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Romans du Disque-Monde tome 4 sur 6

Paul Kidby (Illustrateur)Patrick Couton (Traducteur)
EAN : 9782841724680
480 pages
L’Atalante (25/06/2009)
4.21/5   181 notes
Résumé :
Tiphaine Patraque a fait un faux pas, a commis une petite erreur...
Et l'esprit de l'hiver est désormais épris d'elle.
Il lui offre des roses et des icebergs, le dit avec des avalanches et la couvre de flocons – des témoignages d'amour un peu rudes, pour une jeune fille de treize ans, mais qui ne manquent pas d'une certaine... fraîcheur. Et que l'hiverrier désire l'épouser ne la dispense pas pour autant des affaires courantes.

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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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La romance s'installe dans le Disque-monde, et ce n'est pas Tiphaine et son Roland. L'adolescente fait une terribles erreurs : elle s'invite à une danse Morris noire; celle dédiée à la naissance de l'Hiver. L'hiverrier, persuadé que l'Eté s'est humanisé, décide d'en faire autant et forme une cour qui ne manque pas d'originalité, charmante et appréciable s i on oublie le détail que le monde est en péril. Tiphane doit donc réparer sa bévue mais heureusement, qu'elle le veuille ou non, Mémé Ciredutemps et les Nac Mac Feegle sont là.

L'histoire est elle-même accompagnée d'histoires secondaires qui ne manquent pas de sel. le tout avec le mythe d'Orphée et d'Eurydice repassé à la moulinette Pratchettienne et une ambiance très prononcée de conte de fée déjanté.
Il s'agit du 3e tome avec Tiphaine Patraque et j'ai l'impression qu'ils sont de mieux en mieux. Il s'agit d'une héroïne à laquelle on finit par s'attacher.

Challenge et LC Pratchett
LC Mai 2021 : plumes étrangères
Challenge Féminin
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
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Tiphaine sait taper du pied, croiser les bras et même pincer les lèvres. Une VRAIE ch'tite sorcieure jaeyante redoutable.
Tiphaine aime bien l'idée d'avoir un bonhomme de neige pour lui faire un peu la cour. Il faut dire, à treize ans, c'est à dire au moins 20 ans en âge sorcières elle a déjà eu sa part d'histoire de grands à gérer.

Voilà. Tiphaine est un bout de femme forte et formidable et déjà bien ancrée dans ce que peut offrir le monde. C'est un peu mon phare des jours gris, mais pas mon remède non plus. J'ai bien tenté l'idée de reprendre le dessus en récurant toute la maison. Mais j'en suis restée à l'idée, faut pas déconner. Non, en fait ce que j'aime c'est de retrouver les sorcières comme on retrouverait une vieille tata un peu bizarre, qui pique quand on l'embrasse et qu'on aime tout autant qu'on la déteste un petit peu.
Oui car si l'hiverrier n'est pas mon pastiche préféré (un peu trop de neige et de blancs autour de cette aventure là), il reste cependant très agréable à lire et relire une nouvelle fois (au vu de l'état de la reliure, je l'ai beaucoup lu. Ou emmené danser le pas Morris, c'est selon).
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Et voilà, un nouveau PRATCHETT pour Acheron. C'est un peu la boule au ventre que j'écris cette chronique d'ailleurs, car il s'agit du dernier livre du Sir publié de son vivant.
Je ne m'étendrais point sur une longue tirade sentimentalo-pleurnicharde, mais ça me fait tout de même un petit quelque chose, comme à toute la communauté SF/Fantasy, ou même aux lecteurs occasionnels de l'auteur.



Pour replacer L'Hiverrier dans le contexte, ce roman fait grosso modo parti des "hors-séries" du Disque monde bien qu'il soit estampillé comme une aventure des annales du Disque. le livre est en fait une suite de Les Ch'tits Hommes libres et de Un Chapeau de Ciel, des histoires destinées plus ou moins à un jeune public au même titre que le Fabuleux Maurice et ses Rongeurs Savants par exemple. le principe est simple, PRATCHETT revisite à sa façon les contes (à base de sorcières ou de créatures étranges) et les mets en scènes dans des histoires dont lui seul a le secret (c'est-à-dire complètement barrées).

Dans cette série de trois romans, nous suivons les aventures de Tiphaine Patraque, jeune sorcière de treize ans en plein apprentissage. Vol en balais de sorcière, entretient de la chaumière de sorcière, trucs et astuces de sorcières, bref, la jeune fille fait le tour des sorcières pour apprendre le métier, jusqu'au jour ou madame Trahison (plus ou moins sa tutrice) décide d'emmener Tiphaine voir un curieux rituel dansant en pleine forêt. La jeune fille, entraînée par ses pieds rentre dans une danse un peu particulière et s'attire à cette occasion les faveurs de l'esprit de l'hiver qui tombe fou amoureux d'elle. 
Aidée par les Nac Mac Feegle, sorte de gobelins écossais au teint bleu, au kilt virevoltant et au patois incompréhensible, Tiphaine va devoir déjouer les preuves d'amour de l'Hiverrier toutes aussi dangereuses les unes que les autres.

