souffre ?»
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Mais la famille Kostrowitzky (faut-il préciser que c’est le patronyme d’Apollinaire ?), entraînée par une mère qui semble-t-il est
d’abord une aventurière, n’a rien de commun avec la famille Ruiz
(faut-il préciser que c’est le patronyme de Picasso?).
Lorsque Apollinaire et Picasso se rencontrent, en 1905, le
poète ne peut pas ne pas être pourvu d’une aura romanesque.
Né d’une mère polonaise (fille d’un émigré qui, installé à Rome,
obtint, fin 1866, la charge de camérier d’honneur de cape et
d’épée à la cour papale) et d’un père noble (mais qui ne le reconnaîtra pas), François Flugi d’Aspermont, ancien officier d’étatmajor du roi des Deux-Siciles, le jeune Apollinaire, après diverses
pérégrinations en Italie, passera son enfance à Monaco où sa
mère est une assidue du casino. Inscrit au collège Saint-Charles,
Apollinaire reçoit une éducation religieuse. Il fait sa première
communion le 8 mai 1892, il est secrétaire de la Congrégation de
l’Immaculée Conception. Apollinaire, son frère et sa mère vivent
à Monaco jusqu’en 1898. À cette date, la famille quitte Monaco,
et toujours entraînés dans le sillage de leur mère, les deux
garçons séjournent à Aix-les-Bains, Lyon, Paris qu’ils quitteront
en juillet 1899 (Mme de Kostrowitzky ayant décidé de tenter fortune au casino de Spa) pour y revenir sans argent quatre mois
plus tard.
Lorsque, en 1905, Apollinaire rencontre Picasso, il a vécu (et
quelle vie !) à Rome, Monaco, puis, jeune homme, en Allemagne,
à Berlin, Dresde, Prague, Vienne, Munich, Londres, Paris…
On ne connaît pas alors, dans l’immédiat entourage de Picasso,
qui que ce soit qui dispose d’une semblable expérience vécue avec
une force et une passion dont tout laisse supposer qu’elles sont
aussi actives que désinvoltes et riches de conséquences1
.
Entre autres par sa collaboration régulière, pendant près d’un
an, à La Revue Blanche, à La Plume (où il se lie avec Alfred Jarry,
1. Voir, à la fin de ce texte, les extraits du Journal intime d’Apollinaire.
12
en 1903), au Festin d’Ésope qu’il a lui-même fondé, Apollinaire
est déjà familier des milieux littéraires et artistiques parisiens, et
extrêmement actif
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Vidéo de Marcelin Pleynet
Édouard Manet (1832-1883) : Nuits magnétiques par Jean Daive (1983 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 8 juin 1983. Peinture : Édouard Manet, "Autoportrait à la palette", 1879. Par Jean Daive. Réalisation Pamela Doussaud. Avec Philippe Lacoue-Labarthe (critique, philosophe, écrivain), Dominique Fourcade (écrivain), Marcelin Pleynet (écrivain, critique d'art), Jean-Pierre Bertrand (artiste peintre), Joerg Ortner (graveur, peintre), Jean-Michel Alberola (artiste), Constantin Byzantios (peintre), Isabelle Monod-Fontaine (conservatrice au musée Georges Pompidou) et Françoise Cachin (conservatrice au musée d'Orsay). Lectures de Jean Daive. Édouard Manet, né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe siècle. Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre : sujets espagnols notamment d'après Vélasquez et odalisques d'après Le Titien. Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire. Le jeune Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il effectue sa formation de peintre, le quittant en 1856. En 1860, il présente ses premières toiles, parmi lesquelles le "Portrait de M. et Mme Auguste Manet". Ses tableaux suivants, "Lola de Valence", "La Femme veuve", "Combat de taureau", "Le Déjeuner sur l'herbe" ou "Olympia", font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait : "Portrait d'Émile Zola". Zola a pris activement la défense du peintre au moment où la presse et les critiques s'acharnaient sur "Olympia". À cette époque, il peint "Le Joueur de fifre" (1866), le sujet historique de "L'Exécution de Maximilien" (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend des marines comme "Clair de lune sur le port de Boulogne" (1869) ou des courses : "Les Courses à Longchamp" en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance. Après la guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, "Berthe Morisot au bouquet de violettes" (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne "Argenteuil" de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme "Au Café" (1878), "La Serveuse de Bocks" (1879) et sa dernière grande toile, "Un bar aux Folies Bergère" (1881-1882), mais aussi le monde des humbles avec "Paveurs de la Rue Mosnier" ou des autoportraits ("Autoportrait à la palette", 1879). Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, genre qui occupait jusque-là dans la peinture une place décorative, secondaire. Vers la fin de sa vie (1880-1883) il s'attache à représenter fleurs, fruits et légumes en leur appliquant des accords de couleur dissonants, à l'époque où la couleur pure mourait, ce qu'André Malraux est un des premiers à souligner dans "Les Voix du silence". Le plus représentatif de cette évolution est "L'Asperge" qui témoigne de sa faculté à dépasser toutes les conventions. Manet multiplie aussi les portraits de femmes ("Nana", "La Blonde aux seins nus", "Berthe Morisot") ou d'hommes qui font partie de son entourage (Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Georges Clemenceau, Marcellin Desboutin, Émile Zola, Henri Rochefort).
Sources : France Culture et Wikipédia
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