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3,83

sur 497 notes
Ouvrage à l'origine du courant steampunk, Les voies d'Anubis est un roman d'un seul tenant. Il s'agit là d'un manifeste de l'imagination, tant le récit est riche, complet, inventif.

Tim Powers parvient à mêler mythologie égyptienne, culture littéraire du XIXème siècle, voyages dans le temps, magie en moins de 500 pages sans jamais lasser son lecteur ni l'ennuyer une seule seconde par des rappels ou des temps morts. Après un rapide démarrage consacré à l'époque contemporaine (1983, puisque le roman a déjà quelques années), nous voici plongés dans ce qui sera le fil rouge de l'intrigue : le Londres du début du XIXème siècle.

Les nostalgiques de la première épopée napoléonienne vont donc trouver ici leur bonheur, sous la forme de quelques références qui progressivement vont gagner en intensité. Mais l'histoire ne tient ici qu'une faible place : la magie, la plongée dans la pègre du Londres de cette époque, les paradoxes des voyages dans le temps, tout cela est réuni, mélangé pour former une intrigue passionnante qui prend des formes inattendues, ainsi un bien curieux loup-garou qui offre un nombre incroyable de retournements de situations.

Les personnages sont également plaisants. Brendan Doyle retient l'attention, mais également tous les personnages secondaires et tout particulièrement les méchants ici très représentés ne peuvent que marquer les esprits. Il y a ici un souffle proche des écrits de Charles Dickens, bien plus que de ceux de Connie Willis… Dommage toutefois que Jacky n'ait pu bénéficier d'une attention plus grande…

Si le récit s'achève, bon nombre de questions restent ici sans réponse, ce qui est assez frustrant. Ou pire encore, certains personnages, ainsi Fike ne semblent suivre aucun but précis tandis que d'autres destins sont trop prévisibles (ainsi Darrow que l'on oublie très rapidement). Certains raccourcis dans l'intrigue sont également gênants (ainsi le fil conducteur de l'histoire ouvre la porte à de trop nombreux arrangements, même si certains sont habiles). Enfin, certains petits détails ou remarques assénés par l'auteur se révèlent anachroniques (du cognac comme spiritueux courant au XVIII ème siècle) ou erronés (Upmann en République dominicaine ?!). Aie ! Ce genre de détails ne pardonne pas.

En somme Les voies d'Anubis est un bon divertissement. Une lecture idéale pour s'occuper l'esprit, vivre l'expérience d'une projection inédite de Retour vers le futur en version fantasy. Assurément cette lecture en vaut la peine… à condition toutefois d'avoir un esprit réceptif.
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Annoncé comme une lecture commune avec Siabelle, au final elle s'est avéré être solitaire. Ce roman mélangeant steampunk et voyage dans le temps a recueilli quatre distinctions (Prix Mémorial Philip K. Dick, Prix SF Chronicle, seconde place Prix Locus catégorie roman fantasy, Prix Apollo).
La couverture est signée Philip Caza, un fidèle des Éditions J'ai lu.

Durant les deux cents premières pages, j'ai ressenti comme un frisson. Un homme qui se retrouve au XIXème siècle, obligé de survivre à faire des boulots sordides tout en étant traqué, voilà ce qu'il m'a plu. J'ai cru un moment avoir un coup de coeur pour ce livre. Puis les choses se sont gâtés. Non pas qu'il soit devenu d'un seul coup mauvais, mais davantage parce que certains éléments ont disparu pour laisser place à une nouvelle trame. L'histoire est pour le coup moins plaisante et on se demande où l'auteur veut en venir. On tourne en rond.

Toutefois, dans ce roman on trouve de bons ingrédients à ceux que j'ai nommés. Ainsi il y a une part de magie – au vrai sens du terme –, mais également une histoire de lycanthropie, même si cette dernière est à mon sens bien mal exploité.