Bon soyons clair, sur le papier nous ne tenons pas ici le roman révolutionnaire du Disque-Monde. PRATCHETT mise plutôt sur le côté "sentimental" avec des personnages attachants qui nous livrent leurs petits secrets pour faire de bonnes sorcières et qui au final n'utilisent pas tellement de magie, mais qui sont simplement là pour aider les gens et les accompagner dans leurs quotidiens (en leurs foutant la frousse quand même parce que faut pas déconner). le texte est toujours rempli de non-sens, de jeux de mots, d'évidences parfois… fort… évidentes, encore une fois chapeau à PATRICK COUTON traducteur habitué des romans de l'auteur et qui arrive à retranscrire parfaitement cet humour.
PRATCHETT reprend la structure du bon vieux conte d'amour où la princesse est au centre de l'histoire et va être secourue par son prince charmant. Seulement, vous vous en doutez, le prince charmant n'est autre qu'un gamin, un peu gauche qui va devoir manier l'épée et affronter quelques périples, coatcher, en plus de ça, par une bande de gobelins dégénérés, mais bougrement téméraires. D'ailleurs les Nac Mac Feegle sont aussi extrêmement importants dans l'histoire, car s'il y a bien un élément comique dans L'Hiverrier, c'est bien eux. Cette joyeuse bande d'ivrognes bagarreurs qui protègent corps et âme Tiphaine, nous donnent quelques cours magistraux sur le mariage notamment, proprement hilarant, alors entre ça et les leçons de choses de Nounou Ogg, il y a vraiment de quoi passer un excellent moment.

Mais L'Hiverrier, au-delà d'une histoire d'amour, c'est aussi un roman profondément humain qui nous apprend que les apparences sont parfois trompeuses. Eh oui, une sorcière c'est moche, ça vit au milieu des toiles d'araignée, ça s'habille en noir, ça a des crânes où sont posées des bougies pour impressionner la populace locale. Au final, il n'y a pas plus gentil qu'une mademoiselle Trahison par exemple qui ne vit que pour le village dans lequel elle habite. Elle ne serait rien sans ces gens qui viennent la voir afin de partager leurs problèmes et qui la font vivre elle aussi de par leur compagnie. Les gens ont besoin d'être écoutés au même titre que certains ont besoin d'écouter. 
Bref tout ce petit monde forme le petit manège de la vie où l'amour, l'adolescence et l'amitié forgent (ou ont forgé) ce que nous sommes. L'auteur arrive à mettre le doigt dessus avec une sincérité touchante.

Une histoire du Disque-Monde qui ne révolutionne pas les écrits de Sir PRATCHETT, mais qui a le mérite de nous faire sourire et de nous faire passer un bon moment avec légèreté et sans se prendre la tête.

Zoskia


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C'est avec grand plaisir qu'on retrouve le ch'tite michante sorcieure jaeyante et les Feegles pour une nouvelle aventure.
Alors qu'elle effectue son apprentissage chez mademoiselle Trahison, experte en Pipo, Tiphaine se mêle à la danse des saisons à l'entrée de l'hiver. Malgré elle, la voici la cible des attentions... romantiques... de l'hiverrier. Mais peut-on se débarrasser d'un être surnaturel comme de n'importe quel garçon? Aidée (?!) par les ch'tits hommes libres, Mémé Ciredutemps, Nounou Ogg et Roland, Tiphaine devra en outre aider son mentor à préparer son grand départ et sa rivale Anagramma à débuter dans sa propre chaumière.
Mis à part les dialogues des ch'tits hommes libres, c'est une lecture qui coule toute seule car les histoire ont leur vie propre ...
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La fin de la série des Tiphaine Patraque ? Non, pas vraiment, mais la suite n'est pas encore publiée en poche à ma connaissance !
Tiphaine, notre petite sorcière, grandit, mûrit, et ses pieds veulent danser !
Erreur, elle danse avec la personnification de l'hiver qui la prends pour l'été, et s'éprend d'elle...
A partir de là, tout se dérègle, par à vaux l'eau (ou neige ou glace !) et elle doit régler ce problème qui risque, tout simplement, de coûter la vie à la moitié de l'humanité ! En parallèle, évidemment, il faut aussi faire face aux petites mesquineries du monde des sorcières et à leur mode de vie particulier... Tout en essayant de gérer les inénarrables nac mac Feegle !

