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EAN : 9782757004623
50 pages
Jacques André Editeur (21/07/2021)
3.75/5   2 notes
Résumé :
Pourquoi aurions-nous peur du néant ? Nous en venons et n’en sommes pas morts. C’est de la vie que nous mourons. Jean Poncet, poète et traducteur de poésie, laisse apparaître les failles de l’Existence en quelques pages apaisantes et joyeuses en dépit de la gravité du sujet : la destinée, l’infini, le néant. Pierre Guimet, peintre, aquarelliste, plasticien et photographe, s’est introduit dans ce livre avec ses polaroids, sortes de portes ni ouvertes ni fermées sur u... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce recueil, Jean Poncet explore la mort et son néant, mais c'est aussi la vie qui pulse dans chacune de ces pages jusque dans le titre « La vie profonde »
« le quotidien tourne autour de la poésie » comme le dit si bien Adam Katzmann dans la préface. C'est ce que nous prouve Jean Poncet dans sa poésie qui fait montre de gravité tout en restant enjouée. « pourquoi aurions-nous peur du néant ? « car « c'est de la vie que nous mourons ».
« La petite enfant de l'Atlas/ couchée les yeux clos/ dans les vertes pâtures d'Afenourir » fait écho aux disparus quand le poète évoque le souvenir de la mère morte et celui du père
« tous les vieillards de la ville me rappellent mon père »
Et l'émotion m'étreint, profonde comme la vie, à la lecture du poème dédié à Michel Baglin in memoriam
« nous les survivants
ne pouvons plus que
mesurer l'éternité
à l'aune de la mémoire
du travail accompli
des échanges fraternels
et des soirées joyeuses »
Oui, c'est bien cette joie dans le partage que l'on doit conserver de Michel dans nos mémoires.
Il est aussi question des poètes qui habitent les mots, les éclairent.
« Mais les mots
les mots des poètes
disent la lumière de l'esprit
qui est un
fraternel »
Et la lumière est bien là, présente sous la plume de Jean Poncet, elle donne à voir ces mots du poète, ces mots qui auront le dernier mot lorsqu'il clôt ses pages sur cette phrase
« Les mots savent des choses que je ne sais pas »
Pierre Guimet, peintre, aquarelliste, plasticien et photographe, ponctue les poèmes de ses clichés comme un prolongement des textes.
Un recueil émouvant, subtil et éclatant qu'il faut lire.
Je remercie l'éditeur Jacques André et Masse critique de Babelio pour cette lecture.


Lien : http://textureamb.over-blog...
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A-t-on jamais fini de lire un recueil de poésie ?
C'est un phénomène quantique, la position du lecteur influe sur l'expérience.
Donc c'est fini quand on décide de clore un moment et c'est parfois comme en musique , que le silence qui suit l'écoute est éloquent. Alors critiquer ce livre , que j'ai reçu par la sollicitude, ou bien des nécessité,... des choses sur lesquelles je n'ai de prise , et que le pari que j'ai fait en sélectionnant cet objet dont le titre m'a parlé , voilà comment je peux penser aborder cet acte qui ne sera pas lourd de conséquence, j'en suis sûr, enfin... peut-être.
Il y est question de quelques écritures qui sont une sorte de reverence à la liberté. Mais avec la poésie n'est ce pas toujours le cas ? c'est possible .Les polaroides de Pierre Guimet qui accompagnent ce qu'écrit Jean Poncet sont aussi des défis à l'exigence, le systeme, la vérification névrotique de ce monde oû les humains techniquement globalement organisé, délaissent leurs humanismes de ressentis avec leur environnement ainsi que ce qui en dernier ressort ne peut pas être emporté au "Paradis". Il me semble que c'est ce nerf central que part l'insurrection que je perçois dans les mots, qui disent autre-chose que le saisissable. D'ailleurs il faut repérer les mot medium, vision, clarté lointaine. Ce n'est pas toujours un constat d'échec de l'ici, et on voit dans une photo enregistrant un moment d'éblouissement se dessiner un visage, et là le chant raconte l'amoureux cheminement hors du monde prosaïque, borné de chants d'oiseaux et de galets inspirants, donc le béton une force utile , néanmoins y est vu comme frontière. L'écriture , comme aussi peut-être les religions
elles mêmes, s'apitoie le poête, s'épuisent en vain devant le projet ,l'espoir sur quoi sont à leur racine. s'éléver mais jamais assez voilà un constat qui de "la vie profonde "est un démenti .Chercher plus profondément encore ? Ou bien comme disait un autre poête : "le profond ,vu avec profondeur, est surface ". Il y a dans les mots qui en somme de la possibilité de dire "liberté",- offre de faire naitre un élan , et c'est louable, pour les uns subjectivité qui les portent, mais aussi qui peut aliéner. Comme le scientifique qui reconnait que tout n'est pas explicable , Jean Poncet énonce que les mots savent des choses que lui, ignore.
Cela n'empêche pas de chercher, et c'est là tout l'intérêt de cet ouvrage, mon humble avis ,je l'espère , n'aura pas dénaturé les efforts de ces deux auteurs rassemblés .
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Je dois avouer que j'ai demandé à lire ce recueil de poèmes pour le nom de l'auteur, le même que le mien, ça a titillé ma curiosité car je lis peu de recueil de poèmes. J'avais aussi sélectionné d'autres livres mais c'est celui là que j'ai reçu.

J'ai eu beau me mettre en condition favorable pour accueillir ce que je lisais car un poème pour moi doit éveiller des sentiments, j'ai eu beau lire et relire 2 fois le livret après voir eu un "éclairage" en lisant un commentaire sur le site, je suis restée insensible à la lecture. Je dirai donc que ces poèmes ne me sont pas accessibles et n'étant pas une littéraire je ne peux donner un avis plus argumentée ...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
pour Michel Baglin, i.m.

Là-haut sur la table orpheline
s'empilent les livres
qui attendent en vain
l'intelligente caresse de ton regard
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nous, les poètes, vivons
de la gloire du monde
et des mots que nos âmes distillent
point n'avons besoin d'imprimeur
un manuscrit nous est festin
que nous partageons entre amis
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