Les premières pages m'ont un peu rappelé « Connie Willis » par certains points. Pourtant les deux styles sont bien différents. D'ailleurs en parlant de style, celui de Tim Powers est impressionnant. Il arrive facilement à immerger le lecteur grâce à l'incorporation de détails familiers dans ses phrases. de plus le texte se lit sans heurts. Tim Powers rajoute par-ci, par-là quelques touches d'humour qui sont les bienvenues.

Toutefois malgré un début prometteur et une plume agréable, l'ensemble tourne en rond. Malgré les voyages dans le passé, l'immersion n'est pas totale. L'auteur ayant fait l'impasse sur les impressions et les détails de l'histoire bien que le personnage principal parle d'événements passés. Notons également la présence de William Ashbless, un personnage inventé et récurrent entre Tim Powers et Kevin Wayne Jeter – dont j'ai lu un livre, mais qui ne m'a pas laissé un grand souvenir. Les deux cents dernières pages m'ont lassé. Bref, ni mauvais, ni bon à mon sens, mais un bon divertissement bien qu'un peu long.
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Ça commence par un grand mystère scientifique, autour de personnages mystérieux eux aussi. le passage par le monde actuel est très court, et le héros se retrouve pris dans un début de 18e siècle fangeux et une course poursuite interminable, avec quelques incursion dans le fantastique. Presque chaque rencontre est incertaine et souvent hostile et met sa vie en danger. L'auteur fait très bien passer cette sensation de ne pas savoir a qui se fier et l'imbroglio temporel sous jacent. C'est sombre, avec un côté thriller historique et ésotérique plus que science fiction...Le principal défaut de cette histoire c'est qu'à trop entretenir le mystère (chaque personnage a des doubles et plusieurs identités et on ne sait jamais qui est qui avant parfois plusieurs pages) on s'y perd carrément ; ajouté à cela que l'intrigue finit par elle aussi se perdre dans des invraisemblances et des contradictions, il faut parfois s'accrocher pour suivre cette traversée des bas fonds de Londres.
Le style est assez confus et la mise en page de l'édition j'ai lu (une seule ligne sépare chaque sous-chapitre souvent en haut de page)) est une source supplémentaire de difficulté : on passe d'un personnage ou d'un lieu à un autre sans autre transition ; et j'ai du plusieurs fois recommencer le paragraphe pour m'assurer de qui était en scène ! Ça aurait pu être un très bon livre, mais j'ai eu beaucoup de mal à finir.
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En 1983, Tim Powers frappe un grand coup avec Les voies d'Anubis. Un peu trop même, au point d'éclipser le reste de son oeuvre.
Avec K. W. Jeter et James Blaylock, Powers est considéré comme un des pères fondateurs du steampunk. Grosso modo, tu mélanges période victorienne, uchronie et artefacts SF bricolés avec les moyens de l'époque. Dans Les voies d'Anubis, nous sommes en 1810, alors que Victoria n'en est même pas au stade de l'ovule. Brenda Doyle débarque du XXe siècle à bord d'une machine à remonter le temps contemporaine… et atterrit dans une réalité alternative pleine de magie. Dit comme ça, le roman colle à environ 0% de la définition que je viens de donner, mais c'est du steampunk quand même. Comment une oeuvre fondatrice du genre pourrait ne pas en être, je te le demande ?…