Ceux-ci sont d'ailleurs un peu moins présent, et les autres sorcières, plus ; ce qui réduit à mon sens le potentiel comique et accroît celui de tétologie comme dirait mémé Ciredutemps.
Plus de réflexion, une parodie complète d'un conte enfantin, des réflexions sur les "histoires" dans lesquelles il faut rentrer, comme les sorcières gèrent leur territoire et leurs paysans, comment le monde marche en se racontant à lui même des contes pour enfants, quelques uns des thèmes fétiches de Pratchett.
Pas mon préféré au demeurant, même s'il est très bien construit avec quelques passages vraiment hilarants !
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
« Les anciens rois du Jolhimôme qu’on inhume dans des pyramides, dit mademoiselle Trahison depuis le lit, croyaient qu’ils pouvaient emporter des biens avec eux
dans l’autre monde. Comme de l’or, des pierres précieuses, et même des esclaves. Partant de ce principe, fais-moi, s’il te plaît, un casse-croûte au jambon.
— Euh… vous voulez dire…, s’étonna Tiphaine.
— Le voyage après la mort est assez long, la coupa mademoiselle Trahison en s’asseyant. Je risque d’avoir faim.
— Mais vous ne serez plus qu’une âme !
— Ben, peut-être qu’un casse-croûte au jambon a lui aussi une âme, répliqua mademoiselle Trahison en balançant les jambes hors du lit. Je ne suis pas sûre
pour la moutarde, mais ça vaut la peine d’essayer. Reste où tu es ! »
Cet ordre parce qu’elle avait pris sa brosse à cheveux et se servait de Tiphaine comme miroir. Pour la jeune fille, le regard férocement concentré sous son nez était tout juste supportable par un matin pareil.
« Merci, tu peux aller t’occuper de mon casse-croûte, dit mademoiselle Trahison en reposant la brosse. Je vais maintenant m’habiller. »
[...]— MADEMOISELLE EUMENIDES TRAHISON, CENT ONZE ANS ? »
Tiphaine entendit la voix dans sa tête. Elle avait le sentiment qu’elle n’était pas passée par ses oreilles. Et elle l’avait déjà entendue auparavant, ce qui faisait d’elle un cas particulier. La plupart des gens n’entendaient la voix de la Mort qu’une seule fois.
Mademoiselle Trahison se mit debout sans même un seul craquement d’os. Et elle ressemblait en tout point à mademoiselle Trahison, en forme et souriante. Ce qui gisait désormais sur les feuilles mortes n’était qu’une ombre dans cette lumière étrange.
Mais une très haute silhouette se tenait à côté d’elle. C’était la Mort lui-même. Tiphaine l’avait déjà vu, dans son domaine au-delà de la porte sombre, mais on n’avait pas besoin de l’avoir déjà croisé pour savoir de qui il s’agissait. La faux, la longue robe à capuche et, bien sûr, la botte de sabliers étaient autant d’indices.
« Et la politesse, petite ? » lança mademoiselle Trahison.
Tiphaine leva les yeux et dit : « Bonjour.
— BONJOUR TIPHAINE PATRAQUE, TREIZE ANS dit la Mort d’une voix qui n’en était pas une. JE VOIS QUE TU ES EN BONNE SANTE.
— Une petite révérence, ça se fait aussi », rappela mademoiselle Trahison.
Une révérence à la Mort, songea Tiphaine. Mémé Patraque n’aurait pas apprécié. Ne jamais plier le genou devant les tyrans, elle disait.
« MADEMOISELLE EUMENIDES TRAHISON, NOUS DEVONS ENFIN FAIRE UN TOUR ENSEMBLE. » La Mort la
prit gentiment par le bras.
« Hé, attendez une minute ! dit Tiphaine. Mademoiselle Trahison a cent treize ans !
— Euh… j’ai un peu triché sur mon âge pour des raisons professionnelles, répondit la sorcière. Cent onze, ça fait tellement… adolescente. » Comme pour cacher sa gêne fantomatique, elle plongea la main dans sa poche et en sortit l’esprit du casse-croûte au jambon.
« Ah, ç’a marché, constata-t-elle. Je sais que… Hé, où est passée la moutarde ?
— LA MOUTARDE, C’EST TOUJOURS DELICAT, dit la Mort alors qu’ils commençaient à s’estomper.
— Pas de moutarde ? Et des oignons au vinaigre ?
— TOUT CE QUI EST ACHARDS, CA NE PASSE PAS, ON DIRAIT. « JE REGRETTE. »
Derrière eux, les contours d’une porte apparurent.
« Pas d’achards dans l’autre monde ? C’est affreux, ça ! Et les condiments ? demanda une mademoiselle Trahison qui disparaissait.
— IL Y A DES CONFITURES. LES CONFITURES CA MARCHE.
— Les confitures ? Les confitures ! Avec du jambon ? »
Et ils s’évanouirent. La lumière reprit son aspect habituel. Le son revint. Le temps aussi.
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p.263-4.
