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EAN : 9782373000511
282 pages
Temporis (11/02/2021)
3.3/5   5 notes
Résumé :
Roman d'initiation. Première affectation à l'étranger, en l'occurrence en Uruguay, d'un jeune diplomate français de rang modeste, Julien Ennac, à qui sont confiées des missions , en particulier d'espionnage, qui le dépassent. Rien ne sera simple pour le jeune conseiller de coopération culturelle qui doit observer les évènements et en rendre compte: le chemin vers les sommets est semé d'embûches et il n'est pas vraiment armé pour y faire face. Après des débuts maladr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le conseiller, un livre étonnant réaliste sur les tourments d'un petit conseiller d'ambassade.... Que je n'aurai certainement pas découvert sans l'excellente opération Masse Critique, à laquelle je vous recommande vivement de participer...
Suite à un accident curieux il manque un conseiller à l'ambassade de France, que la France par restriction budgétaire ne veux pas remplacer.
Cependant, le destin de Julien, simple secrétaire de chancellerie, doué pour faire son travail en étant invisible va changer.... Cette fois, il le sait, le destin le met enfin sur le chemin de la promotion.... Lui, le sans grade, celui qui est rentré par la petite porte au Quai d'Orsay par des diplômes d'université et un concours administratif, va un jour devenir ambassadeur....
Une vision assez réaliste, et oui on peut être sans grade invisible toute sa vie en ayant que des diplômes universitaires, contrairement à ce que pense le petit Français moyen, c'est courant....
On apprend qu'un piston du à sa discrétion a été nécessaire, et l'énergie d'un ambassadeur pour garder son staf à l'autre bout du monde dans un petit pays, est nécessaire à cette promo...
Et là le Conseiller passe de moment de jubilation excessives à quelques moment de paranoïa, dans ce monde très particulier de la diplomatie, ou le renseignement semble absent mais a aussi quelques informateurs...
Julien, maladroit, ne connaissant pas un mot d'espagnol, dont on critique le jeune âge (34 ans) et les grands pieds, n'ai pas sans rappelé le héro du film tiré d'une B.D. Quai d'Orsay dont on reproche les chaussures à bout carré et les chemises dont le col rebiquent.... Seulement il s'agit plus d'un livre sur un ton cynique, réaliste, avec une maladresse d''un héro qui fait parfois sourire... Ni héro, ni antihéro, c'est un individu normal qui essaie de faire son chemin, entre les indicateurs à trouver pour jauger la situation, et savoir qui informer et de quoi... Pour avancer sans se faire d'ennemi... Il faut apprendre quand être visible et quand être invisible... Et l'on rentre dans la pensée d'un homme qui fait là un dur apprentissage, ses doutes, ses excès d'optimisme, et son entourage qui s'étonne de ces réactions... Un roman très bien ficelé sur la psychologie d'un employé d'ambassade, et on y croit car oui, sans être un James Bond, il faut quand même savoir où l'on met les pieds, savoir quelle info est juste, laquelle et fausse et qui informer...
Le héro maladroit qui essai de se forcer à la confiance en lui, saura -t-il s'en sortir....
Un Roman réaliste donc.... tant sur la psychologie, que sur le milieu dans lequel on évolue : une ambassade, tantos replié sur elle même, tantôt qui nous permet d'avoir des bribes d'infos sur le pays... Car oui, l'ambassade n'est pas un lieu où l'on est complètement confronté à l'habitant, que l'on découvre par bribe, avec des conjoints qui essaient de survivre à cette mutation qui les placent aux second plan.... avec une intrigue qui est un très mince fil rouge, il se passe quelque chose dans le pays mais quoi??? C'est à Julien de le découvrir... bien que très pris par les évènements culturels....
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Masse critique septembre : j'arrive un peu tard pour choisir… Dans les livres encore proposés je choisis ‘'Le conseiller'' : un roman d'initiation selon le résumé éditeur ; c'est un genre que je prise beaucoup.

Je commence à le lire... et m'endors trois soirs de suite au bout d'une vingtaine de pages. le moins qu'on puisse dire est que ça commence très mal ! Grande tentation d'abandonner : ce personnage falot, pusillanime, naïf (ou stupide ?) et égocentrique me porte sur les nerfs (grande tentation de lui claquer le museau) et je n'ai aucune envie de continuer… mais un deal est un deal : je me suis engagée, ‘'un livre gratuit contre une critique'' et celle-ci n'est recevable que si le livre est lu en entier. Et puis, il y a déjà deux critiques dithyrambiques… alors, hauts les coeurs !!

Quatrième soir : je ne m'endors qu'au bout de 40 pages… il y a du progrès ; courage, cocotte…

Dix jours plus tard… OUF ! Enfin terminé !! Très, très laborieusement…

Rien ne m'a plu :
- ni l'histoire frisant l'invraisemblance ;
- ni les personnages : on a peine à croire que le ‘'héros'' puisse traverser avec autant de naïveté toutes ces embûches sans y laisser des plumes ; et que dire des faux-vrais espions, des faux-vrais comploteurs, des faux-vrais traîtres… des caricatures !
- ni le style sensé être humoristique mais qui ne m'a pas amusée ; on se lasse rapidement des déambulations de Julien et des incidents amplifiés par sa naïveté et sa lenteur d'esprit.