A l'image de Rocco Siffredi, ce roman est un fourre-tout. On ne sait par quel bout le prendre (le roman, pas Rocco).
En vrac… On démarre sur un clin d'oeil à Wells via un versant SF à base de voyage dans le temps et de paradoxe temporel. On poursuit en SF avec un XIXe s. alternatif propice à l'uchronie – la situation entre la France napoléonienne et l'Angleterre georgienne n'est pas celle qu'on connaît. Vient se greffer une composante fantasy qui met en scène sorciers, magie et dieux égyptiens. L'ensemble s'assaisonne d'une foultitude de références. La littérature anglaise en premier lieu (Byron, Coleridge, Dickens), domaine de prédilection de Brendan, mais aussi française (Victor Hugo pour la Cour des Miracles, Les Mystères de Paris d'Eugène Sue) et américaine (Edgar Allan Poe), ainsi que les séries B et le cape et épée (péripéties, enlèvements, bastons, cohortes de sbires), les comics (super-vilains avec costume, pouvoirs et gadgets), les pulps (Lovecraft et compagnie pour la magie noire égyptienne et la secte de sombres adorateurs).
Powers, comme son nom l'indique, dispose de super-pouvoirs, à commencer par celui de changer cette improbable hétéroclité en cohérence. Parce que c'est bien beau d'avoir des idées et de se montrer inventif – trente ans plus tard, ce roman l'est toujours –, encore faut-il que le bousin ressemble à autre chose qu'une bouillie glaireuse. A aucun moment tu ne sens l'édifice bancal ou capilotracté, son univers se tient de bout et bout, solide. Il réussit le mélange des genres et des thèmes sans recourir à des artifices foireux (c'est comme ça, c'est magique), sans qu'une incohérence de fond vienne torpiller sa construction. Powers bâtit un monde riche et dense, avec assez de talent pour le rendre clair et accessible : Les voies d'Anubis n'ont rien d'impénétrable.

Powers ne se limite pas au guide touristique juste pour le plaisir d'étaler sa création aux yeux du lecteur. Là où d'autres ne planteraient qu'un décor joli mais inutile, il exploite chaque élément de son big bazar. Et il le fait bien. A mi-chemin entre Diderot pour l'érudition et Stephen King pour le talent de conteur, Powers travaille son matériau et le rend accrocheur tout en esquivant les bavardages pompeux et pompants.
A la manière des feuilletons du XIXe, le récit s'apparente à une fuite en avant ininterrompue, trépidante et rocambolesque, qui t'embarque de rebondissement en péripétie et t'amène à croiser des personnages plus hauts en couleur les uns que les autres. Mais jamais tu ne lèves les yeux comme devant un blockbuster : ici, les scènes s'enchaînent avec logique et cohérence, pas à la va-comme-je-te-pousse juste parce que c'est fun ou dans le scénar.
Le toutim – ou tout Tim – se réapproprie les codes de la littérature du XIXe, depuis les histoires de vengeance d'héritière spoliée camouflée en mendiante, jusqu'à l'exploration des bas-fonds qui formera le terreau du roman social. Powers remet le feuilleton au goût du jour, en version modernisée : un vrai roman d'aventure avec de l'imagination dedans, l'humour en prime.
Lien : https://unkapart.fr/les-voie..
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Je l'avoue volontiers, je fais partis de ces personnes ayant acheté ce livre pour sa couverture ; les éditions Bragelonne ayant fait un travail remarquable sur ce livre, a l'inverse des éditions « J'ai lu », dont les couvertures précédentes n'étaient pas des plus attrayantes.
Ne connaissant pas le style Steampunk, je me suis aventuré un peu à l'aveugle dans l'histoire. Peu renseignée sur l'Egypte, les Dieux et leurs magies, j'ai eu peur au départ de ne pas du tout adhéré au style. Parce que oui, il faut bien l'avouer, malgré la qualité de l'écriture de Tim Powers, pour arriver à la deuxième partie du livre il faut s'accrocher ! On commence déjà par une phrase à rallonge, saupoudré d'expressions et de mots étrangers qui laissent un peu dubitatif. Et des phrases à rallonge, croyez-moi, il y en a ! (Moi qui aime lire à voix haute dès que mon environnement me le permet, j'avoue avoir un peu bloqué là-dessus). Pour finir sur une liste colossale de noms de personnages importants ou secondaires à retenir. Et je ne parle pas de tous les termes abordés par T.Powers ! L'Égypte antique, l'époque contemporaine, la littérature britannique etc etc. de quoi faire saturer mes petites méninges.
Pour la petite anecdote, et parce qu'il faut bien en rire aussi, je n'ai compris que vers le milieu de l'oeuvre que Coleridge avait bel et bien existé… Que celui qui n'a jamais fauté me jette la première pierre !