Trouve l'histoire, répétait toujours Mémé Ciredutemps. Elle croyait le monde farci de schémas d'histoires. Si vous les laissiez faire, elles prenaient possession de vous. Mais quand on les étudiait, quand on était au courant à leur sujet... on pouvait les utiliser, on pouvait les changer...
Mademoiselle Trahison était parfaitement au courant pour les histoires, pas vrai ? Elle les avait tissées comme une toile d'araignée pour se donner du pouvoir. Et elles étaient efficaces parce que les gens voulaient y croire. Et Nounou Ogg racontait aussi une histoire. La grosse, la joviale Nounou Ogg qui ne crachait pas sur un petit verre (ni sur un deuxième, merci infiniment), la grand-mère préférée de tout le monde... mais dont les petits yeux pétillants transperçaient les crânes et lisaient tous les secrets dans les têtes.
Même Mémé Patraque avait une histoire. Elle vivait dans la vieille cabane de berger, en haut des collines, où elle écoutait le vent souffler sur l'herbe. Elle était mystérieuse, solitaire – et les histoires s'élevaient jusqu'à elle, se regroupaient autour d'elle, toutes les histoires racontant qu'elle retrouvait les agneaux égarés quand bien même elle était déjà morte, toutes les histoires racontant qu'elle continuait de veiller sur les gens...
Tous voulaient que le monde soit une histoire, parce que les histoires devaient sonner juste et avoir du sens. Les gens voulaient que le monde ait un sens.
Eh bien, son histoire à elle ne serait pas celle d'une petite fille qui se faisait marcher sur les pieds. Ça n'avait aucun sens.
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p.67.
Il fallait se débrouiller tous les jours avec des idiots, fainéants, menteurs et carrément désagréables, et on risquait assurément de finir par croire que le monde en serait considérablement meilleur si on leur flanquait une bonne gifle. Mais on se retenait car, comme l'avait un jour expliqué miss Tique : a) le monde n'en serait meilleur que pour un temps très bref ; b) le monde en serait du coup légèrement pire ; et c) on n'est pas censée se montrer aussi idiote qu'eux.
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"... Et maintenant je vais te dire une chose d'une importance vitale. C'est le secret de ma longue existence."
Ah, songa Tiphaine qui se pencha vers la vieille femme.
"L'important, dit mademoiselle Trahison, c'est de retenir les vents. Évite les fruits et les légumes bruyants. Les haricots sont les pires, tu peut me croire.
- Je ne saisis pas bien ..., commença Tiphaine.
- Si tu veux aller par là, évite de péter.
- Je ne tiens pas à aller par là !" répliqua nerveusement Tiphaine. Elle n'arrivent pas à croire qu'on lui dise une chose pareille. (page 157)
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p.265-6.
Madame Lacolle est très attachée à ce cochon, répondit Tiphaine d'un air de reproche. Elle l'amène à la chaumière à peu près une fois par semaine. La plupart du temps, il a juste l'estomac dérangé. Elle lui donne trop à manger.
- Ah bon ? Alors je ne lui ouvrirai pas la prochaine fois, dit Annagramma d'un ton ferme.
- Non, fais-la entrer. En réalité, c'est parce qu'elle se sent seule et qu'elle veut bavarder.
- Ben, j'estime avoir mieux à faire de mon temps qu'écouter une vieille qui veut juste discuter », s'indigna Annagramma.
Tiphaine la regarda. Par où commencer, à part cogner la tête de la fille sur la table jusqu'à ce que le cerveau se mette en marche ?
«  Écoute attentivement, ordonna-t-elle. Écoute-la, elle, je veux dire, pas seulement moi. Tu ne peux pas mieux employer ton temps qu'à écouter les vieilles dames qui ont envie de parler. Tout le monde raconte des choses aux sorcières. Alors écoute-les tous, tais-toi le plus souvent, réfléchis à ce qu'ils disent, comment ils le disent, et observe leurs yeux... ça finit par ressembler à un grand puzzle, mais tu es la seule à voir toutes les pièces. Tu sauras ce qu'ils veulent que tu saches, ce qu'ils ne veulent pas que tu saches, et même ce qu'ils croient que personne ne sait. C'est pour ça qu'on fait la tournée des maisons. C'est pour ça que tu vas la faire jusqu'à ce que tu sois partie intégrante de leur vie.
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Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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