J'ai fréquenté ambassade et consulat au cours d'une de mes expatriations… Je n'ai pratiquement rien retrouvé de ces expériences dans ce roman qui m'a paru interminable. Je n'ai pas dû lire le même livre que celui auquel deux babélionautes ont attribué respectivement 5 et 4,5 étoiles assorties de critiques élogieuses.

Mesdames et Messieurs des Editions Temporis : je vous remercie pour votre envoi. Mission accomplie : désolée qu'elle se solde par ce résultat…
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Ce deuxième roman de JC Potton nous plonge au coeur de la mécanique d'une ambassade , en l'occurrence celle de Montévidéo où Julien Ennac est nommé Conseiller culturel .Ce personnage un tantinet falot mais dévoré d'ambition y voit le tremplin idéal pour une carrière qu'il imagine glorieuse. JC Potton utilise son expérience d'ambassadeur en Uruguay pour faire découvrir au lecteur un pays complexe et , surtout, les pièges redoutables qui menacent les naïfs «aux dents qui rayent le parquet » . Il porte un regard caustique et un tant soit peu cruel sur son « héros » immergé dans son panier de crabes , si bien que le lecteur oscille entre pitié et ironie envers ce petit homme dans son trop grand costume. L'auteur poursuit avec ce roman une tradition littéraire de qualité bien ancrée chez les diplomates français et son roman ne la dépare en rien .
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Julien, un fonctionnaire besogneux et sans charisme, secrétaire de chancellerie au ministère des Affaires étrangères, est nommé conseiller culturel en Uruguay grâce à l'appui d'un de ses amis. Il a deux points forts : c'est un bosseur acharné et il est doué pour les langues, et donc rapidement capable de tenir des discours et de répondre aux interviews. Passer de citoyen lambda à représentant de la France, se mettre à côtoyer les ministres et tout le gratin culturel du pays, et même échanger quelques phrases avec le Président, il y a de quoi s'imaginer être plus important qu'on ne l'est vraiment.


Julien se prend pour un agent secret au service de la France, envoie des lettres plus ou moins codées à son ami, imagine des complots, élabore des tactiques d'espionnage. Tout ça pour se rendre compte à son détriment que ce n'était que le fruit de son imagination.


J'ai apprécié que le héros soit quelqu'un de très ordinaire, avec son manque d'assurance, ses gaffes, ses fantasmes, son ambition (passer en catégorie A !) tempérée par sa nette connaissance de ses lacunes. Je me suis parfois reconnue à mes débuts dans la vie professionnelle, bien loin des ambassades pourtant, mais avec cette même impression de ne jamais faire ce qu'il faudrait. Ce qui est sûr, c'est que l'auteur ne ménage pas son personnage principal, pointant son ridicule (notamment les entraînements de tennis !), tout en lui conservant une certaine tendresse.


En conclusion, c'est un roman sans prétention, pas inintéressant loin de là mais auquel il manque un petit quelque chose. Peut-être est-ce dû à l'écriture, les dialogues sont parfois vraiment indigents. Un manque de rythme sans doute aussi. C'est dommage car le personnage est bien campé et la fin en forme de pirouette arrive vraiment par surprise.


Masse critique "La rentrée, c'est classe" - septembre 2021
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Un ex ambassadeur de France qui prend la plume pour écrire un roman ayant pour personnage principal… un conseiller culturel d'ambassade.
Rien d'étrange, si ce n'est que les aventures de Julien Pennac (le conseiller en question) ne sont certainement pas le lot de la plupart de ses congénères. Peut-être un peu too much.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
"Décomposé, Je suis décomposé", se dit-il soudain. Il sent des auréoles se former sous sa veste et sont front suinter d'une humidité qui fera mauvais effet. Il a eu trop chaud dans cette maudite cabine de chiotte et maintenant que les stress l'assaille comme une sève de printemps, son corps lui échappe et la sueur perle -"perle" , belle expression ridicule, comme si la sueur sortait d'une huitre et allait séduire ces dames. D'ailleurs, la secrétaire de Dampierre lui demande :
- Vous n'allez pas bien, M. Ennac?
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Qu'il est doux de parler de conspiration dans le confort d'une belle librairie ouverte sur le ciel! Le plaisir des frissons à faible coût, la complicité du petit danger ,l'exotisme à portée de main ... La conversation se poursuit au-delà du raisonnable et et le baiser du départ est depuis longtemps devenu un frôlement des lèvres.
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-Julien, reprend-il, j'ai un message de Michel. Il dit que la cigale fait bien son travail et qu'on aime bien son chant à Paris. Je n'ai rien compris, comme d'habitude. P164.
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- Etre insignifiant, avait-il expliqué, est un atout dans une carrière administrative. Tu ne fais peur à personne, personne ne te voit venir et un beau jour, tout le monde est stupéfait de te découvrir ambassadeur.
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