Bref, en ce qui concerne les personnages récurrents du livre, il m'a été difficile, voire impossible, d'accorder un tant soit peu de compassion et d'estime au personnage principal, Brendan Doyle. Je ne saurai expliquer pourquoi, peut-être parce que le peu d'intérêt qu'il porte à son ancienne époque ainsi qu'à tous ceux qui la compose, m'a quelque peu refroidie. Je sais pas moi… Je me retrouve catapulté dans une ancienne époque, la première chose qui me vient à l'esprit, après la lamentation et la furtive fascination pour le reste, c'est de rentrer chez moi !

Et enfin, je me devais d'ajouter que l'ambiance glauque, sombre du Londres du 17eme siècle m'a particulièrement plu. J'ai adoré le clown, les mendiants difformes et agressifs et cette atmosphère tendue qui nous prend aux tripes tout le long de la deuxième partie du bouquin. Je lis décidemment beaucoup trop de Stephen King

En bref, malgré un début difficile et une fin bien trop longue, j'ai beaucoup aimé ce livre et je le recommande à tous les amateurs de science-fiction.


Ses ++

 L'édition Bragelonne et sa couverture magnifique.
 La qualité de l'écriture de Tim Powers, qui, même si elle m'a valu plusieurs allers-retours entre mon dico et moi, n'a fait qu'enrichir mon vocabulaire.
 L'ambiance glauque, sinistre et menaçante (Pour ceux qui n'ont bien évidemment pas peur des clowns)
 Toute l'intrigue autour de Joe-face-de-chien et d'Ashbless.

Ses –

 Les phrases à rallonges et les descriptions longues et laborieuses.
 La quantité considérable de personnages.
 Les changements inopinés de lieux et d'époques.
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J'avais entendu beaucoup de bien des romans de Tim Powers, et de celui-ci en particulier. Je me suis donc lancée dans cette lecture en m'attendant à du bon. Mais, en fait, ce n'est pas un bon roman : c'est carrément un bijou,que dis-je, un chef d'oeuvre ! D'ailleurs, je ne sais pas trop par quel bout commencer cette chronique tant ma lecture fut des plus appréciables et les éléments positifs, nombreux :)

Commençons donc par le personnage principal. Après une introduction pleine de mystère et de magie, on suit Brendan Doyle qui, au début du récit, répond à une offre portant sur sa connaissance de la vie du poète Coleridge. Doyle nous apparaît de prime abord comme plutôt antipathique et brisé par un accident survenu quelques années auparavant. Quand il apprend que la dite offre dissimule en fait l'opportunité d'écouter le véritable Coleridge, grâce à une brèche fixe dans le cours du temps permettant d'effectuer l'aller et retour à son époque, il peine à y croire mais accepte tout de même. le voyage a lieu mais, à la fin de la conférence, Doyle est enlevé. Par qui, pourquoi ? Doyle ne le sait pas et nous, lecteurs, conjecturons également. Au fil du récit, Doyle va se retrouver bringuebalé sans trop comprendre ce qui se passe mais, heureusement pour lui, il va croiser la route de quelques bonnes âmes qui vont l'aider à se débrouiller dans ce siècle qui n'est pas le sien. Et, petit à petit, Doyle gagne notre sympathie, devenant héros malgré lui et acquérant au fil du temps le courage qui lui manquait tant au début. Une chose est sûre : Tim Powers soigne son personnage principal, et se permet même de le présenter d'abord sous un jour peu reluisant !

Parlons de l'intrigue, maintenant. Ou plutôt des intrigues, car le récit principal comporte plusieurs intrigues secondaires (pas si anecdotiques que ça !) et que tout cet écheveau va s'avérer lié. L'auteur mène de main de maître ses différents fils ainsi que ses personnages qui, s'ils disparaissent parfois de l'action de premier plan, ne sont pas pour autant oubliés. Non : ils ont tous leur rôle à jouer et l'auteur dévidera leurs destins en même temps que l'histoire durant le roman. Une telle maîtrise, avec toutes les intrigues qui trouvent leur conclusion à la fin sans un seul faux pas, m'a laissée admirative. En effet, il est facile de s'emmêler les pinceaux avec les récits de voyages temporels, surtout dans le vertigineux cas de figure choisi par Tim Powers, mais ce dernier évite tous les écueils avec succès.

Comme l'indique la quatrième de couverture, Doyle va donc voyager plusieurs fois dans le temps, pour le plus grand bonheur du lecteur. du présent – plus exactement, les années 80, le roman datant de 1983 – à 1685, en passant par 1810. Les XVIIe et XIXe siècle sont retranscrits avec tant de détails qu'il est clair que l'auteur s'est bien documenté auparavant. Et, cette fois, le voyage dans le temps se mêle de sorcellerie. Un mélange détonant mais qui fonctionne :)

De fait, le roman dans son ensemble mélange nombre d'éléments : les genres avec la science-fiction (le voyage dans le temps), la fantasy (la magie) et le fantastique (des passages dignes de l'horreur), les références littéraires (l'accent mis sur les poètes britanniques du XIXe siècles, les passages concernant Horrabin m'ont rappelé L'île du docteur Moreau de H. G. Wells)… ajoutez à cela du loup-garou, de nombreuses références à l'Égypte ancienne et vous obtenez… eh bien encore plus qu'un simple mélange. [Lire la suite de la critique sur le blog]
Lien : https://lullastories.wordpre..
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Un avis plutôt en demi-teinte pour ce roman dont j'attendais beaucoup. Rattaché au sous-genre steampunk, on n'en retrouve pas forcément les éléments qui lui sont propres mais c'était une première pour moi et cela ne m'a pas dérangée outre-mesure.

J'ai adoré la première partie dans laquelle on abandonne vite le XXème siècle pour se perdre dans les bas-fonds du Londres victorien grouillant de personnages plus étranges les uns que les autres, dans une atmosphère inquiétante et très bien rendue avec en bonus l'un des pires clowns que j'ai pu croiser au fil de mes lectures. le très grand nombre de personnages impliqués et certains "changements" de statut brusques ou inattendus n'empêchent pas d'en suivre le fil et de tourner les pages, les mystères se suivent et ne se ressemblent pas et on se demande vraiment sur quoi on est tombés.
Puis le trop plein de personnages et le rajout de situations nouvelles finit par me faire saturer, j'ai commencé à perdre le fil, la confusion a remplacé la curiosité et là j'ai commencé à patauger, à tel point que mon intérêt pour le livre s'est peu à peu essoufflé jusqu'à disparaître totalement. Arrivée vers la fin je n'était plus franchement intéressée par le sort des personnages ou par les conclusions de l'histoire, et ce qui avait très bien démarré s'est mué en un ennui et un désintérêt que j'ai comblé avec d'autres lectures pour ne pas laisser complètement tomber.

J'ai essayé de choisir une note équitable qui ne peut être ni mauvaise ni excellente, je pense que ce livre aurait gagné à ne traiter qu'une partie en la développant mieux, ou d'écrire carrément plusieurs tomes pour éviter cet empilement sans fin d'informations. Les critiques m'avaient vendu du rêve, comme quoi nous sommes tous différents et il faut se faire sa propre opinion. J'espère avoir plus de chance avec mon prochain choix de roman steampunk qui est un genre que j'affectionne dans d'autres médias.
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--Prenez une bouteille d'oxygène avant de vous plonger dans cette aventure !--
Ce livre est un petit bijou dans son genre et tout va tellement vite que vous allez être en apnée aussi je vous conseille de prendre une bouteille d'oxygène avant de vous plonger dans cette aventure !
Ce livre est étonnant car rien ne laisse présager le rythme effréné de l'aventure que va vivre notre cher professeur Brendan Doyle. Une fois le contexte décrit, les personnages présentés, on est littéralement embarqué dans une course à la montre.
Ce roman c'est un savant mélange de roman d'aventures, de roman historique (Londres, l'Egypte), de roman de science-fiction (voyage dans le temps) et pour mon plus grand bonheur j'y retrouve également les prémices de Steam punk avec le Londres victorien.
L'aventure de Doyle est au début assez simple et pourrait se résumer à un voyage dans le temps. Et puis tout s'accélère, et ce personnage qui au début de l'histoire est assez banal et classique, se permet des choses petit à petit, apprend à se débrouiller, a aussi un peu de chance, commence à avoir de l'audace : je trouve l'évolution de ce personnage principal très intéressante.
Le style de l'auteur est très riche. Quelque fois la lecture demande des efforts mais ils sont vite récompensés. L'histoire est complexe mais diablement bien ficelée !
Vous l'aurez compris, la lecture de ce livre a été très addictive, un page turner comme on dit. Beaucoup d'empathie pour le personnage de Doyle à qui il arrive tellement de choses !
Notez que ce roman a remporté le prestigieux prix Apollo qui malheureusement n'existe plus.
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
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Des raisons de lire un tel livre

La toute première est évidente, n'est-il pas ? L'objet livre, tout simplement. C'est réellement futile et j'en ai bien conscience mais lorsque Bragelonne a réédité les Voies d'Anubis dans son Edition du Cuivre, j'ai su que j'allais vendre un rein pour entamer ma collection. C'est une Edition magnifique qui fait une des grandes fierté de ma bibliothèque et que je suis absolument ravie de transmettre plus tard que ce soit à mes amis qu'à mes enfants.

De plus, Les voies d'Anubis sont un des des livres fondateurs du courant Steampunk. Alors, quand on aime ce courant comme moi, on le lit, tout simplement. J'aime bien voir l'origine des courants littéraires pour pouvoir comparer ce qui se retrouve dans les autres livres et ce qui n'a pas été "retenu"

Enfin, ce livre traite de plusieurs choses : Londres au XIX° Siècle, les dieux Egyptiens, certaines formes de magie, les voyages et les paradoxes temporels. Tout ceci faisait que ce livre, il fallait que je le lise. Il fallait que je savoure chaque page. Aussi fallait il trouver le bon moment, la bonne période, le bon état d'esprit.


Un voyage entre le temps et l'espace.

L'automne semblait tout indiquée pour cette lecture. C'est une période cocooning où, avec un peu de chance, le ciel est gris et brumeux. Il suffit d'une petite bougie épicée et vous voilà de suite dans l'ambiance. C'est durant un de ces week end pluvieux que je me suis plongée dans les aventures de Brendan Doyle, historien, qui se retrouve à faire un voyage dans le temps, à Londres au XIX° siècle. Et je dois dire que Tim Powers a fait un travail remarquable de documentation car on s'y croirait.

De la cour aux miracles, au faubourgs de Londres, dans les rues populaires, dans les rues un peu plus aisées. Il m'a pris pendant quelques centaines de pages d'avoir l'impression d'être dans ce Londres des temps jadis.

Quant à l'enquête, le fond de l'histoire, j'ai été happée dès le début et jamais je n'ai pu imaginer tous les différents tenants et aboutissants pendant les premiers chapitres. L'auteur s'amuse avec notre sens de la déduction et nous perd régulièrement pour mieux nous rouler dans la farine ensuite.

Aussi, ce voyage dans le monde Steampunk fut un véritable régal. Et je sens que ce livre méritera une relecture dans quelques temps, lorsque les choses se seront calmées. J'ai déjà vu quelques références que l'on trouve dans les romans actuels. Mais aussi j'ai reconnu la patte de Tim Powers.
Lien : http://labibliodekoko.blogsp..
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Mon amoureux m'a offert à Noël dernier, la magnifique édition Bragelonne des Voies d'Anubis de Tim POWERS. Mon expérience en matière de steampunk se limitant au Paris des Merveilles de Pevel, j'avais hâte de commencer ce magnifique ouvrage.
Cependant, au bout d'une semaine et à peine à la moitié du livre, j'abandonne, désespérée que le contenu soit si éloigné du contenant. Je suis perdue dans les personnages, les courses poursuites dans l'espace et le temps, les égyptiens et les loups-garous... de plus, je n'ai pas la culture littéraire anglophone suffisante pour savoir qui était Lord Byron .
Pour résumer, certainement un grand classique mais je suis restée complètement à côté !
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